Baccalauréat 2015 : les chiffres de l'épreuve
Cette année, ils sont 684.734 candidats à passer les épreuves du baccalauréat dans 4.242 centres d'examen en France. A l’étranger, les bacs généraux et technologiques français sont organisés dans 85 pays différents pour 16.485 candidats, dans 141 centres d’examen ouverts pour l’occasion. A ces candidats, il faut ajouter les 489.532 lycéens inscrits aux épreuves anticipées (soit en classe de première). Soit un total de près de 1,2 million de candidats, ce qui représente une baisse des candidatures de 0,32% par rapport à 2014.
Ces candidats se répartissent entre le bac général (352.400 élèves, soit 51,4%), le bac professionnel (196.570 élèves, soit 28,7%) et le baccalauréat technologique (135.764 élèves, soit 19,7%). La plupart des élèves qui planchent sur l'épreuve sont de la génération 1997. Toutefois, il n'ya pas d'âge pour passer son bac, le plus vieux candidat affiche l'âge canonique de 93 ans tandis que le benjamin de l'épreuve n'a lui que 13 printemps.
Du côté des professeurs astreints à la correction de copies, ils sont 170.000 à se partager les 4 millions de productions des candidats (soit une moyenne de 24 copies par correcteur). Un véritable marathon pour les enseignants qui commence dès la fin des épreuves (mercredi 24 juin au plus tard) afin que les résultats puissent être communiqués le mercredi 7 juillet. Chaque enseignant recevra 5 euros par copie corrigées et 9,60 euros par heure d’interrogation orale.
Quant au coût du baccalauréat, en 2014, il avait été estimé à 81,40 euros par élèves soit 1,40 euros de plus qu'en 2013, un chiffre qui comprend les frais de déplacement des professeurs et surveillants, leur rémunération et les frais d’organisation. Si ce chiffre par élève se maintient en 2015, l'édition de cette année coûtera plus de 95 millions.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.