Parcours d'un Covidé - en colère contre l'Ordre des médecins, il agit avec BonSens.org

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Jaques Dante, pour FranceSoir
Publié le 11 mai 2021 - 20:23
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Vitamine D
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TRIBUNE - À 60 ans, je tenais à témoigner de mon expérience Covid et de mon dépôt de plainte contre l’Ordre des médecins.
Je laisse ce témoignage anonyme afin d’éviter que les médecins qui m’ont soigné ne soient inquiétés.

L'origine

Fin février 2021, j’ai reçu l’appel d’amis un vendredi pour me prévenir qu’ils venaient d’être diagnostiqués positifs au Covid 19 - variant anglais. Ils avaient une fièvre de 38°C et étaient très fatigués. Etant donné que je les avais côtoyés le mercredi, j’avais des chances d’être contaminé aussi. Le samedi s’est bien passé mais le dimanche, j’ai commencé à éprouver une petite fatigue. Le lundi matin 38° de fièvre et grosse fatigue. J’ai alors compris que j’avais été contaminé. 

J’ai aussitôt téléphoné à mon généraliste pour savoir quoi faire. A sa question « Qu’est-ce que vous avez comme médicaments à la maison ? » j’ai répondu hydroxychloroquine, azithromycine, ivermectine, effizinc, singulair, vitamine C et D.

Prévoyant, je m’étais procuré ces médicaments en avril 2020 au cas où : j'avais récupéré la liste des médicaments sur internet, d'après mes souvenirs en Australie pour l'Ivermectine/Azithromycine/Singulair/Effizinc et  Hydroxychloroquine, Azithromycine et le traitement du Pr Raoult - merci professeur - puis acheté les médicaments en pharmacie, en France et en Italie.

Il m’a dit : « Si j’étais vous je prendrais tout ! ».

Je lui ai demandé : « Mais quand ? Maintenant ? Avec quelle posologie ? ».

Il m’a répondu : « On n'en sait rien, prenez la posologie du Pr Raoult, elle est sur internet, je n’en sais pas plus ».

Face à sa réponse surprenante, j’ai commencé à réaliser que ma vie pouvait être en danger. J’ai donc appelé un médecin à Paris que je connais pour demander conseil. Il m’a dit de commencer immédiatement à prendre l’ivermectine (4 comprimés en 1 seule prise), Azithromycine 500 mg, Zinc (15mg), vitamine D et C.

J'ai continué le traitement comme suit avec les symptômes suivants :
Mardi :  Azithromycine 250 mg, Zinc (15mg), vitamine D et C. Terribles maux de gorge le soir, pire qu’une angine.
Mercredi : Hydroxychloroquine (200 mg x 3), Azithromycine 250 mg, Zinc (15mg), vitamine D et C.
Mercredi soir : plus de goût ni d’odorat (incapable de faire la différence entre une cuillerée de moutarde et une cuillerée de confiture). Grande fatigue et 38.5° de fièvre.
Jeudi / vendredi / samedi : Hydroxychloroquine (200 mg x 3), Azithromycine 250 mg, Zinc (15mg), vitamine D et C. Grande fatigue, maux de ventre et 38.5° de fièvre.
Nuit de samedi à dimanche : difficultés à respirer, sensation terrible de manquer d’air.
Dimanche fin de matinée, je rappelle mon contact médecin pour décrire mes nouveaux symptômes. Le diagnostic tombe : le virus attaque les poumons. Il faut prendre d’urgence mon taux d’oxygénation, me mettre sous corticoïdes, et remplacer l’antibiotique Azithromycine par un macrolide à plus large spectre, des céphalosporines de 3e génération et me faire faire des piqures d'anticoagulants.

Je cours à la pharmacie le dimanche après-midi et j’achète un oxymètre que j’essaye immédiatement : 87 %.
Je suis en « hypoxie heureuse » ! C’est la particularité du Covid : on peut s’étouffer sans s’en apercevoir.

Je prends immédiatement mes trois comprimés de Solupred (corticoïdes) dans la voiture sur le parking de la pharmacie et j’inspire plusieurs fois de l’INNOVAIR 100. 
Ô miracle, deux heures après je n’étais plus oppressé. Le taux d’oxygène était remonté au-dessus de 90%.

Je prends un peu d’anis pour supprimer les maux de ventre car il parait que l’anis empêche le Covid d’attaquer les parois de l’intestin d’après un médecin.
Ça a fonctionné ! Quelques heures après, mes maux de ventre avaient disparus !  

