De la théorie attribuée à Cicéron : non, non rien n'a changé. Tout, tout a continué ?

Auteur(s)
Xavier Azalbert, France-Soir
Publié le 22 octobre 2024 - 16:00
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Non, non rien a changé. Tout, tout a continué
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Pixabay, France-Soir
De la théorie attribuée à Cicéron : non, non rien n'a changé
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L'analyse dans l'image de cet édito, attribuée à Cicéron, prendrait sa source en 1965 après JC dans un roman sur la Rome antique (La colonne de fer) de l’Américaine Taylor Caldwell qui écrivait « Le budget devrait être équilibré, les finances publiques devraient être comblées, la dette publique devrait être réduite, l'arrogance de l'administration devrait être abolie et contrôlée, et l'aide aux pays étrangers devrait être diminuée de peur que Rome ne tombe en faillite. Les gens doivent encore apprendre à travailler, au lieu de vivre sur l'aide publique. » Quoi de plus sensé que cette citation en 2024 à la révélation d'un maquillage plus que probable des comptes de la Nation et des réductions drastiques du budget. Une facture sévère, due aux erreurs répétées des élites au pouvoir qui gèrent leur rente de situation, et comme à l'habitude, elle sera à la charge des gens d'en bas. 

Constatons qu'outre Atlantique, on imagine que Cicéron était un homme politique américain et que ces propos paraissent plus qu'applicables en 2024 à l'aube de l'élection présidentielle américaine ! Et de tout horizon, on pourra dire qu'avec Cicéron les choses étaient carrées. 

Alors, on le fait s’exprimer sans arrondir les angles. Et, s'il le faisait, lui, à l'inverse de Pythagore, sans invoquer, dans un « triangle rectangle », le carré de l'hypoténuse, pour tourner en rond. À savoir pour donner ainsi à son discours, la forme ovale idiosyncrasique (1) de ceux qui parlent pour ne rien dire. 

C'est surtout l'apanage des escrocs ultimes et pernicieux au possible que sont les politiciens (responsables qu'ils sont des maux des peuples), et dont Coluche a donné cette définition (2) totalement pertinente à cet égard :

« Un politicien, c'est un mec, quand il a fini de répondre à ta question, tu ne te souviens même plus c'était quoi ta question. »

Blague à part, force est hélas de constater que le commentaire qui figure au bas de la reproduction de la théorie attribuée à Cicéron, est éminemment pertinente. Effectivement, rien n'a changé depuis plus de 2.000 ans et j’en avais fait état dans un édito précédent : « Les leçons de l’Histoire ». Dans une société que les politiciens ont construite afin qu'ils puissent vivre à nos crochets, être payés grassement à ne rien faire, excepté profiter d'avantages, dont ils bénéficient par le truchement des lois qu'ils votent à cet effet, les politiciens sont des parasites. Des parasites hautement néfastes, puisque, outre ces lois par lesquelles ils s'accordent des privilèges qui, pour ce qui est des montants, dépassent de loin les impôts que barons, ducs, comtes, marquis et autres membres de la noblesse officielle de l'époque, prélevait sur les gueux, sous l'Ancien Régime, à savoir avant que la royauté fût remplacée par la République. Ce cancer politique qui ronge le pays depuis 235 ans.

En effet, certes, bien sûr, il y a des exceptions.

Exactement, comme bien que pour la très grande majorité d'entre eux, en vaccinant à tours de bras, pour 69 euros l'injection, les médecins ont participé à ce que, au. regard du nombre très important, des personnes victimes des effets « secondaires » du vaccin, certains n'hésitent pas à nommer « la coercition en marche ». À savoir pour indiquer que la méthode coercitive utilisée avec ces injections sans consentement libre et éclairé, est en réalité celle des effets premiers de ces soi-disant « vaccins » anti-covid : marche et tais-toi. Raison pour laquelle, disent-ils en sus, les laboratoires qui les ont fabriqués et vendus, refusent de spécifier publiquement, avec exactitude, ce qu'il y a dedans, aujourd'hui encore. 

De son côté, la Commission européenne qui a négocié un contrat cadre pour le compte des États membres, a laissé à leur charge la contractualisation, la réalité économique et financière de devoir de payer un total de 71 milliards d'euros ainsi que d'assumer toutes les conséquences de ces produits ! Cette même commission, avec la complicité du Parlement européen et des diverses instances juridiques sans réelles compétences juridictionnelles, refuse toujours de rendre publics les contrats qui en procèdent, tout en invoquant la transparence comme valeur cardinale ! La citation attribuée à Cicéron prend toute sa mesure : « L'arrogance de l'administration devrait être abolie et contrôlée » ! Mais, cerise sur le gâteau, Ursula Van der Leyen, la présidente de cette Commission, se refuse aussi à rendre publics, les SMS via lesquels elle se serait mise d'accord avec Albert Bourla, PDG de Pfizer, pour nous fourguer tout ça. De gré ou de force, au nom de la science ! Elle ne précise pas non plus à quel titre elle agissait puisqu'elle ne faisait pas partie de la task force de négociation. Aussi transparent que de l'eau trouble !     

