Quand le peuple s'éveillera, le pouvoir tremblera.
On peut, un temps, utiliser les vieilles ficelles de la propagande et de la désinformation, en jetant l'opprobre sur toutes celles et tous ceux qui entendent conserver leur libre arbitre, contre vents et marées. Mais on ne peut pas, éternellement, mettre la poussière sous le tapis et dissimuler la réalité. Ce n'est pas possible, surtout à l'ère d'Internet, où l'information circule à la vitesse de la lumière.
Le spectacle pitoyable qu'a offert M. Véran ces jours derniers, annonçant que les soignants "n'auront plus le loisir de faire grève, puisque par définition cette obligation sanitaire (de vaccination) s'appliquera", est hélas ! au niveau des
propos tenus par le président de la République. En d'autres temps, le "Sortez d'ici" proféré par M. Véran à l'encontre d'un député dans l'hémicycle du Palais Bourbon nous aurait sûrement valu, aujourd'hui, la présence d'un autre ministre de la Santé. Mais l'homme est rattrapé par son passé. Quel crédit accorder à l'ancien leader syndical - c'était, du reste, bien son droit, et il en faut - quand il apparaît maintenant en briseur de grève ? Foin des convictions ! Pourvu que l'on fasse carrière, s'il le faut en mangeant son chapeau. À coup sûr, l'homme mérite des vacances, et de grandes vacances ...
Que le pouvoir ne soit pas à la hauteur, les Français le savaient. Mais de là à transformer le pays en un gigantesque vaccinodrome tous temps et tous terrains, de là à interdire de travailler à quiconque n'obtempère pas à l'ordre vaccinal (sans la moindre allocation, quand on payait largement les gens à rester chez eux au printemps 2020), de là à délimiter les espaces de liberté et les espaces où il faut montrer patte blanche, il y a un pas que nul n'aurait franchi voici 18 ou 20 mois. Il est sûr que nos gouvernants ont perdu le sens de la mesure, et il est clair qu'il leur importe peu que le virus mute et que le vaccin n'ait qu'un effet très relatif sur la pandémie. Les vaccins sont achetés, il ne faut pas en perdre. Et tant pis s'il y a des morts ou des blessés. Après tout, "nous sommes en guerre", n'est-ce pas ? Et la guerre, ce sont des morts et des blessés.
Mais voilà ! Le collectif "Covid 19 - Laissons les médecins prescrire" vient de rendre public, ces jours derniers, un nombre de morts, un chiffre qui fait froid dans le dos : 21 302 décès consécutifs à la vaccination dans l'Union européenne. Alors que du fait de "la haute capacité de mutation du virus", "l'espoir d'une immunité collective par une augmentation du nombre de vaccinés est totalement vain", dixit le professeur Montagnier, tout de même prix Nobel de médecine. Et alors, aussi, que la mortalité de la maladie (au-dessous de 1 % de la population) ne mérite certainement pas de terroriser les peuples, comme cela a été fait de manière vraiment irresponsable.
Le 11 juin dernier, le professeur Mc Cullough disait : "Il y a en ce moment, aux Etats-Unis, plus de décès et de blessures causées par le vaccin que d'hospitalisations et de décès liés aux maladies respiratoires". C'est le même professeur américain qui déclarait, au moment où le nombre de décès consécutifs aux vaccins s'établissait à 9 000, que l'on avait eu, en quelques mois, "davantage de décès liés aux vaccins Covid qu'en 30 ans de vaccination". C'est lui qui soulignait enfin que, d'ordinaire, à 20 - 25 décès liés à une vaccination, on stoppait les injections sur l'être humain. Des propos de cette nature devraient faire réfléchir nos dirigeants. Eh bien ! non, il n'en est rien. Nous continuons à administrer ce produit, et nous augmentons même la cadence, "quoi qu'il en coûte" sans doute ...
Ce chiffre de 21 302 morts -qui n'est sûrement pas surévalué, c'est probablement l'inverse qui est vrai ! - mérite non seulement d'être mis sous les projecteurs, mais aussi d'être comparé aux statistiques de la mortalité liée au coronavirus dans les pays qui n'ont pas pris le risque insensé de concentrer leur politique sanitaire sur une injection qui n'a de vaccin que le nom, puisqu'elle n'empêche ni d'attraper la maladie, ni de la transmettre. Souvenons-nous ! La direction des affaires juridiques du ministère de la Santé -et M. Véran doit, sans aucun doute, beaucoup le regretter ! - n'écrivait pas autre chose dans
son mémoire au Conseil d'Etat du 28 mars 2021.
On a coutume de dire que comparaison n'est pas raison. Certes. Il n'empêche ! 21 302 morts du vaccin dans une Union européenne de 447 millions d'habitants, c'est quasiment 5 fois les 4 440 morts du virus dans cinq Etats asiatiques totalisant 192 millions d'habitants : Corée du Sud, Singapour, Taïwan, Hong Kong et Vietnam. Le rapprochement des chiffres interpelle et choque...
Il est urgent que les dirigeants de la vieille Europe, et donc de la France, prennent conscience de cette tragédie et mettent un terme à leur fuite en avant totalement déraisonnable. Je n'ose imaginer le réveil des peuples si des enfants, dont le tour arrive, viennent à perdre la vie sur l'autel de la vaccination.