J'ai reçu un extracteur d’oxygène deux jours après. Cette aide supplémentaire a été vraiment la bienvenue, surtout la nuit. Il m’arrivait de m’endormir avec les petits tuyaux d’oxygène dans le nez, ce qui m’évitait d’être réveillé essoufflé à cause des apnées du sommeil que me causaient le Covid (je n’avais jamais eu de problème auparavant).

J’ai arrêté les corticoïdes (Solupred) au bout d’une semaine mais après quelques jours les symptômes sont réapparus malgré l’inhalateur INNOVAIR. J’ai maintenu les cachets de corticoïdes pendant deux semaines supplémentaires ainsi que le respirateur quelques heures par jour.

Mon scanner des poumons au bout de trois semaines présentait des taches blanches mais d’après les médecins rien d’irréversible. Le gout et l’odorat sont revenus progressivement après deux semaines, je suppose grâce aux médicaments pris au début puis tout au long de l’attaque du Covid.

J'ai fini le traitement avec trois jours d'ivermectine un jour sur deux.

Aujourd’hui, deux mois après les premiers symptômes, je suis sorti du tunnel. Je n’ai quasiment pas de séquelles à part une petite perte de la mémoire court terme : je n’arrive toujours pas à mémoriser plus de trois éléments dans une liste alors qu’avant j’avais une mémoire d’éléphant. Il semble que ça s’améliore doucement.

 

Maintenant c’est l’heure des comptes !

J’en veux profondément au système de santé et particulièrement à l’Ordre des Médecins qui n’a pas diffusé à mon généraliste l’information sur les traitements qui pouvaient sauver ! J’ai été complètement délaissé par le « meilleur système de santé du monde » comme s’en gargarisaient les politiques avant la crise et par l’Ordre des médecins qui à mon sens n’a pas rempli la mission qui lui a été confiée par la loi.

De surcroît, en tombant sur le rapport de la Cour des comptes, j’ai appris que cette organisation obscure pour nous patients nous coutait la bagatelle de 85 millions d’euros par an !! Ils seraient assis sur un pactole de 152 millions d’euros de réserve et un patrimoine de 110 millions d’euros. Combien de lits de réanimation pourrait-on ouvrir avec ce pactole prélevé indirectement sur le prix de nos consultations ?

Pour remplir ses missions de « contribution à la promotion de la santé publique et à la qualité des soins », qui nous coûte 85 millions d’euros par an, cet « Ordre » des médecins ne devait-il pas être pragmatique en début d’épidémie (comme on le fait quand on est « en guerre » et que les gens meurent..) en réalisant une étude rapide des traitements prescrits par des vrais médecins de terrain qui semblaient sauver des vies ? Non, ils n’ont rien fait puisque mon généraliste un an après le début de l’épidémie n’a pas été informé de ce qu’il fallait m’administrer pour me sauver !! 84 millions d’euros de dépensés par an pour finalement être obligé de devenir son propre médecin en 24 h par internet afin d’essayer d’éviter le cimetière ou de se faire piquer au Rivotril ! Bravo le « meilleur système de santé du monde », quel pays !

D’après la presse, il parait même en plus que cet Ordre des Médecins a même menacé d’interdiction d’exercer les médecins de terrain qui arrivaient à sauver des vies !!! Si ce fait est vérifié par les futures enquêtes judiciaires, j’espère que la justice qualifiera ces faits de criminels !

Combien de personnes sont mortes car on préférait leur injecter du Rivotril plutôt que d’essayer de les soigner avec ces médicaments qui semblaient réellement sauver, en prétextant qu’ils pouvaient « éventuellement » présenter quelques effets secondaires chez certains patients ? Mais on marche sur la tête ! Mourir pour mourir, il valait certainement mieux essayer de se soigner avec de l’hydroxychloroquine, de l’azithromycine et de l’ivermectine etc . même s’il y existait un petit risque d’effets secondaires plutôt que de se faire injecter du Rivotril qui lui tuait avec certitude.. non ? Moi j’ai choisi ces médicaments et non le Rivotril et je suis toujours là aujourd’hui !! Qui sont ces gens qui ont pris une telle décision entrainant la mort de nombreux malades ? Pourquoi n’a-t-on pas entendu l’avis de cet « Ordre » qui nous coute 85 millions d’euros par an et est le garant notamment de la « qualité des soins » sur ce sujet ?

