Bercy annonce le report des soldes d’été « en raison des difficultés économiques rencontrées par les commerçants suite à la crise sanitaire du coronavirus ».
Les soldes débuteront donc le 15 juillet, au lieu du 24 juin, dans l’ensemble des départements métropolitains, mais également à Mayotte, à Saint-Pierre-et-Miquelon et en Guyane. Ils s’étendront sur quatre semaines, soit jusqu’au mardi 11 août.
Cette échéance de la mi-juillet concerne également les départements dans lesquels la période des soldes est traditionnellement décalée, les Alpes-Maritimes, la Corse ou encore les Pyrénées-Orientales.
En revanche, dates changent pour l’outre-mer : les soldes se dérouleront plus tard à la Réunion (du 5 septembre au 2 octobre), en Guadeloupe (du 26 septembre au 23 octobre), en Martinique (du 1er au 28 octobre), à Saint-Martin et Saint-Barthélémy (du 10 octobre au 6 novembre).
Pour les petits commerçants
Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire avait expliqué sur RTL avoir pris cette décision pour « permettre aux petits commerçants de reconstituer leur trésorerie ». Ajoutant : « Je sais que cela peut créer des difficultés pour d’autres grandes enseignes, mais je pense qu’il est légitime de soutenir dans ces moments très particuliers ceux qui sont les plus faibles ».
« Je pense que c’est une question d’efficacité économique, mais aussi de justice »
Les consommateurs de métropole devront donc patienter un mois supplémentaire par rapport aux dates initialement prévues pour faire de bonnes affaires. La durée a en outre été réduite de six à quatre semaines. Rien à voir avec le coronavirus : elle a été entérinée par la loi Pacte relative à la croissance et à la transformation des entreprises de mai 2019 et est entrée en vigueur au 1er janvier.