Pays dangereux pour le tourisme : la carte des risques
L'enlèvement des deux ressortissants français au Bénin a remis sur le devant de l'actualité la question des destinations dangereuses pour le tourisme et les conseils édités et mis à jour par le ministère des Affaires étrangères pour estimer les risques.
C’est une question récurrente depuis la polémique née de la libération des deux otages français enlevés au Bénin et dont la libération a provoqué la mort de deux soldats français. Ces derniers ont-ils respecté les indications publiées par le Quai d’Orsay? Le ministère des Affaires étrangères publie en effet une carte des "conseils aux voyageurs" régulièrement mise à jour et décrivant pays par pays les risques inhérents à toutes les destinations.
Le ministère utilise un code de quatre couleurs. En vert et en jaune (vigilance normale et vigilance renforcée), les endroits où la sécurité, a priori, ne pose pas ou peu de problèmes (avec cependant des consignes détaillées pour chaque pays). En orange les zones déconseillées sauf raison impérative et en rouge les zones formellement déconseillées.
Les principales zones rouges sont actuellement concentrées en Afrique et au Moyen-Orient. Côté africain, une tache rouge quasiment ininterrompue recouvre une zone allant de l’Est Mauritanie à la Somalie (qui, comme la Libye par exemple, est intégralement en rouge).
Au Moyen-Orient là aussi, sans surprise, des Etats sont intégralement ou presque en rouge comme l’Afghanistan, le Yémen ou la Syrie (sur 99% de son territoire) ainsi qu’une large partie de l’Irak ou du Pakistan.
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Hormis ces deux grandes zones de dangers, d’autres secteurs peuvent sporadiquement être marqués de rouge, correspondant à des risques locaux particuliers. Ainsi certains secteurs en Ukraine, au Mexique, dans plusieurs pays d’Amérique du Sud, ou en Asie du Sud-Est sont marqués de rouge. Là encore, chaque fiche-pays vient détailler précisément les dangers dans les zones concernées. Le Japon quand à lui remporte sans doute la palme de la plus petite zone en rouge: celle autour de la centrale de Fukushima.
Pour rappel, le parc de la Pendjari où ont été enlevés les deux ressortissants français n’était en rouge que sur la zone frontalière avec le Burkina-Faso, et en orange pour le reste.
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