TRIBUNE - "Quand on a fait un mauvais choix, écrivait Retz, on est toujours tenté de s'en tirer par un choix pire encore". Le président Macron et ses soutiens auraient voulu illustrer l'actualité de la maxime du Cardinal qu'ils ne s'y prendraient pas mieux.
Voilà donc un pouvoir qui s'évertue, depuis des mois et des mois, à nier l'existence de traitements contre le Covid-19, après avoir écarté les médecins de la gestion de la pandémie à ses débuts, après leur avoir imposé ensuite une interdiction de prescription sans aucun précédent. Et tout cela pour faire le lit d'une vaccination de masse, d'une obligation vaccinale pour les soignants, préalable vraisemblable à une obligation étendue à l'ensemble de la population, quoi qu'en dise le préposé aux mensonges de l'avenue de Ségur. Et, pour couronner le tout, le pouvoir entend mettre en place un pass sanitaire pour accéder à certains lieux, en méconnaissance totale des principes républicains de liberté, d'égalité et de fraternité. Le pire choix...
Parce que "nous sommes en guerre", le conseil des ministres était donc réuni lundi soir - dans l'urgence absolue ! - quelques heures après le feu vert donné par le Conseil d'État au plan gouvernemental, à l'exception du refus du pass sanitaire pour les centres commerciaux de moins de 20 000 mètres carrés. La réunion du gouvernement ne pouvait décidément pas attendre mercredi matin ...
Dans les heures qui ont suivi, le chœur des brosses à reluire du pouvoir donnait de la voix. Ainsi, un chroniqueur patenté des plateaux de télévision ou des radios - médecin de son état, et non sans liens d'intérêt avec l'industrie pharmaceutique- s'époumonait sur la radio d'informations en continu du service public : "Il est sûr et magnifique ce vaccin !" Et, donnant dans l'injonction à rejoindre les centres de vaccination et le catastrophisme habituel, il lançait le chiffre de 50 000 contaminations par jour dès la première quinzaine d'août.
Ah ! Pour être sûr, il est sûr ce vaccin ! Aux États-Unis d'Amérique, plus de 9 000 décès liés au vaccin. En Europe, plus de 13 000 décès. En France, 820 décès au 3 juin (source : Agence nationale de sécurité du médicament). En France toujours, 694 AVC graves, 379 pronostics vitaux engagés, 209 paralysies de Bell graves, 46 syndromes de Guillain Barré. C'est cela un vaccin sûr ? Mais de qui se moque-t-on ?
Ah ! Pour être magnifique, il est magnifique ce vaccin ! Puisque "nous sommes en guerre" et que, de toute évidence, cette guerre est une guerre mondiale, est-ce trop demander aux serviteurs zélés du pouvoir que de regarder au-delà de nos frontières, là où la vaccination de masse a pris un temps d'avance ? En Israël, pays d'élection du Pfizer, et "quoi qu'il en coûte", le constat est très clair : 60 % des patients aujourd'hui contaminés, et gravement atteints, ont été doublement vaccinés. Ce qui fait dire, en toute logique, au Premier ministre de l'Etat hébreu : "Les vaccins à eux seuls ne régleront pas le problème". Au Royaume-Uni, terre de l'Astra Zeneca, 60 % des patients hospitalisés pour Covid sont également des patients complètement vaccinés. C'est cela un vaccin "magnifique" ? Encore une fois, de qui se moque-t-on ?
Les faits sont désormais autant d'arguments. Et, après avoir témoigné sous serment devant le Sénat américain,
le professeur McCullough le soulignait récemment sur FranceSoir. Les personnes vaccinées, comme les non vaccinés, peuvent attraper les nouvelles souches, "le vaccin n'a aucun effet sur elles, il est tout simplement obsolète à l'heure actuelle, (...) le vaccin ne fonctionne pas sur les nouveaux variants". Pour cette raison, "la vaccination n'est pas nécessaire pour retrouver une vie normale", d'autant qu'"au fur et à mesure que le virus mute, il devient progressivement moins virulent, moins dangereux".
Ces informations sont parfaitement connues au sommet de l'État. Et bien d'autres, sans nul doute. Le 12 juillet, sans que personne ne puisse le contredire, ou simplement le questionner - et les journalistes qui l'interrogent n'ont pas l'habitude de le harceler ! - le président Macron affirmait pourtant que le variant delta "s'engouffre dans tous les espaces non couverts par la vaccination", et proclamait sans l'ombre d'une hésitation : "Tous les vaccins protègent solidement contre le variant delta". Au mépris de la vérité et de la réalité ...
Depuis bien des mois, ce n'est pas à une gestion "sanitaire" de la pandémie que nous assistons, mais plutôt à une gestion politique. Les mois qui nous séparent du premier tour de l'élection présidentielle de 2022 vont être longs...