Bien que pour la plupart, les médecins français ont participé à cela, ils sont nombreux, aussi, quand même, heureusement, ceux qui respectent leur serment d'Hippocrate et ne « tue » pas leurs patients. Oui, « tue » au singulier et entre guillemets, à savoir, vous l'avez compris, pour reprendre à l’exact le mot prêté à Cicéron les concernant, dans la théorie.

Et, pareillement, quelques rares politiciens existent, en France, qui veulent changer les choses. Évidemment, jamais vous ne les entendrez s'exprimer à la télévision : ils n'ont pas voix au chapitre. Et non-élus qu'ils sont (3), on peut dire également à leur sujet, qu'aucun d'eux ne « vit » sur le dos du contribuable.

Néanmoins, malheureusement pour la France et ses habitants, contribuables en tête, hormis ceux-là, de politiciens, tous ces messieurs et dames, élus et autres, qui dévorent le mille-feuille électoral, s'inscrivent pleinement dans la théorie attribuée à Cicéron.

Mais il y a pire !

Oui. Outre le fait qu'ils se goinfrent éhontément sur nos impôts, et s'indignent avec véhémence lorsqu'un journaliste, crime de lèse-majesté, ose avoir l'idée que, puisque les politiciens demandent aux Français de faire des efforts, financièrement, pour résorber une dette publique abyssale qui a été générée, non pas par les Français, mais par les politiciens, l'équité voudrait qu'eux qui sont très bien payés avec l'argent des Français, les politiciens réduisent leur salaire, fût-ce uniquement de manière symbolique. Non. Diantre, non ! Que nenni ! Ce serait remettre en cause... le principe qu'ils ont instauré de toujours saigner davantage le peuple. Un principe auquel ils ont donc ajouté, sous l'ère Macron, de nous cracher au visage dorénavant avec l'aide des médias hautement subventionnés pour postillonner les informations nécessaires servant à cautionner les actes de ces politiciens. En témoigne la période covid, où ils postillonnent à l'heure de grande écoute que les thérapies géniques étaient dénuées d'effets secondaires, alors que les français pensent à 48 % qu'il y a beaucoup d'effets secondaires de la vaccination ! Ou encore récemment avec la pluviométrie importante attribuée au réchauffement climatique et à l'activité humaine ! 

Si-si !

« Désormais, les politiciens nous pissent dessus sans même prendre la peine de nous faire croire qu'il pleut. »

La formule n'est pas de moi. D'où les guillemets. Tiré du film Avatar, elle a aussi été utilisée sous une autre forme par Mathias Reymond d'Acrimed en 2016 :  « Le gouvernement nous pisse dessus, les médias nous disent qu’il pleut ».  

Mais, la version 2024, est, elle justement... d'un politicien au Parlement européen qui montre qu'en 2024, les politiciens se passeraient du soutien des médias !  Va-t-on voir les aides aux médias diminuer en conséquence ? 

Comme quoi, n'en déplaise à Cicéron, on peut vivre « du » contribuable, mais être franc « du » collier. Quelques petites choses seraient-elles sur le point de changer ? Un début de réponse avec les élections américaines le 5 novembre 2024.

 

1) Attention ! « Idiosyncrasique » n'est pas le nom d'un homme canonisé, au motif qu'il était à ce point « idiot », que cela ne pouvait procéder que d'un miracle. Non. « Idiosyncrasique » est l'adjectif tiré du nom commun « Idiosyncrasie » : « Ensemble des comportements et attitudes propres à un groupe d'individus, et qui permet ainsi de les reconnaître. » Tant que vous y êtes, notez également que le mot « Idiosyncrasie » a une seconde entrée dans le dictionnaire, médicale, celle-ci. La voilà : « Disposition qui fait que chaque individu réagit d'une façon qui lui est propre aux influences des divers agents extérieurs. » En combinant ces deux définitions, on peut déduire que l'idiosyncrasie des électeurs est de croire aux promesses électorales que les politiciens leur font, mais qu'ils ne tiennent jamais. Un non-respect des engagements qu'ils prennent à ces occasions, jamais sanctionné. D'abord, parce que, la démocratie étant pour eux une religion, les gens continueront de voter quand bien même les politiciens leur disaient expressément la vérité concernant leur motivation (4), et ensuite parce que, comme les politiciens le disent depuis toujours, et cela, ouvertement : « Les promesses électorales n'engagent que ceux qui y croient. »

2) et Coluche a donné cette définition-ci des philosophes : « Un philosophe, c'est un mec, quand il a fini de répondre à ta question, tu ne comprends même plus ta question. »

3) les maires des toutes petites communes, notamment. Ainsi que quelques maires de communes dites « moyennes » (entre 10.000 et 20.000 habitants).

4) s'en mettre plein les poches sur le dos du contribuable, ceci sans avoir véritablement à travailler et à profiter des avantages en tous genres énormes que leur offre le système pour leur collaboration. C'est la raison pour laquelle, les politiciens ne font rien, absolument rien qui pourrait mettre en péril le système. Ils promettent aux électeurs de tout faire pour que les choses changent, mais, en réalité, jamais ils ne font quoi que ce soit qui remette un tant soit peu en question la théorie de Cicéron.

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