2020 : Pandémie de propagande, de peur et de confinements (épisode 9)

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Wolf Wagner, pour France-Soir
Publié le 27 août 2024 - 19:11
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2020 : Pandémie de propagande, de peur et de confinements (épisode 9)
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France-Soir
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Comment seront perçues les années Covid dans 25, 50 ou 100 ans ? En tant que contemporain de cette période, si vous deviez, vous, les décrire, quelle serait votre approche ? Quels éléments décideriez-vous de mettre en avant pour, de manière la plus intelligible et la plus consensuelle possible, expliquer aux générations futures et aux historiens de demain la réalité à laquelle vous avez fait face ?

C’est avec cet état d’esprit que Wolf Wagner a écrit : Vaccin de Pfizer et transmission du Covid : flagrant déni de propagande !.

Un livre dont France-Soir vous propose de découvrir les premiers chapitres.

Note de l’auteur :

Là où de nombreux succès en librairie se sont attachés, souvent dans l’urgence, à révéler et dénoncer les différentes incohérences, malversations et autres manipulations observées durant la pandémie de Covid, ce livre, toujours en cours d’écriture, vise, lui, à prendre le temps de vous les « raconter » avec un regard journalistique.

En ce sens, ce texte s’appuie sur un contenu rigoureusement vérifié, daté et sourcé (vous renvoyant vers d’innombrables documents officiels, déclarations, témoignages, articles de presse, émissions TV ou radio, interviews, etc.), de sorte à recontextualiser avec précision le point de vue de la population, des autorités et de la presse de l’époque, tout en vous permettant de vérifier, par vous-même, chacune des informations que vous serez amenés à lire.

Il est cependant important de prendre en considération que certains des éléments rapportés dans cette rétrospective ont parfois été extrêmement difficiles à retrouver ou recouper. Si des copies ou des extraits circulent toujours sur les réseaux sociaux, les sources officielles/originelles – souvent compromettantes pour les médias et/ou pour les diverses autorités en charge – sont de moins en moins bien, voire ne sont plus du tout référencées sur les moteurs de recherche… quand elles n’ont pas été purement et simplement supprimées de leurs sites d’origine.

Il est ainsi à redouter qu’une partie des documents joints en démonstration à cet ouvrage disparaisse au fil du temps. Pour autant, de larges citations en animent les pages, de sorte à tout de même laisser une trace de certaines interviews télévisuelles et radiophoniques qui n’avaient, jusqu’alors, jamais été retranscrites.

Bien évidemment, cette œuvre est, et restera, à la fois subjective et incomplète. Elle n’a pas pour prétention de référencer l’ensemble des éléments les plus pertinents qu’il conviendrait de retenir de cette époque. À sa façon et à son humble niveau, ce « livre de la mémoire » souhaite participer, en complément de tous les ouvrages existants ou à venir, au témoignage collectif que nous sommes nombreux à vouloir laisser en héritage.

À ce titre, citons, par exemple, les écrits méconnus d’un internaute, Liutwin. S’il n’a pas cherché à écrire son livre dans une démarche purement journalistique, l’auteur y propose néanmoins un travail de documentaliste indubitablement riche et précieux pour tout individu désireux de s’informer sur cette période (son livre : Covid-19 : Le Grand cauchemar).

L’œuvre, que vous vous apprêtez à découvrir ci-après, se découpe, elle, en plusieurs tomes, eux-mêmes précédés d’une introduction. Cette dernière s’attarde sur les réactions de l’opinion publique et de la presse à la suite des déclarations tonitruantes de Janine Small, une haute dirigeante de Pfizer ayant attesté lors d’une audition au Parlement européen en octobre 2022 que, jamais avant sa commercialisation, l’efficacité du vaccin de son entreprise n’avait été testée sur sa capacité à pouvoir empêcher la transmission du Covid-19.

En partant de ce postulat, ce livre va ensuite chercher à retracer le parcours de la propagande politique et médiatique observée autour des questions propres à la transmission du Covid-19, aux restrictions « sanitaires » instaurées pour la limiter et au vaccin commercialisé par Pfizer pour l’annihiler.

En plus de son introduction, France-Soir vous propose d’en découvrir le premier tome. Consacré à l’année 2020, il étudie la passivité dont a fait montre la presse pour s’opposer à la mise en place de mesures politiques liberticides et déroutantes pour la population… mais surtout aberrantes au regard des informations scientifiques disponibles.

