Créateurs de confiance et créatures de défiance

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Xavier Azalbert, France-Soir
Publié le 13 juin 2023 - 16:00
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Confiance
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Photo de Cherry Laithang sur unsplash.com
L'hypocrisie de nos "élites" entraîne la défiance de la part des citoyens.
Photo de Cherry Laithang sur unsplash.com

ÉDITO - D'après Jean Lassalle, Emmanuel Macron et son épouse, la plupart des membres du gouvernement, les principaux perroquets de la majorité, ainsi que de nombreux détracteurs, récriminateurs, grands inquisiteurs des non-vaccinés à la télé et dans les radios collabos... ne seraient eux-mêmes pas vaccinés.

Oui, toutes ces personnalités politiques et médiatiques, qui ont abusé à outrance de formules fallacieuses et mensongères comme “Tous vaccinés, tous protégés”, n’auraient reçu aucune injection dite anti-Covid-19. 

Certains l'ont ouvertement affirmé en public, comme par exemple le “docteur” Martin Blachier, à propos de sa progéniture. D’autres, restés plus discrets sur leur propre cas, ont indiqué en même temps qu’il fallait vacciner les enfants et les femmes enceintes.

Et cela avec une thérapie génique, qui ne faisait l’objet que d’une autorisation temporaire, et pour laquelle aucune étude de génotoxicité, immuno-toxicité et de biodistribution n’était encore rendue disponible. Une recommandation qui a été émise en dépit de tout principe de précaution prévu dans les conventions internationales.  

Pourquoi ?

Serait-ce pour un but purement financier ? Il est incontestable que la manne financière phénoménale des contrats des vaccins, plus de 40 milliards d’euros, a dû aiguiser certains appétits. Quelques valises ont-elles transité d’un pays amateur de fromages et de chocolat vers Paris ? Hélas, il ne semble pour le moment n’exister aucun vaccin contre l’amnésie de quelques affaires passées pour nous prémunir de phénomènes de corruption bien réels.

Serait-ce plutôt basé sur une simple opinion ? Pour Alain Fischer, “Monsieur vaccin”, il n’y avait “aucune raison de ne pas recevoir” les injections. Les premières victimes des effets secondaires, qui commencent à se piquer de procédures judiciaires partout en Europe, ont depuis trouvé une raison simple : une balance bénéfice-risque gravement défavorable.

Un risque qu’elles ont été contraintes de prendre, du fait d’un pass sanitaire qui leur promettait de retrouver le seul bénéfice... d’une vie normale. Un beau marché de dupe.

Selon les aveux de M. Fisher, le pass sanitaire a représenté “une forme de semi-confinement des non-vaccinés”. Une vaccination obligatoire “déguisée”, en somme, comme a pu le dire l’ancien ministre de la Santé Véran. Pas de place pour le doute, pas de place pour la raison et la dispute scientifique. Pas de place non plus pour des traitements efficaces moins chers et immédiatement mobilisables. Non, il n'y avait pas d'autres alternatives à l'imposition du "tout-vaccin".

Les récalcitrants ? Il fallait “aller les chercher avec des gendarmes”, en faire “des parias” (Emmanuel Lechypre, présentateur télé). Il fallait leur “rendre la vie très difficile” (Thomas Porcher, économiste). Il fallait les “emmerder” (Emmanuel Macron, ancien élève de cours de théâtre). Il fallait leur “pourrir la vie” (Thierry Moreau, chroniqueur télé). Il fallait les traduire en justice (Benjamin Fellous, avocat et David Smadja, médecin). Il fallait leur “mettre la pression” (Nathalie Elimas, femme politique). Il fallait les accuser d’être immoraux (Claude Malhuret, homme politique). Il fallait “les confiner chez eux” et “les priver de chômage” (Christian Estrosi, amateur de motos). Il fallait remettre en cause leur droit d’être réanimés (André Grimaldi, Professeur). Liste non exhaustive. 

