La date des soldes d'hiver 2019 avancée à cause des gilets jaunes ?

Le président de la Confédération des commerçants indépendants de France a annoncé ce mercredi avoir demandé à ce que la date de début des soldes d'hiver soit avancée d'une semaine. Cela pour compenser les pertes liées à la crise des gilets jaunes.

Les soldes d'hiver 2019 devaient déjà être uniques par leur durée, leurs dates pourraient également être modifiées. En effet, les commerçants ayant pignon sur rue et notamment dans les zones commerciales de province ont été parfois très touchés par les blocages des gilets jaunes. La Confédération des commerçants indépendants de France (CDF)a donc demandé au gouvernement un geste sur la date des soldes afin de compenser cet effet pervers.

Les soldes d'hiver 2019 sont censés débuter mercredi 9 janvier dans la majeure partie de la France avec des exceptions pour les départements de Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle et Vosges où ils débuteront une semaine avant. Certaines collectivité d'Outre-mer font également exception.

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Mais le président de CDF Francis Palombi a indiqué ce mercredi 26 sur Franceinfo avoir suggéré à Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie- de "commencer les soldes au 2 janvier ou au 3 janvier (…) Cela pourrait permettre de démarrer janvier dans des conditions pas trop catastrophiques, à la condition que les 'gilets jaunes' ne soient pas à nouveau en mobilisation sur les ronds-points, à l'entrée des villes".

Une demande qui n'a pour l'instant pas été suivie d'une annonce de la part du gouvernement. Compte-tenu de la réglementation quelque peu rigide des soldes, une telle mesure d'exception n'apparaît pas aisé à mettre en place, surtout dans un délai aussi court. Ces soldes d'hiver devaient par ailleurs marquer une réduction de la durée habituelle. Ils devaient s'étaller désormais sur quatre semaines au lieu de six. Mais la mise en place de cette nouvelle mesure a été retardée. Elle est destinée à renforcer leur caractère exceptionnel et l'engouement des consommateurs alors que les promotions et ventes privées sont désormais monnaie courante

Les chiffres de ventes"sont très mauvais", en raison de la crise des gilets jaunes avec une baisse du chiffre d'affaires était comprise entre "40% et 70% selon les corporations", avait déclaré mi-décembre Francis Palombi.

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