Enfin, dans les derniers chapitres de ce tome 1, une plongée dans l’histoire de France vous démontrera pourquoi la décision de confiner la population a en réalité été calquée sur une stratégie de domination ancestrale de la bourgeoisie.

En outre, même s’il est parfois obligé d’en évoquer les grandes lignes, voire d’en approfondir certains aspects (cf. chapitres sur l’INSEE), ce travail ne vise pas à réaliser une analyse scientifique ou statistique minutieuse de la crise sanitaire (en ce sens, les traitements précoces, l’origine ou la nature du virus ne sont pas abordés dans ce livre). La raison est simple : un tel exercice ne relève pas de mon champ de compétences. Journaliste depuis plus d’une quinzaine d’années, mes thèmes de prédilection tournent davantage autour de sujets politiques, sociétaux, ayant trait à l’observation du bon respect de la déontologie au sein de la presse ou à la défense des libertés individuelles et collectives qu’aux mathématiques, à la virologie, à l’infectiologie, à l’épidémiologie et à la biologie !

Par ailleurs, si la critique du journal Libération sert de « point de départ » et de « fil conducteur » à cette analyse, le quotidien étant celui qui s’est le plus attelé à relativiser la portée des propos de Janine Small, qu’il soit toutefois bien acté que l’AFP, BFMTV, CNEWS, Le Monde ou Le Parisien, dont le travail est également longuement décrypté dans cet ouvrage, sont tous autant coupables de s’être enfermés dans le plus profond des dénis journalistiques au cours des dernières années.

Puisse la mise en perspective qui va suivre permettre à cette agence de presse et à l’ensemble de ces titres de s’en libérer un jour. Puisse-t-elle également leur faire prendre conscience de l’ahurissante propagande politique dont ils se sont rendus, et continuent de se rendre complices. 

Wolf Wagner
Journaliste indépendant.


Table des matières (complétée au fil des publications) :

  • Introduction  : Déclarations de Janine Small, entre scandale et « non information ». (épisode 1)
     
  •  Tome 1 : 2020 : Pandémie de propagande, de peur et de confinements. (épisode 2)
  1. Première partie : Une pandémie de Covid-19 confine la France.
    - I : En 2009, l'OMS fait évoluer le sens du mot pandémie. Le nombre de morts n'est plus pris en compte.
    - II : En mars 2020, la France se confine sur l'avis d'un Conseil scientifique faussement indépendant. (épisode 3)
    - III : « Dans l'immense majorité des cas, le Covid-19 est sans danger » (épisode 4)
    - IV : Grâce au Conseil de défense sanitaire, plus besoin de « s'embarrasser de la lourdeur des discussions inhérentes au fonctionnement normal d'un gouvernement »
     
  2. Deuxième partie : Libération refuse tout débat scientifique sur le confinement. (épisode 5)
    - I : Une étude de l'université de Stanford conclue que le confinement n'a pas empêché la propagation du Covid.
    - II : Libé confond journalisme et prosélytisme...
    - III : ... en s'affranchissant de toute forme de déontologie (épisode 6)
    - IV : Des méthodes indignes du métier de journaliste. (épisode 7)
     
  3. Troisième partie : Les données officielles sur le Covid, source de confusion et de manipulation. (épisode 8)
    - I : Selon le statisticien Pierre Chaillot, l'instauration du confinement n'aurait permis d'éviter aucun décès.
    - II : En 2020, aucune anormalité sur la mortalité de 80% des Français... les journalistes de CNEWS n'y croient pas. (épisode 9)

 

II/ EN 2020, AUCUNE ANORMALITÉ SUR LA MORTALITÉ DE 80 % DES FRANÇAIS…
LES JOURNALISTES DE CNEWS N’Y CROIENT PAS.


Pascal Praud poursuit son entretien avec Pierre Chaillot en l’interrogeant sur l’ampleur de la mortalité enregistrée en France en 2020.

Pascal Praud : « Y a-t-il eu hécatombe quelque part ? C'est votre premier chapitre. Y a-t-il eu hécatombe ? ».

Pierre Chaillot : « La réponse est non. Il y a eu hécatombe nulle part. Surtout pas en France et absolument nulle part en Europe où j'ai pu télécharger les données de la totalité des pays européens et comparer les données de décès de populations à ce qu'il s'est passé dans le passé.

