Science ou conscience ? À qui faire confiance ?

Exception confirme la règle, aujourd'hui, je ne serai pas « gargantuesque » ni « pantagruélique », dans la réponse objective et complète que je vais m'efforcer de donner à la question que j'ai posée en titre. Une réponse objective et complète, mais la plus succincte possible, paradoxalement.

Et, pourquoi paradoxalement ? Parce que ma réponse s'articule autour de cette citation de Rabelais (François de son prénom), extraite de « Gargantua », son ouvrage certainement le plus célèbre. Celui dans lequel il raconte les excès de ce géant, éduqué à cela par son père (« Pantagruel ») :

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. »

Certes, comme au XVIᵉ siècle, « science » s’employait davantage comme un synonyme de « savoir », et que « conscience» désignait davantage les facultés de « compréhension », cette citation devrait plutôt s’interpréter ainsi :

« Connaissances sans capacité de compréhension, n’est que pauvreté de l’âme. »

Cependant, c'est au sens actuel des mots « science » et « conscience » que je vais me référer ici pour justifier mon propos. C'est-à-dire la science en général, et le respect de la morale. Un respect, dicté par notre conscience, de la morale établie. Immuable, car elle-même respectueuse des valeurs qui font l'humanité : solidarité, entraide, partage, protection des faibles, respect de l'autre, tolérance, spiritualité, propriété personnelle inaliénable du corps et de l'esprit, liberté de tous et émancipation de chacun possible à l'intérieur du groupe.

Pourquoi ? Parce que c'est à travers le prisme des décisions politiques prises dernièrement en France que je vais formuler, mon propos.

En effet, dernièrement, la science s'est invitée en politique, et elle y a été élevée au rang de croyance, sollicitée à ce titre et à cet effet par nos dirigeants. Pourquoi ? Pour légitimer des décisions qu'ils ont prises. Des décisions auxquelles le peuple français n'aurait jamais accepté de se soumettre, sans ces justifications. Justification donnée par qui ? Par les scientifiques que nos dirigeants ont donc « sollicités » à cet effet. Également pour pouvoir, en outre, cacher la responsabilité pleine et entière qu'ils ont, nos dirigeants, concernant les conséquences désastreuses (pour l'économie, la cohésion sociale et la santé publique) des décisions qu'ils ont prises. La cacher derrière ces avis scientifiques mis en avant pour se justifier. Les RKI files en Allemagne montrent à quel point la science a été instrumentalisée.

Car quels avis scientifiques ont été mis en avant par nos dirigeants durant la crise covid ?

Uniquement les avis qui allaient dans le sens des décisions qu'ils ont imposées au peuple français.

Pourquoi ? Parce que le caractère manifestement contraire à l'intérêt général de toutes ces décisions, était à ce point tellement évident, que sans cette caution scientifique orientée, je le répète exprès : jamais le peuple français n'aurait accepté de s'y soumettre.

L'allégeance officielle que nos dirigeants ont faite à la Science^TM pour imposer ces décisions contraires à l'intérêt général, cette allégeance était donc une allégeance autant biaisée et partisane que fourbe.

Et, la fourberie de cette allégeance est incontestablement établie aujourd'hui. Que font nos dirigeants aujourd'hui ? Cachés derrière ces avis scientifiques, dont la fausseté en tous points est pourtant totalement et notoirement établie, dorénavant (démontrée au grand public, après coup, et ce grâce à internet, et de manière si indéniable, que les médias mainstream ont dû s'en faire l'écho), nos dirigeants dénient la réalité matérielle, concrète, incontestable, des conséquences catastrophiques pour l'économie, la cohésion sociale et la santé publique, qu'ont eues et continuent d'avoir les décisions qu'ils ont prises durant la crise covid. Tout cela avait été décrit en aout 2021 par le « médecin résistant » : Covid-19 (diagnostic, traitements, vaccins) : panorama d’une escroquerie. Une tribune qui fit couler beaucoup d’encre chez les médecins adeptes des décorations en tous genres, décernées par nos dirigeants, et qu’ils exhibent sur les plateaux télévisés en n’hésitant pas à faire des applications à géométrie variable de métaphores et quand cela leur sied de confondre corrélation et causalité. Actualisée en 2024, dans l’Autopsie de la crise et d'une « escroquerie » : Covid-19 (diagnostic, traitements, vaccin), il ne reste plus en France qu’à mener une grande enquête covid par des experts indépendants. Ce que demandent 50 % des Français dans un sondage paru en octobre 2024.

Pardi ! Toutes ces décisions ont été prises « en conscience », d'une part pour servir les intérêts privés des lobbys qui ont porté nos dirigeants au pouvoir, et, d'autre part, pour aider à la mise en place désormais bien plus que simplement « en marche », du « Parce que c'est notre projet ! » de démocratie dictatoriale qui est mené par Emmanuel Macron. Un projet à la réalisation duquel tous les partis politiques ont collaboré, puisque s'agissant des lois et décrets liberticides pris sous le dogme tronqué d'un état d'urgence sanitaire généré artificiellement à cet effet perfide, l'adhésion a été totale. Parlementaires, et responsables des collectivités territoriales et des institutions et organes de contrôle, tous sans exception se sont montrés les zélés relais, serviteurs et exécutants de la vérité officielle, contraire à la réalité scientifique, que nos dirigeants ont imposée au peuple par la force. C'est-à-dire par le truchement d'une censure étatique féroce, et opérée grâce à des lois ad hoc votées à dessein, et par l'entremise d'une répression judiciaire, administrative et professionnelle d'une extrême sévérité. Une sévérité telle, qu'exceptés les assassinats ciblés, la torture, les rafles et la déportation, elle est du même acabit, inacceptable dans une démocratie, abject et vil au possible, que la répression dont les Résistants ont été l'objet sous l'Occupation.