Au-delà des raisons exactes du positionnement de ses membres, cette "intelligentsia" vaccinolâtre apparaît tout aussi peu scrupuleuse que ridiculement incompétente. Le vaccin anti-Covid-19 n’a jamais empêché la transmission du virus. Toutes ces attaques incantatoires plus ou moins ordurières n’avaient donc aucune raison d’être. A fortiori contre un virus qui ne concernait pas statistiquement les moins de 50 ans.  

Et ce n’est pas Gabriel Attal, ministre de l’Action et des Comptes publics depuis 2022 qui dira le contraire, voyez cette vidéo :

Et en cas de Covid, soyez rassurés, ces donneurs de leçons sont les premiers à avoir sollicité l’aide du professeur Didier Raoult à l'IHU-Méditerranée, afin d’être soignés avec son traitement. Ils sont aujourd’hui les mêmes à vouloir le mettre au pilori, bassement, ignoblement. 

Voilà qui donne pleinement raison à l’illustre Pierre Desproges, quant au constat du monde politique qu’il a dressé dans son “Dictionnaire superflu à l’usage de l’élite et des biens nantis”, évoquant l’époque révolue du général de Gaulle : “Depuis, nous n’avons plus de grand homme, mais des petits qui grenouillent et sautillent de droite et de gauche avec une sérénité dans l’incompétence qui force le respect.” 

Désormais, les membres autoproclamés de "l’élite" précités s'octroient le droit de se considérer comme des créateurs de confiance, alors que leurs décisions ou indécisions n'apportent que confusion et défiance au sein du peuple.  

Une fois passé l’effet de stupéfaction des confinements ineptes et des vaccins tellement efficaces qu’il était nécessaire de les répéter tous les six mois, le peuple a vite saisi le sens profond de ces mesures autoritaires : une immense hypocrisie. Avant de pouvoir parler de “création de confiance” au bénéfice des autres, nos chers leaders devraient s'appliquer à eux-mêmes certains principes et contraintes. Eh bien non. Bien au contraire ! 

“Faites ce que je vous dis de faire, mais ne faites pas ce que je fais”, tel est en vérité leur véritable slogan. Oui ! Il y a ceux qui ne se sont pas fait vacciner comme les autres dixit Jean Lassalle, mais qui ont appelé à faire une confiance aveugle aux injections anti-Covid, mais il y a aussi ceux qui se déplacent en jets privés et qui veulent obliger leurs concitoyens à disposer d’“un pass carbone” pour limiter leurs voyages en avion. 

Tout cela entraîne non pas de la confiance, mais l'inverse : de la défiance. Voilà pourquoi ces messieurs et dames se trouvent obligés d'user d'artifices normatifs coercitifs pour justifier la poursuite de leur train de vie. Ces artifices engendrent dès lors une perte de confiance du peuple. Du coup, que font les mystificateurs pour pouvoir continuer à imposer le plan de route ?  

Ils inventent de nouveaux artifices, des artifices toujours plus contraignants que les précédents. C'est une spirale négative, inéluctablement funeste. Une fuite en avant qui nous mène vers toutes les catastrophes possibles : crash boursier, crash social, crash politique, crash environnemental, crash moral. Délibérément ? Tant d’erreurs, d’approximations, de fautes peuvent-elles vraiment relever du hasard ? 

Ces parasites, qui vivent grassement aux frais du contribuable, se goinfrent de petits fours et se renvoient l’ascenseur entre amis, n’ont aucune limite. Cachés derrière leur suffisance, ils fuient l’adversité et le débat et recourent à des créatures de défiance pour dénigrer et menacer sans cesse des sommités scientifiques, de vrais spécialistes ou des individus authentiques dans leur activité qu'ils espèrent au service de l'intérêt commun.

Ce sont ces derniers qui désormais prennent les coups et sont traités de “complotistes” à tout-va. Ils sont désormais pourvoyeurs de conscience et refusent de céder face à la propagande médiatique. 

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