2020 : Pandémie de propagande, de peur et de confinements (épisode 13)

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Wolf Wagner, pour France-Soir
Publié le 03 septembre 2024 - 14:16
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Épisode 13
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France-Soir
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Comment seront perçues les années Covid dans 25, 50 ou 100 ans ? En tant que contemporain de cette période, si vous deviez, vous, les décrire, quelle serait votre approche ? Quels éléments décideriez-vous de mettre en avant pour, de manière la plus intelligible et la plus consensuelle possible, expliquer aux générations futures et aux historiens de demain la réalité à laquelle vous avez fait face ?

C’est avec cet état d’esprit que Wolf Wagner a écrit : Vaccin de Pfizer et transmission du Covid : flagrant déni de propagande !.

Un livre dont France-Soir vous propose de découvrir les premiers chapitres.

Note de l’auteur :

Là où de nombreux succès en librairie se sont attachés, souvent dans l’urgence, à révéler et dénoncer les différentes incohérences, malversations et autres manipulations observées durant la pandémie de Covid, ce livre, toujours en cours d’écriture, vise, lui, à prendre le temps de vous les « raconter » avec un regard journalistique.

En ce sens, ce texte s’appuie sur un contenu rigoureusement vérifié, daté et sourcé (vous renvoyant vers d’innombrables documents officiels, déclarations, témoignages, articles de presse, émissions TV ou radio, interviews, etc.), de sorte à recontextualiser avec précision le point de vue de la population, des autorités et de la presse de l’époque, tout en vous permettant de vérifier, par vous-même, chacune des informations que vous serez amenés à lire.

Il est cependant important de prendre en considération que certains des éléments rapportés dans cette rétrospective ont parfois été extrêmement difficiles à retrouver ou recouper. Si des copies ou des extraits circulent toujours sur les réseaux sociaux, les sources officielles/originelles – souvent compromettantes pour les médias et/ou pour les diverses autorités en charge – sont de moins en moins bien, voire ne sont plus du tout référencées sur les moteurs de recherche… quand elles n’ont pas été purement et simplement supprimées de leurs sites d’origine.

Il est ainsi à redouter qu’une partie des documents joints en démonstration à cet ouvrage disparaisse au fil du temps. Pour autant, de larges citations en animent les pages, de sorte à tout de même laisser une trace de certaines interviews télévisuelles et radiophoniques qui n’avaient, jusqu’alors, jamais été retranscrites.

Bien évidemment, cette œuvre est, et restera, à la fois subjective et incomplète. Elle n’a pas pour prétention de référencer l’ensemble des éléments les plus pertinents qu’il conviendrait de retenir de cette époque. À sa façon et à son humble niveau, ce « livre de la mémoire » souhaite participer, en complément de tous les ouvrages existants ou à venir, au témoignage collectif que nous sommes nombreux à vouloir laisser en héritage.

À ce titre, citons, par exemple, les écrits méconnus d’un internaute, Liutwin. S’il n’a pas cherché à écrire son livre dans une démarche purement journalistique, l’auteur y propose néanmoins un travail de documentaliste indubitablement riche et précieux pour tout individu désireux de s’informer sur cette période (son livre : Covid-19 : Le Grand cauchemar).

L’œuvre, que vous vous apprêtez à découvrir ci-après, se découpe, elle, en plusieurs tomes, eux-mêmes précédés d’une introduction. Cette dernière s’attarde sur les réactions de l’opinion publique et de la presse à la suite des déclarations tonitruantes de Janine Small, une haute dirigeante de Pfizer ayant attesté lors d’une audition au Parlement européen en octobre 2022 que, jamais avant sa commercialisation, l’efficacité du vaccin de son entreprise n’avait été testée sur sa capacité à pouvoir empêcher la transmission du Covid-19.

En partant de ce postulat, ce livre va ensuite chercher à retracer le parcours de la propagande politique et médiatique observée autour des questions propres à la transmission du Covid-19, aux restrictions « sanitaires » instaurées pour la limiter et au vaccin commercialisé par Pfizer pour l’annihiler.

En plus de son introduction, France-Soir vous propose d’en découvrir le premier tome. Consacré à l’année 2020, il étudie la passivité dont a fait montre la presse pour s’opposer à la mise en place de mesures politiques liberticides et déroutantes pour la population… mais surtout aberrantes au regard des informations scientifiques disponibles.

