Les devoirs et obligations des personnels hospitaliers... Derrière le masque des Dr Wargon, Gaudry, Barraud et Molimard
EDITO - Je l'ai annoncé sur X (ex-Twitter), sur ce qui donc est le sujet de mon édito du jour :
Il n'y a rien de péjoratif dans mes propos ayant eu de nombreux fonctionnaires dans ma famille.
— Xavier Azalbert, compte personnel (@xazalbert) November 14, 2023
Cependant vous avez raison j'auraisdu être plus précis sur le statut et citer le code de la santé publiquehttps://t.co/aKSO4NjEpd
Ou même le résumé de ce statut particulier :
"Les… pic.twitter.com/XpxPFLr4tE
Commençons par signaler une petite erreur dans le tweet, sur la grille des salaires des personnels hospitaliers (PH) qui est exprimée en francs plutôt qu’en euros. Actuellement, celle-ci s’échelonne de 52 933 euros à 107 009 euros, et présente une différence importante avec celle des professeurs d’universités (39 500 euros à 78 500 euros). Soit un écart significatif de + 34% en faveur des PH tous échelons confondus par rapport à un professeur d’université.
Il est bon de rappeler les obligations que la loi fait peser sur ce corps de métier. Y figurent notamment les trois obligations suivantes :
- Neutralité ;
- Discrétion professionnelle ;
- Devoir de réserve : l'obligation d'user de mesure et de retenue à l’occasion de l’expression publique de ses opinions.
Au regard du statut particulier que le Code de la santé publique leur confère, les praticiens hospitaliers devraient donc strictement se conformer à l’obligation de neutralité à laquelle ils sont tenus dans le cadre de leurs communications publiques, et donc s’abstenir de toute attitude agressive et provocante à l'encontre des personnes, collègues et autres, ne partageant pas leurs positions.
Le respect de ces obligations est d’autant plus important lorsqu’ils deviennent professeur des universités (PU) ou même PU-PH (professeur des universités-praticien hospitalier) et que s'impose le devoir de confraternité pour ceux qui sont médecins.
Voici plusieurs exemples symptomatiques de PU-PH piétinant à outrance et de manière récurrente ces trois obligations : le professeur Mathieu Molimard (dénigrement), le docteur Mathias Wargon (insultes répétées et injures) et le professeur Stéphane Gaudry. Nous avons déjà évoqué ces cas dans notre série sur la harcelosphère (partie 1, partie 2, partie 3)
Le Dr. Wargon n’hésite pas à tenir des propos à connotation manifestement racistes :
ou des insultes :
Gaudry n’est pas en reste pour ces propos peu confraternels sur Didier Raoult :
Outre ces sorties, doit-on aussi rappeler les rémunérations importantes perçues par certains d’entre eux qu’ils omettent - de déclarer lors de leurs interventions médiatiques.
Leurs communications sont en majeure partie contraires au code de déontologie, dès qu'elles ont pour sujet une personne qui s'oppose peu ou prou à la “bonne version médicale" relayée par certains médias.
Ils sont sans scrupules dans leurs attaques à l'encontre de personnes osant émettre un avis différent du leur. Dictature de la pensée unique en matière médicale, à l'effectivité de laquelle, malheureusement, ils participent ainsi grandement, au détriment d’une remise en question permanente qui pourtant est exigée en cette matière, afin que celle-ci puisse légitimement relever du débat d’idées, et être à l’origine de grandes découvertes profitant à la société dans son ensemble...
Nous avons déjà évoqué ces sujets à plusieurs reprises dans France-Soir.
Mais étant donné que l'on n'en fait jamais trop lorsqu'on s'oppose aux arguments d’autorité présentés comme des vérités scientifiquement démontrées, voici un petit rappel des faits qui attestent au mieux de ces manquements, illustrés par les tweets du Dr. Damien Barraud. Ceux-ci ont été remis à la justice lors du procès en diffamation intenté par le Dr. Barraud contre le directeur de la publication que je suis après notre tribune Panorama d’une escroquerie, publiée le 22 août 2022. Voici un des des tweets les plus éloquents de Damien Barraud :
Les autres tweets, formant plus de 100 pages remises au tribunal lors du procès contre Barraud, ont été publiés en vidéo par OnNoubliePas.fr. Personnes sensibles s’abstenir.
Les mots clés des tweets du Dr Barraud ont été résumés par un algorithme de @Zebulon75018 mesurant les éléments de langage favoris de ce dernier : à l'honneur "charlatan", "fraude", "IHU".
Et puisque concourir à la manifestation de la vérité est une des obligations que la Charte de Munich impose aux journalistes, j'invite chacune de ces quatre personnes à venir débattre sur ces questions, et démontrer de manière objective et rationnelle, que les propos tenus sont contraires à la réalité.
Messieurs, venez donc, chacun votre tour, débattre avec moi en direct sur le plateau du “Défi de la Vérité”.
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