Je vais donner une statistique simple : l'année 2020 en France, l'année de la grande hécatombe, c'est la sixième année la moins mortelle de toute notre histoire. Voilà, donc ça pose un peu les choses sur ce qui s'est passé réellement au niveau des décès en France et ce que je viens de dire pour la France, c'est le cas dans la totalité des pays européens. Au pire du pire, on a des pays pour lesquels l'année 2020, c'est la dixième année la moins mortelle de toute l'histoire. Et il y a plein de pays pour lesquels l'année 2020, c'est l'année la moins mortelle de toute leur histoire. Donc il ne s'est passé d’hécatombe nulle part. On a des données ».

Laurent Joffrin conteste l’argumentation du statisticien : « L'INSEE dit le contraire ! ».

Pascal Praud, à Pierre Chaillot : « Est-ce que l’INSEE dit le contraire ? ».

Pierre Chaillot : « L’INSEE ne dit pas le contraire ».

Laurent Joffrin, convaincu que l’INSEE affirme que le Covid a massivement tué en France, s’entête : « Si ! Je pourrais vous citer les phrases… ».

Pierre Chaillot, confiant : « Je vous en prie ».

Laurent Joffrin : « Ils disent qu'il y a eu une surmortalité exceptionnelle et que c'est beaucoup plus fort que n'importe quelle épidémie de grippe. Ils l’écrivent noir sur blanc ! ».

Pierre Chaillot : « Ce qu’écrit l’INSEE, c’est qu'il y a eu plus de morts en 2020 que pendant l'année 2019» .

Laurent Joffrin : « Non, ils ont parlé de surmortalité ».

Pierre Chaillot : « Quand ils disent ça, ils disent 2020 par rapport à 2019, et ils font cette comparaison-là. Et oui, il y a eu plus de morts par rapport à 2019. Cela ne signifie pas que c'est une année d'énorme mortalité si on remonte sur un champ un peu plus loin. (...) L'année 2020 est tout aussi mortelle que l'année 2015 par exemple, qui n'était ni le Moyen Âge ni une année où on a enfermé les gens ».

Comme souvent, le choix des mots est important.

Le terme « surmortalité » employé par Laurent Joffrin renvoie ici à l’augmentation brute annuelle du nombre de décès en France. Or, selon le statisticien, la hausse observée en 2020 ne s’expliquerait pas l’émergence du Covid mais principalement par le vieillissement de la population. L’augmentation annuelle des décès ne serait donc, selon Pierre Chaillot, pas un indicateur suffisamment pertinent pour mesurer l’impact réel du virus sur la mortalité des Français.

Pour juger d’une surmortalité « anormale » enregistrée d’une année sur l’autre, le statisticien préconise plutôt d’étudier l’évolution des taux de mortalité en fonction des tranches d’âge de la population. Un point que Pierre Chaillot va alors tenter d’expliciter aux journalistes tout au long de cet entretien… non sans se heurter à un puissant déni.

Pascal Praud cite un extrait du livre de Pierre Chaillot : « Vous écrivez : “le premier constat à rappeler sur la mortalité est qu'il n'y a aucune trace de la moindre hausse avant 65 ans. Quelle que soit la manière de considérer la crise vécue par les Français, 80 % de la population n'a pas été concernée par un phénomène suffisamment grave pour laisser la moindre trace dans les statistiques de mortalité. ».

Pierre Chaillot : « Tout à fait (…) On parle de quelque chose où on n'a pas de trace qu'il se soit passé le moindre événement pour les moins de 65 ans d'aucune sorte. (…) Sur les plus de 65 ans, il y a eu un peu plus de décès en 2020que pendant l'année 2019, qui je le rappelle est l’année la moins mortelle de l’Histoire. (…) Il faut savoir que le nombre de décès en France augmente tous les ans parce que la population vieillit et donc il est normal de battre chaque année le record du nombre de décès. Quand 2020 arrive, on crie que c'est le record de décès, or, le record précédent, c'est 2019, le précédent, c'est 2018, le précédent, c'est 2017 ».

Dominique Jamet, journaliste sur CNEWS, également présent sur le plateau, intervient : « Donc, il y a eu plus de morts ! ».