Enfin, dans les derniers chapitres de ce tome 1, une plongée dans l’histoire de France vous démontrera pourquoi la décision de confiner la population a en réalité été calquée sur une stratégie de domination ancestrale de la bourgeoisie.

En outre, même s’il est parfois obligé d’en évoquer les grandes lignes, voire d’en approfondir certains aspects (cf. chapitres sur l’INSEE), ce travail ne vise pas à réaliser une analyse scientifique ou statistique minutieuse de la crise sanitaire (en ce sens, les traitements précoces, l’origine ou la nature du virus ne sont pas abordés dans ce livre). La raison est simple : un tel exercice ne relève pas de mon champ de compétences. Journaliste depuis plus d’une quinzaine d’années, mes thèmes de prédilection tournent davantage autour de sujets politiques, sociétaux, ayant trait à l’observation du bon respect de la déontologie au sein de la presse ou à la défense des libertés individuelles et collectives qu’aux mathématiques, à la virologie, à l’infectiologie, à l’épidémiologie et à la biologie !

Par ailleurs, si la critique du journal Libération sert de « point de départ » et de « fil conducteur » à cette analyse, le quotidien étant celui qui s’est le plus attelé à relativiser la portée des propos de Janine Small, qu’il soit toutefois bien acté que l’AFP, BFMTV, CNEWS, Le Monde ou Le Parisien, dont le travail est également longuement décrypté dans cet ouvrage, sont tous autant coupables de s’être enfermés dans le plus profond des dénis journalistiques au cours des dernières années.

Puisse la mise en perspective qui va suivre permettre à cette agence de presse et à l’ensemble de ces titres de s’en libérer un jour. Puisse-t-elle également leur faire prendre conscience de l’ahurissante propagande politique dont ils se sont rendus, et continuent de se rendre complices. 

Wolf Wagner
Journaliste indépendant.


Table des matières (complétée au fil des publications) :

  • Introduction  : Déclarations de Janine Small, entre scandale et « non information ». (épisode 1)
     
  •  Tome 1 : 2020 : Pandémie de propagande, de peur et de confinements. (épisode 2)
  1. Première partie : Une pandémie de Covid-19 confine la France.
    - I : En 2009, l'OMS fait évoluer le sens du mot pandémie. Le nombre de morts n'est plus pris en compte.
    - II : En mars 2020, la France se confine sur l'avis d'un Conseil scientifique faussement indépendant. (épisode 3)
    - III : « Dans l'immense majorité des cas, le Covid-19 est sans danger » (épisode 4)
    - IV : Grâce au Conseil de défense sanitaire, plus besoin de « s'embarrasser de la lourdeur des discussions inhérentes au fonctionnement normal d'un gouvernement »
     
  2. Deuxième partie : Libération refuse tout débat scientifique sur le confinement. (épisode 5)
    - I : Une étude de l'université de Stanford conclue que le confinement n'a pas empêché la propagation du Covid.
    - II : Libé confond journalisme et prosélytisme...
    - III : ... en s'affranchissant de toute forme de déontologie (épisode 6)
    - IV : Des méthodes indignes du métier de journaliste. (épisode 7)
     
  3. Troisième partie : Les données officielles sur le Covid, source de confusion et de manipulation. (épisode 8)
    - I : Selon le statisticien Pierre Chaillot, l'instauration du confinement n'aurait permis d'éviter aucun décès.
    - II : En 2020, aucune anormalité sur la mortalité de 80% des Français... les journalistes de CNEWS n'y croient pas. (épisode 9)
    - III : La surcharge hospitalière imputable au Covid-19 a été extrêmement faible en 2020. (épisode 10)
    - IV : Les infectés au Covid détectés à l'aide de tests PCR (beaucoup) trop sensibles. (épisode 11)
    - V : « Il n'existe pas au sein de l'INSEE de données sur le Covid ». (épisode 12)
    - VI : D'innombrables biais faussent le décompte des cas et des décès attribués au Covid.
    - VII : En 2020, l'INSEE a enregistré une hausse de mortalité « sans commune mesure avec celles des années précédentes ». (épisode 13)

 

VII/ EN 2020, L’INSEE ENREGISTRE UNE HAUSSE DE MORTALITÉ «SANS COMMUNE MESURE AVEC CELLES DES ANNÉES PRÉCÉDENTES»…

 

Si les « 64 600 décès liés à la Covid-19 » relevés par Santé publique France entre le 1er mars et le 31 décembre 2020 ne peuvent pas être pris au sérieux pour mesurer efficacement le nombre de morts attribuable à ce virus, les « 62 800 décès toutes causes confondues » relevés par l’INSEE ont, eux, au moins le mérite de prouver l’existence formelle d’une surmortalité à cette période.

