Covid19 : 2020-2021, un an de recherche française, que reste-t-il ?

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Le Collectif citoyen, pour FranceSoir
Publié le 27 mars 2021 - 11:01
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Recherche française
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Covid19 : 2020-2021, un an de recherche française, que reste t il ?
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Il y a un peu plus d’un an, la crise COVID19 commençait en France.

Aussitôt les plateaux TV voyaient arriver en « pseudo vedettes » une équipe d' « experts et chercheurs ». Virologues, médecins, épidémiologistes et aussi « modélisateurs » qui se présentèrent souvent en « alarmistes » ou « donneurs de leçons» allant jusqu’à provoquer la colère des lecteurs : 

« Lors d'une séquence diffusée le 1er avril sur la chaîne française LCI, un médecin, chef de service à l'hôpital Cochin à Paris et un chercheur de l'Inserm, l'Institut français de la recherche médicale, évoquaient l'idée de tester un vaccin contre le coronavirus en Afrique. Leurs propos ont provoqué la colère et l'indignation de nombreux internautes. »

Qu’ont apporté la science et recherche française sur ces 12 derniers mois ?

A ce jour, aucune étude scientifique française de fond en 12 mois n’a vraiment amené d’information. 
Bien sûr, sans chercher à la comparer à la recherche américaine ou chinoise, mais simplement à celle de l’Arabie Saoudite, allemande ou indienne voire africaine. Première évidence.

Sur le plan des essais cliniques évoqués pendant des heures entières à la télé, une seconde évidence saute aux yeux :

  • Discovery, la seule étude où la France voulait prendre le leadership, louée de l’Inserm jusqu’au Président, s’est terminée en désastre. 
    La seule étude ayant fait parler d’elle, celle qui selon le Pr Raoult de « Fifi, Riri et Loulou », a tourné au ridicule . 
  • La seule étude étrangère retenue par le Ministre de la Santé s’est révélée être une escroquerie. (la fameuse étude de The Lancet).

Sur le plan des conseilleurs, ont été intronisés deux Conseils scientifiques avec un « incroyable record médical » se traduisant par l’absence de recommandation d’un traitement ou d’un seul produit en 12 mois.  Bien sûr cela omet la seule recommandation «  restez chez vous, prenez du Doliprane en cas de symptômes ».

Au niveau politique, cette science et recherche s’est traduite par une litanie de « décrets d’interdiction » accompagnée du dénigrement des médecins qui cherchaient à soigner ou à respecter leur serment d’Hippocrate et la mise à l’écart de l’IHU, de ses nombreux spécialistes accompagnés d’un des plus grands infectiologues mondiaux.

Dès février 2020, après 20 ans de « désert scientifique », la recherche étatique, Inserm en tête affirme de manière non négociable : « on a le produit »  - à savoir le remdesivir promu par le Pr Yazdanpanah l’un des membres du Conseil scientifique, directeur de la cellule REACTing. On se rappellera des propos du Pr Lina au Sénat : « on l’a inclus pour ne pas avoir de perte de chance pour les patients ».  Ce produit fort coûteux aux effets secondaires toxiques sera sorti de la liste des produits en octobre par l’OMS.

Puis à mi-2020  « la solution plasma » prônée par le Pr Lacombe « paraît très prometteuse ».

Pas de chance, ce sont avec le remdesivir les deux solutions qui se sont avérées les plus mutagènes donc dangereuses à moyen long terme avec Sars-coV2.

Les vaccins là aussi « une performance de choix »

La France est le seul grand pays qui a été incapable de sortir un vaccin. Ce qui n’empêche pas « ses scientifiques » de donner des conseils à la Chine et à la Russie.

Cependant, plus grave encore que l’incompétence et arrogance, c’est le cynisme intolérable de la recherche française qui transparaît.

Il s’illustre par cet échange d’avril 2020, où 2 chercheurs s'expriment :

«Si je peux être provocateur, est-ce qu’on ne devrait pas faire cette étude en Afrique, où il n’y a pas de masques, pas de traitement, pas de réanimation, un peu comme c’est fait d’ailleurs sur certaines études avec le sida, où chez les prostituées : on essaie des choses parce qu’on sait qu’elles sont hautement exposées. Qu’est-ce que vous en pensez?»

Nous sommes le 1er avril sur la chaîne d’information française LCI et le provocateur est un médecin-chef d’un centre de réanimation à Paris qui n’est impliqué d’aucune manière dans des essais cliniques en Afrique. Son interlocuteur, le chercheur Camille Locht, directeur de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) acquiesce:

«Vous avez raison et d’ailleurs nous sommes en train de réfléchir en parallèle à une recherche en Afrique.»

Au dela du fond odieux et inexcusable des propos, l’analyse est ridicule et s’est avérée prémonitoire : sans masques, sans traitement, avec des protocoles et ressources désuètes en réanimation, la France semblait bien placée pourtant pour être un bon terrain d’essai.

Sans oublier la recherche, sur le C1 inhibiteur, proposée par le pharmacien Dominique Cerdan qui s'est perdu dans les strates administratives malgré de nombreuses réunions - pendant ce temps, les Brésiliens, les Américains et les Suisses se sont mis au travail et font des études sur un traitement très prometteur. Comme il disait : "il n'y en avait que pour le vaccin".

A l’évidence, comme au cours des 20 dernières années, en 2020, l’INSERM a réfléchi et n’a absolument rien trouvé .

De son côté, l’Afrique elle, se réjouit d’avoir utilisé les traitements telle que l’hydroxychloroquine et « rigole » de la science recherche médicale française.  Comme disait le Pr Shouman, égyptien, hier lors d’une interview au sujet des traitements précoces et notamment de l’ivermectine : « Si notre recherche (ndlr : celle des pays en développement ou sous-développés) ne suffit et bien qu’ils fassent leurs propres études, mais qu’ils le fassent et vite, car à ce jour un médicament qui peut sauver 10% des vies dans le monde, cela peut représenter 1000 vies sauvées par jour » (ndlr : sur une base d’approximativement 10000 décès par jour dans le monde).

Mais il faut se rappeler  qu' «on a la Science et les médias que l’on mérite ». 

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