L’envers du décor 5 : connaissez-vous la généti-politique ? Coup de projecteur sur Philippe Berta

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Le Collectif citoyen, pour FranceSoir
Publié le 14 juillet 2021 - 20:25
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Philippe Berta, l'envers du décor
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Philippe Berta : l'envers du décor
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TRIBUNE - Qui est Philippe Berta, ce député qui nous parle en termes si élogieux des vaccins à ARNm ?

Lors de ce discours digne du cirage Kiwi, prononcé devant l’Assemblée en décembre 2020, Philippe Berta a qualifié l’arrivée des vaccins à ARN messager de « triomphe ».

Nous allons en découvrir un peu plus sur ce généti-politi-cien. Pour cela, nous allons remonter un peu le temps, avant l’arrivée de la COVID, mais également vous apporter des éclairages à la lumière de la situation actuelle.

Le 28 octobre 2019 avait lieu le scrutin public sur l'amendement n° 174 de Mme Trisse et l'amendement identique suivant à l'article 38 et État B de la seconde partie du projet de loi de finances pour 2020 dans la cadre de l’attribution du budget lié aux missions de recherche et d’enseignement supérieur.

Les amendements déposés en faveur de la recherche sur la maladie de Lyme visaient à l’attribution de lignes budgétaires pour l’INSERM et le CNRS notamment, ils ont été refusés par la majorité, mais pas que… Imaginez le scandale, s’il s’avérait qu’un député ayant participé à ce vote, ait un intérêt à agir lié à sa profession ou à ses fonctions en dehors de son mandat d’élu ... Un chercheur Inserm par exemple, qui aurait tout intérêt à bloquer ces amendements et flécher l’argent ailleurs. Avouez que cela serait une situation de conflit d’intérêt susceptible d’invalider ce vote. Heureusement que le gouvernement a eu la sagesse de créer la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique, la HATVP, pour éviter ce genre de situation embarrassante.

Car c’est grâce à ce genre d’institution et à sa vigilance que Philippe Berta n’a pas pu assister à cette séance, qu’il n’a pas pu prendre part au vote et qu’il n’a évidemment pas pu voter contre.

Mais attendez une minute : Philippe Berta était bien là, il a bien participé et il a bien voté contre !

Et pourtant, en analysant sa déclaration au titre de la transparence de la vie publique, on a la confirmation qu’il est toujours fortement lié à ses activités de recherche en génétique notamment. Il est en effet chercheur à l’Inserm et au CNRS, mais cela ne s’arrête pas là.

Car il est également membre du bureau d’Eurobiomed, une association qui regroupe professionnels de santé et industriels. Cette association possède un conseil scientifique dont le secrétaire général n’est autre que Pierre Dellamonica, membre de la SPILF et infectiologue au CHU de Nice, très proche des détracteurs de Lyme et des traitements contre la COVID.

Eurobiomed reçoit notamment des financements de BIORAD, une des entreprise fabricant les tests sérologiques pour Lyme et bien évidemment les tests COVID qui rapportent des milliards d’euros, le cours de son action a augmenté de 300% depuis 2019. On comprend mieux l’enthousiasme de Jean François Mouscadet, suite au choix de BIORAD, de produire les tests COVID en France, à Steenvoorde et on comprend mieux cette collusion entre le monde politique et son pass sanitaire qui multiplie les tests comme des petits pains et le monde industriel qui s’enrichit chaque seconde davantage

Mais Philippe Berta ne s’arrête pas en si bon chemin, car il est aussi actionnaire et dirigeant de la société Phylogene qui produit également des tests de dépistage Elisa et PCR. Vous noterez qu’il prend bien soin d’évoquer ces fameux tests dans son discours du 16 décembre 2020.

Ce nouveau revers contre les malades de Lyme avait un goût de réchauffé et nous rappelait l’intervention remarquée d’un autre « expert » qui aime le mélange des genres et les Maserati. Jean Louis Touraine avait déjà enterré la loi sur la maladie de Lyme il y a quelques années et nous ne sommes donc pas étonnés de découvrir les liens entre ces deux élus, qui ont notamment été co-rapporteurs de la récente loi sur la bioéthique.

Vous aurez donc aisément compris que Philippe Berta, tout comme Jean Louis Touraine en son temps, et leurs amis de la SPILF n’ont aucun intérêt à voir une véritable recherche bien menée sur la maladie de Lyme, ni sur la COVID qui remettrait en cause leur petite entreprise qui ne connaît pas la crise. D’autant plus que Philippe Berta soutient l’emploi des biomédicaments qui entrent dans de nombreux traitements contre des pathologies qui ne sont, en réalité, que les conséquences de la maladie de Lyme, ou de ce qui va bientôt se démocratiser sous le terme de COVID-long.

Comme vous l’avez noté, Philippe Berta est un généti-politi-cien. Nous venons de voir qu’il excelle dans le discours politique et collectionne même les bons points de Jean Castex himself. Mais c’est maintenant au généticien et au médecin que nous souhaitons nous adresser, avec cette simple question : Monsieur Berta, qui est Gurushankar Chadramouly ?

Car il serait intéressant de savoir si le député qui a pris, le 8 avril 2020 la tête du groupe de travail parlementaire sur la recherche sur le Covid-19, a pris connaissance d’une publication du 11 juin 2021, indiquant la capacité du corps humain, à transcrire dans l’ADN, des segments d’ARN par l’action de polymérases. Ces travaux, publiés dans Science Advances, sont le fruit d’une équipe de l’Université Thomas Jefferson et ils mettent fin au dogme selon lequel les polymérases ne fonctionnaient que dans un seul sens, sauf en cas d’action d’un rétrovirus comme celui du SIDA.

Cette découverte, qui implique la possibilité que les vaccins ARNm actuellement imposés par matraquage incessant des médias, des autorités et des professionnels de santé, peut réécrire notre ADN de manière irrémédiable. Mais bizarrement, Philippe Berta semble avoir perdu son éloquence. Il est vrai que ses yeux doivent tourner comme des rouleaux de machine à sous, façon Tex Avery, à la lumière des retombées importantes de la vaccination que certains, comme des avocats israliens, n'ont pas hésité à qualifier de "génocide", terme est composé de "génos" signifiant espèce en grec et "cide" venant du terme latin caedere ou massacrer. La campagne de vaccination massive aurait-elle comme dessein de modifier notre espèce en réécrivant notre ADN ?

À bientôt pour de nouvelles révélations.

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