Les injections médiatiques et leurs anticorps
CHRONIQUE - La chronique que je livre aujourd'hui aux lectrices et aux lecteurs de FranceSoir est le fruit des observations que j'ai pu faire au cours des derniers jours, dans les moments ordinaires de la vie ou par mes lectures.
L'objectivité à géométrie variable de TF1
Vendredi dernier, je regarde le journal de 20 heures de TF1. Avec stupéfaction, je vois Anne-Claire Coudray disséquer avec Samira El Gadir la reprise épidémique intervenue en Israël. Bien entendu, le téléspectateur a immédiatement droit à la référence aux "complotistes", destinée à jeter le discrédit sur toute thèse qui n'est pas conforme à la pensée officielle.
Alors que l'on fait état d'un ratio de 40 % de vaccinés dans les nouvelles contaminations intervenues dans l'État hébreu qui a massivement vacciné sa population, les deux consœurs s'en donnent à cœur joie pour démontrer que cela concerne moins de 300 personnes par jour. Jusque-là, rien à dire ou à redire. Après tout, il est très naturel de rapporter un nombre de malades à une population globale. Et, pour l'avoir fait, je ne saurais jeter la pierre aux journalistes.
Là où le bât blesse, c'est que la même situation se présente en Angleterre, et dans d'autres proportions ! Le mardi précédent, le professeur Raoult avait ainsi indiqué - dans sa vidéo hebdomadaire - qu'outre-Manche, en dépit de la vaccination, 10 000 nouvelles contaminations intervenaient chaque jour, dont 20 % parmi les personnes vaccinées. Bien sûr, pas un mot de cette situation sur TF1. Le chiffre de 23 000 contaminations quotidiennes serait désormais atteint.
Et puis, si l'on a quelque mémoire, rappelons-nous l'apocalypse qui était annoncée aux téléspectateurs pour dépeindre la situation brésilienne. En ce temps-là, pas si éloigné, les mots n'étaient pas assez forts pour stigmatiser la gestion de la pandémie au Brésil. A aucun moment, le nombre de morts n'était rapproché de celui de la population. Il est vrai que, par million d'habitants, le nombre des décès en France n'était pas très éloigné de celui du Brésil ...
Même vacciné, on peut mourir du Covid-19
La vie de tous les jours, ce sont aussi les rencontres que l'on peut faire, et qui sont occasion d'échanges. Et, en cette période de pandémie, un sujet vient immédiatement dans la discussion : la vaccination. Là, il n'est plus question de secret médical. Les gens, comme on dit, vont droit au but : "Êtes-vous vacciné ?" Sur le sujet, point de doute, l'information à sens unique produit ses effets. Une véritable chape de plomb règne sur notre pays.
Il suffirait de faire un sondage pour en avoir la désolante confirmation. Bien peu nombreux sont les Françaises et les Français qui savent que les vaccins utilisés ne sont pas des vaccins de type traditionnel, qu'ils n'ont obtenu qu'une autorisation de mise sur le marché conditionnelle. Encore moins nombreux sont nos compatriotes au courant des effets indésirables graves, voire des décès causés par la vaccination. Une interlocutrice me disait néanmoins que le mari d'une amie, âgé de 65 ans, avait passé trois jours en réanimation après avoir été vacciné, et qu'il avait encore du mal à se déplacer et à marcher.
Et si vous expliquez à des personnes vaccinées qu'elles peuvent être rattrapées par la maladie, et même être exposées à une forme grave, voire perdre la vie, alors deux réponses vous sont données. Ou bien : à quoi ça sert d'être vacciné ? Ce qui ne manque pas de logique. Ou alors : la vaccination évite les formes graves. Cette seconde réponse étant exactement la reprise du discours gouvernemental, répété à longueur de temps par des médias que l'on a connus moins conformistes, et qui ne disent surtout pas que, par le traitement de la maladie dès l'apparition des premiers symptômes et au moyen de vieux remèdes, au surplus peu onéreux, les formes graves de la maladie peuvent aussi être évitées.
Le diagnostic du professeur Raoult : une mortalité comparable après la vaccination
Comme je l'écrivais ces jours-ci, dans ma réponse à un contradicteur, il convient donc de démontrer, et démontrer encore.
De ce point de vue, il faut saluer à sa juste valeur le travail du professeur Raoult qui, chaque semaine, livre à l'opinion des informations du plus grand intérêt. Par sa vidéo du 29 juin, on apprend ainsi que l'IHU Méditerranée Infection vient de réaliser une étude portant sur 570 patients contaminés, en dépit de leur vaccination. 10% d'entre eux ont dû être hospitalisés, 7 sont passées en réanimation et 8 sont décédés.
Le professeur marseillais "n'a pas l'impression que la part des vaccinés parmi nos positifs soit radicalement différente de celle des non-vaccinés". Il observe que "la mortalité est comparable à celle que nous avions chez les gens non vaccinés", que "les gens qui meurent sont de la même population : ce sont des sujets très âgés ou des sujets qui ont une espérance de vie très faible", que "cette maladie tue des gens de plus de 65 ans qui ont des facteurs de risque associés, ou des gens de 75 ou 85 ans qui ont une espérance de vie très faible. Ce n'est pas une maladie qui va tuer des enfants".
Il en tire trois leçons : "ça ne mérite pas un affolement ; il faut soigner les personnes, en particulier les personnes âgées ; il faut vraiment tester les molécules anodines comme l'ivermectine, l'hydroxychloroquine, en particulier dans ces épisodes-là et dans les EHPAD". Et il déplore que les demandes d'essai thérapeutique dans les EHPAD aient été refusées, ce qui est à mes yeux un scandale et une honte.
Le pompon !
Palme de ce tour d'horizon, la déclaration du PDG français du laboratoire Moderna, Stéphane Bancel, indiquant que 40 à 50 % des personnes doublement vaccinées risquent une contamination au variant indien à l'automne prochain.
Et, pour clore, cette initiative d'un pharmacien choletais proposant un débat télévisé à son collègue Véran, "Docteur en médecine" et "en position temporaire de ministre des Solidarités et de la Santé". Bien entendu, M. Véran fera celui qui n'a pas entendu. Quand on est sûr de sa thèse, on ne craint pas le débat. Mais quand on a fait du mensonge d'État une méthode de gestion de crise, on le fuit délibérément.
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