L'éthique et les tocs
ÉDITO - L'éthique est la toque que scientifiques, soignants, journalistes experts et compagnie coiffent quand, fidèles à leur serment et à leurs convictions, ils officient là tels les maîtres queux qui font la gloire de la gastronomie française.
Du coup, ils n'ont pas des tics, ces tocs, les troubles obsessionnels compulsifs, que les professionnels de la politique ont, eux, lors de leurs interventions publiques, lorsqu'il leur faut cacher le fait que leurs affirmations, ne sont donc que mensonges et manipulation des masses.
Et pareil les journalistes qui s’auto-censurent ou agissent aux ordres, les soi-disant "experts" et les médecins de plateaux qui, ont été grassement rémunérés pour ce faire soit par Big Pharma et soit par l'État, ou les deux.
L'État a en outre rémunéré très au-delà du tarif habituel pour vacciner, les professionnels de santé qui ont participé à ce que le plus possible de Français soient victimes de l'escroquerie pseudo-scientifique "Tous vaccinés, tous protégés" , sans véritablement ou carrément pas du tout respecter l'exigence du consentement éclairé imposée par les textes nationaux et supranationaux qui régissent la matière.
Un pharmacien sous couvert de confidentialité m’a avoué avoir remboursé ses crédits pour sa pharmacie et sa résidence principale à l’occasion des tests PCR de masse : plus de 400 par jours à 25 euros le test qu’il achetait un peu plus de 5 euros, plus 1 euro de consommable (écouvillon, gants...) et environ 4 euros de main-d'œuvre. Une marge supérieure à 10 euros par test... Qui dit mieux ?
Oui, avoir des tics et des tocs de cet acabit est l'idiosyncrasie de ceux qui sans cesse, "toc-toc ", tapent à la porte qui donne sur la mystification collective institutionnalisée à laquelle ont recours, les gouvernants dont la politique consiste à privilégier non pas l'intérêt public, mais les intérêts privés des puissants ou du gouvernement au pouvoir et des fonctionnaires corrompus qui y concourent.
Désormais, le caractère mensonger de leurs allégations publiques est devenu tellement manifeste, que ces artifices corporels sont passés de troubles occasionnels compulsifs, à troubles permanents constitutifs.
Les fact-checkers auraient d’ailleurs été créés pour vérifier la parole des politiques rappelle le PDG de l’Agence France-Presse Fabrice Fries. Et pourtant cela n’empêche pas l’AFP de manquer d’éthique quand il s’agit de parler de la plainte contre Ursula von der Leyen, ou d’oublier de mentionner que son PDG a été mis en examen pour diffamation dans le cadre du documentaire Hold-up.
En effet, on a beau dire à juste titre que "plus c'est gros, plus ça passe", il n'empêche que quand la parole de l’État consiste en des affirmations aussi manifestement mensongères que de soutenir, en mathématiques, que 2 et 2 ça fait 5 et non pas 4 (alors que, derechef, en réalité, 2 et 2 ça fait 22. C'est 2 + 2 qui font 4), s'employer faire passer des vessies pour des lanternes revient en fait à faire passer le chas d'une aiguille pour le trou dans la couche d'ozone.
Et il leur est d'autant plus difficile de se livrer à cet enfumage avec succès auprès des vilains complotistes et autres gaulois bassement réfractaires, qui savent pertinemment que le trou dans la couche d'ozone est autant une réalité avérée que le père Noël, le dahu et la virginité à l'endroit du casier judiciaire dont devrait normalement faire état tout membre du Conseil constitutionnel, en lieu et place d'avoir sur celui-ci la mention d'une condamnation pour avoir trahi la confiance du peuple français. N'est-ce pas, Monsieur Juppé ?
Voilà pourquoi, pardonnez-moi de me montrer là partisan, je préfère et de loin Christian Perronne, Didier Raoult, le regretté Luc Montagnier, Alexandra Henrion Caude, André Bercoff, Ivan Rioufol, Alexis Poulin, et Didier Maïsto (pour ne citer qu'eux), aux membres du Conseil scientifique derrière lequel Emmanuel Macron et le gouvernement se sont cachés, pour prendre les décisions catastrophiques qu'ils ont imposées au peuple français en dépit évident du bon sens et de la logique, ces bonimenteurs professionnels eux-mêmes, et les soi-disant "experts" et les médecins de plateaux qui leur ont servi la soupe dans les médias mainstream.
En effet, alors que les premiers ont eu l'éthique et le courage nécessaires à soigner et informer conformément, respectivement, au serment d’Hippocrate et à la charte de Munich, les seconds, eux, nous ont inoculé (sous perfusion forcée pendant deux ans) des fausses vérités dont les conséquences néfastes pour la santé des Français et pour l'économie du pays sont à ce point nombreuses et grandes, qu'en prendre la mesure est une tâche à la fois effrayante et incommensurable.
Quand les tocs prennent le pas sur l’éthique et viennent affecter le système immunitaire de la société française, en l’occurrence nos valeurs, notre civisme, n’est-il point temps de siffler la fin de la partie ?
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