Pierre Chaillot : « Il y a eu plus de morts parce que la population vieillit ».

Pour mieux saisir la teneur de ce que Pierre Chaillot tente de faire comprendre aux journalistes de CNEWS, il suffit d’observer la pyramide des âges de la France au 1er janvier 2021. Proposée par l’INSEE dans son Bilan démographique 2020 (cf. la figure 6a), elle illustre parfaitement le propos du statisticien.

 

Pyramide des âges de la France au 1er janvier 2021, INSEE
Pyramide des âges de la France au 1er janvier 2021, INSEE


En comparant les écarts existants entre chaque tranche d’âge, il est criant qu’un décalage anormalement élevé, de 82 000 hommes et de 91 000 femmes, apparaît entre les individus de 74 ans et ceux de 75 ans. Ces derniers étant très nettement sous-représentés en comparaison de la classe d’âge inférieure.

Ce phénomène porte un nom : Baby-boom. Les premiers bébés de cette génération étant nés en 1947, ils ont eu 74 ans en 2021 et étaient par conséquent bien plus nombreux cette année-là que leurs aînés de 75 ans ou ceux d’âges supérieurs.

En 2022, c’était alors logiquement au tour des personnes de 75 ans de connaître une forte hausse numérique de leur effectif vis-à-vis de ceux de 76 ans. Et ainsi de suite… jusqu’en 2047, où – sauf apocalypse d’ici là – la pyramide des âges de la France d’alors devrait présenter le plus grand nombre de centenaires jamais recensé dans l’hexagone.

Ainsi, ce n’est pas le nombre de décès enregistré chaque année qui importe pour mesurer d’une surmortalité anormale au sein d’une population, mais bien l’évolution du taux de mortalité par tranche d’âge. Si celui des plus jeunes ne connaît pas de hausse anormale, alors il n’est pas possible de parler d’une année de surmortalité extraordinaire.

En définitive, au fil des ans, jusqu’à ce que la génération du Baby-boom disparaisse progressivement, le nombre de personnes âgées va continuellement augmenter en France et, avec lui le nombre de décès enregistré chaque année… sans que cela ne relève d’aucune anormalité, exactement comme en 2020.


(Ndla : Pour approfondir le sujet :

- Consultez la figure 2a proposée par l’INSEE dans le document précédemment cité et observez la courbe des décès en France qui ne cesse de monter depuis quelques années (y compris avant 2020). Observez également ce graphique de l’INSEE qui démontre lui aussi une nette tendance à la hausse des décès débutée au cours de la décennie 2010-2019.
- Étudiez ce tableau préconfiguré qui vous affiche la totalité des morts recensées entre 2012 à 2020 en France en fonction de l’âge de la population. Vous pourrez ainsi constater qu’en 2020, les moins de 65 ans (sauf rares cas, tels que la classe d’âge de 57 ans) n’ont pas connu de surmortalité par rapport à 2019… mais aussi par rapport à toutes les années précédentes.
- Consultez aussi les nombreuses figures tirées du livre de Pierre Chaillot reproduites sur le site de l’IRSAN (notamment la sixième, la septième et la onzième), ou cette pyramide des âges des décès de 2020 (cf. graphique 16, page 28) proposée par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), ou encore cette base de données officielles pour confirmer que la mortalité de la population française est inéluctablement appelée à augmenter au cours des prochaines années… sans que cela n’implique le moindre phénomène sanitaire extraordinaire.
- Observez aussi les figures 6,8 et 9 relatives aux « années les moins mortelles de l’Histoire » calculées par le statisticien.
- Il est également conseillé de lire dans son intégralité le Bilan démographique 2020 de l’INSEE.
- Prenez par ailleurs en compte dans votre observation l’évolution de l’espérance de vie en France (Figure 5). Grosso modo, plus celle-ci augmente et plus la population (déjà) âgée repousse la mort d’un point de vue statistique… lorsque les décès attendus une année n’arrivent pas, ils sont de facto reportés à une période postérieure.
- Enfin, ce document (à télécharger) détaille les différentes formules mathématiques utilisées par l’INSEE pour effectuer ses calculs démographiques.)
 

  • Wolf Wagner, journaliste indépendant.  

Rendez-vous demain, dans France-Soir, pour découvrir la suite de cet entretien entre Pierre Chaillot et les journalistes de CNEWS.

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