Inde : Covid et Ivermectine, suite
Article original publié sur le blog de Gérard Maudrux.
Il y a un mois, la totalité de nos « spécialistes Covid » et de la presse se ruaient sur l’Inde, comme les mouches sur le vinaigre. J’avais de suite pris le contrepied le 27 avril dans un billet, pour expliquer que d’une part leur situation épidémiologique (je ne parle pas de leur situation sanitaire, mauvaise, c’est un autre problème) n’était pas pire que la nôtre, au contraire, et d’autre part je disais qu’il fallait attendre un peu pour voir le résultat de l’utilisation de l’Ivermectine à grande échelle, face à une vague puissante, dont on disait en France (comme ici) que le pic ne serait pas atteint avant plusieurs semaines alors qu’il était déjà passé !
Qui avait raison ? Les alarmistes ? Les défenseurs de l’Ivermectine ? Le résultat est là, éclatant, indiscutable. Pourtant, pas un mot dans la presse, pas un mot de nos spécialistes. Personne ne se demande comment les indiens, avec moins de moyens, ont fait dix fois mieux que nous. Personne ne cherche à savoir pour les copier ou s’en inspirer.
Voici la courbe des nouveaux cas de Covid en Inde, dernière mise à jour publiée le 27 mai. On constate le pic des cas à la date que j’avais prévu, et non après plusieurs semaines comme annoncé, puis une chute extrêmement rapide. Cette chute est plus rapide que pour leur première vague qui avait été peu traitée, qui s’était étalée bien que moins forte. Et pourtant ils ont le variant indien, eux !
INDE
Lorsque les gouvernements de plusieurs États se sont mis à conseiller, voire à distribuer l’Ivermectine, on a assisté à une offensive de l’OMS qui a fait des communiqués disant qu’elle ne conseillait pas l’Ivermectine, et de Gilead arrosant le pays de Remdesivir à prix dérisoire sans que la communauté médicale internationale ne s’en émeuve, sachant pourtant ce médicament inefficace et dangereux. Il fallait contrer l’Ivermectine.
Le résultat est encore plus flagrant quand on compare les États qui traitent, et ceux qui ne traitent pas comme le Tamil Nadu, qui a décidé de suivre les consignes de l’OMS.
Voici les courbes dans des États qui traitent largement à l’ivermectine comme l’Uttar Pradesh, l’Uttarakhand et Dehli. Le premier est passé de 37 900 cas au pic à 3 100 cas, le second de 9 600 à 2 800 cas, le troisième de 28 400 à 1 500 cas. D’autres États comme le Maharashtra, le Rajasthan ou le Madhya Pradesh affichent les mêmes scores, proportionnels à l’importance de l’utilisation de l’Ivermectine.
À l’opposé, le Tamil Nadu, qui interdit le traitement, était à 11 000 cas quand les autres étaient à leur pic, et aujourd’hui il est à 35 100 cas (il semble avoir atteint un plateau).
Encore plus parlant, une courbe récapitulative :
Signalons que ces résultats portent sur plusieurs centaines de millions d’habitants (l’Uttard Pardesh, c’est 3 fois la France), et ne sont obtenus qu’avec les traitements précoces, dans un pays où 3 % de la population seulement a reçu ses deux doses de vaccins.
À l’inverse, en France, on se félicite de la fin de notre seconde vague, « grâce à la vaccination ». La comparaison des courbes et des pentes décroissantes est éloquente : 6 mois d’un côté versus 1 mois de l’autre. Pic à 56 000 cas le 3 novembre, pour 13 933 hier.
FRANCE
Ces courbes indiennes, leur traitement médiatique il y a 1 mois et maintenant, ces résultats, illustrent bien la grande manipulation de l’opinion française à propos des traitements possibles pour la Covid.
J’en profite pour vous remercier pour vos réactions au billet précédent qui m’ont touché, en espérant surtout qu’elles auront touché aussi l’Ordre des Médecins et le fera réfléchir quant à son attitude vis-à-vis de ceux qui essayent de traiter leurs patients. Je le répète, nous avons obligation de moyens, pas forcément de réussite. Ne pas essayer de traiter, et surtout empêcher les autres d’essayer de traiter est indigne de la profession, une faute, surtout de la part des donneurs de leçons de déontologie. Qu’ils regardent aussi ce que font les médecins ailleurs, et quels sont leurs résultats, résultats dont ils ne semblent pas vouloir chez nous.
Quant à vos propositions d’aides, merci également. Je n’ai pas accepté car rien ne se passera avant un an, et si vous investissez aujourd’hui, et que rien ne se passe avant des mois, vous vous poserez des questions. Nous en reparlerons quand l’occasion se présentera.
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