Dans son encadré, l’institut indique que cet excédent de mortalité « résulte à la fois d’une surmortalité provoquée directement ou non par la Covid-19 et d’une sous-mortalité engendrée par un effet protecteur des confinements et des gestes barrières sur d’autres causes de décès ».

L’institut peut donc affirmer – sans le démontrer – que le confinement a eu un effet protecteur sur les décès enregistrés en France à cette période… mais n’est toutefois pas en mesure de définir si cette surmortalité a bien été «provoquée directement ou non par la Covid-19 ».

Autrement dit, tel que le faisait remarquer Pierre Chaillot aux journalistes de CNEWS, les données dont dispose l’INSEE ne permettent aucunement à l’institut de mesurer de quelque manière que ce soit les décès dus, et non simplement liés, au Covid en France en 2020.

Par conséquent, l’intitulé de l’encadré proposé par l’INSEE dans ce document est factuellement faux puisque l’institut y affirme que cet « excès de décès toutes causes confondues [enregistré en 2020 est] cohérent avec les décomptes des décès dus à la Covid-19 ».

« Dus » ou « liés », l’INSEE se perd visiblement en formulations… et nous avec.

Sans compter que quand il est calculé sur les douze mois de l’année, et non uniquement sur les neuf derniers, le rapport de l’institut auquel est joint cet encadré révèle que le surmortalité enregistrée sur l’ensemble de l’année 2020 par rapport à 2019 n’est plus de 62 800 décès, mais de 55 700.

En cause, la période du 1er janvier au 1er mars 2020 qui a été exclue des calculs de l’INSEE, mais durant laquelle les décès enregistrés ont été nettement moins nombreux que durant les trois premiers mois de l’année 2019.

Peu importe les chiffres pris pour référence, l’INSEE considère dans tous les cas que ces 55 700 décès représentent une « hausse (…)sans commune mesure avec celle des années passées »… mais prend tout de même le soin de nous rappeler, dès le début de son rapport, qu’en « raison de l’arrivée des générations nombreuses du baby-boom à des âges où la mortalité est plus élevée, le nombre de décès augmente chaque année depuis 2010 ».

Une tendance à laquelle 2020 n’échappe pas puisque l’institut souligne que « l’excédent de décès en 2020 par rapport à 2019 a été (…) d’autant plus élevé que les personnes étaient âgées».

Concrètement, entre 2019 et 2020, l’INSEE constate que « la hausse des décès demeure limitée entre 60 et 69 ans (+ 4 %),mais elle est très nette à partir de 70 ans. Elle bondit à 14 % entre 70 et 79 ans, et se situe à des niveaux élevés entre 80 et 89 ans (+ 9 %) et au-delà (+ 12 %)».

À l’inverse, l’institut remarque que « les décès des jeunes de moins de 25 ans ont, quant à eux, été moins nombreux en 2020 qu’en 2019 (− 6 %) et ceux des 25-49 ans quasi stables ». Quant aux 50-59 ans, la hausse de leurs décès est chiffrée à +2 % par l’institut.

Les données de l’INSEE confirment ainsi ce que Pierre Chaillot expliquait sur CNEWS : comparé à 2019,le Covid, ou toute autre cause, n’a provoqué en France en 2020 absolument aucune anormalité sur la mortalité des moins de 59 ans, voire de 69 ans.

Voici enfin une certitude obtenue à la lecture de ce rapport à la prose alambiquée !

(ndla : En bonus, consultez la troisième question du « mode d’emploi des données de l’Insee » pour comprendre comment trois des membres de l’institut tentent – tant bien que mal – de justifier leur choix de communiquer sur 62 800 décès sur une période de neuf mois en 2020, plutôt que sur les 55 700 morts enregistrées sur l’intégralité de l’année).
 

  • Wolf Wagner, journaliste indépendant.  

Rendez-vous demain, dans France-Soir, pour poursuivre le décryptage de ce rapport de l'INSEE.

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