Produits bio : les Français de plus en plus accros
Très attentifs au contenu de leurs assiettes, les Français sont de plus en plus adeptes des produits bio: c'est en quelque sorte la conclusion du dernier baromètre de l’agence BIO et du CSA 2015. Selon ses résultats, le marché français des produits bio a fait un bond de 20% depuis le début de l'année. Et ce grâce à l'exigence, de plus en plus accrue, des consommateurs. Au total, près de neuf Français sur dix (88%) ont consommé bio en 2014, au moins occasionnellement, alors qu'ils étaient 75% en 2013.
Pour eux, les produits biologiques sont bons pour l’environnement (87%), bons pour la santé (87%), ont du goût (84%), sont des produits qu’on a plaisir à consommer (77%) et sont porteurs d’avenir (77%). Les Français sont également une majorité à vouloir retrouver le bio hors de leur domicile. Ainsi, 87% des parents sont en demande de bio à l’école et 78% des Français se disent intéressés par la bio dans les restaurants.
Mais pour acheter leurs produits bio, les Français ne passent pas par les mêmes circuits de distribution: 8% en achètent en grandes et moyennes surfaces (pour près de la moitié des ventes), 25% dans les magasins spécialisés (pour plus du tiers du marché), 20% à la ferme, 29% sur les marchés et 18 % chez les artisans commerçants.
En parallèle, face à la forte demande des consommateurs, le nombre de fermes bio a progressé de 4% entre 2013 et 2014, s’élevant à 26.478 fin 2014, d’après les premiers chiffres de l’Observatoire National de la Bio géré par l’Agence BIO. Au total, 21 nouvelles fermes bio s’installent chaque jour en France, alors que près de 6% de la surface agricole utile française est cultivée en bio.
Ces chiffres ont également été dévoilés à l'occasion des Assises de la Bio qui se sont ouverts ce lundi 14 à Paris. Cet évènement a pour but d’apporter des témoignages d’acteurs professionnels et publics engagés dans le développement de l’agriculture biologique sur les différentes stratégies de développement possibles et les informations d’actualité. Mais aussi d’en tirer des enseignements pour contribuer au développement du secteur bio et de favoriser les échanges entre professionnels.
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