Diable ! C'est au Malin qu'il faut avoir fait allégeance, pour manquer à ce point de conscience.

C'est considérer que c'est la volonté de ce dieu malfaisant, le fait que priment sur les intérêts des 8 milliards d'êtres humains qui peuplent la planète, les intérêts du petit groupe d'individus à qui ce dieu a confié la direction du monde (disent-ils), parce qu'ils servent les noirs desseins qu'il a pour l'humanité.

Oui. Telle est la spiritualité de cette organisation. Une organisation qui, il y a peu encore, sévissait dans l'ombre, mais qui le fait à présent au grand jour. De manière revendiquée. Or, cette spiritualité est exhaustivement à l'opposé de la morale qui relie l'humanité. De ce fait, cette spiritualité confère à nos dirigeants, une conscience totalement à l'opposé de la conscience telle que nous, peuples du monde, nous l'entendons. À savoir à l'opposé de la conscience que chacun d'entre nous a de ce qui est bien et de ce qui est mal. Et, référence faite à cette conscience que nous ! nous avons, nous pouvons en déduire, et donc nous devons en déduire que nos dirigeants n'ont aucune conscience.

Et il en est tristement de même des décisions prises par nos dirigeants (là encore à notre insu et à notre lourd préjudice), dans cette autre crise qu'ils ont générée, elle aussi, dans le but de servir leur projet despotique de Nouvel Ordre Mondial : la guerre en Ukraine. tout comme sur l’interprétation de nombreux conflits ou des élections américaines à venir ce 5 novembre 2024. Des articles vont jusqu’à décrire le candidat Donald Trump en disant qu’il parle à la fois comme Hitler, Staline et Mussolini, et sur Elon Musk en le stigmatisant comme l’ennemi numéro 2. L’information a été sacrifiée au profit de « l’opinion subventionnée » dans les médias. Et, tout est permis avec les euros de nos impôts mis au service de la pollution informationnelle, de la propagande officielle, plutôt qu’à restaurer la confiance. 

Dans son allocution du 24 novembre 2020, Emmanuel Macron avait déclaré : « Nous devrions nous en remettre au savoir et à la science. Ne jamais céder au complotisme, à l’obscurantisme, au relativisme. » En conséquence, le 1^er janvier 2021, je lui avais suggéré de soumettre son gouvernement au « défi de la vérité » afin d’éviter une inversion de la charge de la preuve et d’alimenter à la fois le relativisme, l’obscurantisme et le complotisme. Eh oui ! Dans la démarche scientifique, la charge de la preuve incombe à celui qui avance une nouvelle théorie ou hypothèse. Nous connaissons tous la suite : la décision de l’obligation vaccinale de certains du 12 juillet 2021, dont les assertions scientifiques du président avaient été démontées une à une dans une interview exclusive avec le Dr McCullough. Fausses vérités et vrais mensonges scientifiques ont contribué à une pollution informationnelle sans précédent, et générant une perte de confiance quasi-totale dans la capacité d’Emmanuel Macron à mener le pays dans la bonne direction (seuls 3 % pensent encore qu’il le mène dans la bonne direction).

Malheureusement pour nous, les faits sont là, et on peut les résumer fidèlement par cette formule faite en référence au « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme » de François Rabelais :

« Décision politique sans conscience n'est que ruine de l'humanité. »

J'attends vos avis et commentaires. D'ici là, je vous laisse avec cette petite réflexion.

Si Laurent Fabius, Président du Conseil constitutionnel, a été déclaré responsable, mais pas coupable dans l'affaire du sang contaminé, était-ce par inconscience de ce qu'il faisait ? J'ai un petit doute.

Cette leçon, comme tant de leçons de l'histoire, n'a donc pas été apprise avec la crise sanitaire. Cette crise où il est paradoxal, je pense, que de nombreux membres du gouvernement aient invoqué la science et leur croyance en la science malgré le fait que l'association BonSens.org ait envoyé des courriers recommandés à tous les membres de la Représentation Nationale en application du « Cesse de croire et instruis-toi » d'André Gide.

Mais, pourquoi invoquer la science si l'on est inconscient ?

Était-ce constitutionnel de vous juger « responsable, mais pas coupable », science à l’appui ? Évidemment, non !

Alors une vraie question se pose : étiez-vous conscient (« cum science »), Monsieur Laurent Fabius, au moment des faits ? Évidemment, oui !

Car sinon, à quoi cela sert-il d’invoquer la science à tout bout de champ, si ce n'est pour dédouaner les responsables politiques de leur culpabilité. Une culpabilité qui serait immanquablement admise, si, en lieu et place d'être jugés par leurs pairs (la Cour de justice de la République) grâce à une modification constitutionnelle qu'ils ont décidée sans l'aval du peuple, les politiciens étaient dûment jugés par le peuple.

Mais bien sur c'est constitutionnel de vous trouver responsable mais pas coupable science à l'appui. Une vrai question se pose : étiez-vous conscient (cum science) au moment des faits, sinon à quoi cela sert-il d'invoquer la science à tout bout de champ ? J'en parlerai… https://t.co/FaMovFaAa5

— Xavier Azalbert FreeSpeech 🇧🇷 🇫🇷 (@xazalbert) October 1, 2024

J’en reparlerai prochainement dans un nouvel édito.