Alors que nous étions et nous sommes en « guerre » contre ce Covid, pourquoi l’Ordre des médecins n’est-il jamais intervenu à la TV à la place des commerciaux de laboratoires pharmaceutiques VRP qui cassaient systématiquement les informations sur les médicaments qui semblaient réellement soigner sur le terrain ? Ces commerciaux VRP préféraient assurer la promotion de nouveaux médicaments coûteux dont l’efficacité et la non-dangerosité n’étaient pas prouvées contrairement au médicaments utilisés sur le terrain. Les chaines de TV les laissaient faire, semaine après semaine, les actions de ces fournisseurs de médicaments montaient semaine après semaine et les caisses de notre pauvre Sécurité sociale se vidaient semaine après semaine !

Pourquoi cet Ordre, contributeur à la santé publique, n’a pas donné son avis pendant cette période de guerre Covid sur les « études randomisées » de technocrates et de commerciaux VRP uniquement menées sur les nouveaux médicaments très cher pendant que les gens mourraient ? N’était-ce pas le rôle de ce contributeur à la promotion de la santé publique et de la qualité des soins de dire au gouvernement :

« Oh Mesdames Messieurs du Gouvernement, des médecins de terrain ont trouvé le moyen de soigner avec tel et tel médicament. Il faut diffuser l’information d’urgence pour essayer de sauver le maximum de nos concitoyens ! Il faut donner ces médicaments à tous et surtout à ceux à qui vous projetez une injection au Rivotril qui va à coup sûr les tuer ! » .

Pourquoi l'Ordre des médecins, garant aussi des bonnes pratiques des médecins, semble avoir empêché les médecins de ville de soigner les pneumonies atypiques cliniquement diagnostiquées dans les règles de l'art, c'est à dire au plus tôt, avant le dixième jour, au même titre que les pneumonies post-grippales ?  Si ce fait est vérifié, est-ce que ça ne constitue pas au minimum une perte de chance ou absence de soins pour les malades de devoir attendre un scanner ou une hospitalisation en catastrophe pour en avoir la preuve et du coup de ne pas bénéficier immédiatement de soins attentifs avec des médicaments usuels, peu coûteux, sûrs et ayant une AMM dans ces indications ?

Que se serait-il passé si je n’avais pas eu les médicaments chez moi dès la première semaine et si je n’avais pas eu le réseau relationnel pour me soigner lorsque je commençais à éprouver des difficultés à respirer ? Combien de personnes sont décédées étouffées à cause de ce manque d’information sur les traitements qui soignent ?

C’est pourquoi, lorsque j’ai appris l’excellente initiative de l’association www.BonSens.org  de récolter les données sur les traitements à la maison qui soignent du Covid afin d’informer les médecins et les malades, j’ai rempli leur questionnaire  https://bonsens.info/plaintes-collectives/ et j’ai décidé d’écrire texte pour raconter mon expérience et donner mon avis.  

J’ai aussi décidé de participer à la plainte collective contre l’Ordre des Médecins disponible sur leur site afin de savoir pourquoi cet « Ordre », que j’imaginais au service de la santé des Français, n’a pas informé mon généraliste des traitements que je devais prendre pour essayer de m’éviter de finir en réanimation voire au cimetière ! Je veux savoir !

Sur le même site ces avocats ont aussi organisé des plaintes collectives pour les médecins et les familles qui ont perdu un proche s’ils souhaitent comme moi que la justice enquête !

Il faut absolument profiter de cette initiative de cette association BonSens.org et de ce groupe d’Avocats et déposer massivement des plaintes (familles en deuil, médecins, malades mal soignés) afin de savoir ce qui s’est passé pour peut-être arriver à faire corriger les défaillance du « meilleur système de santé du monde ».  Plus jamais ça, plus jamais autant de Français et de Françaises morts à cause d’un virus alors que des médecins de villages et de villes avaient trouvé des moyens de soigner ! Ils m’ont soigné !  

Enfin, je voudrais sincèrement remercier ces médecins qui ont bravé les menaces de sanctions de l’Ordre des médecins afin de m’éviter de mourir étouffé par le Covid. Je n’oublierai jamais ces nuits à me réveiller toutes les deux heures en sentant que j'allais m’étouffer avant de reprendre un Solupred et me jeter sur mon appareil à oxygène.

Heureusement que cette France souterraine de la résistance et du courage existe toujours comme en 1940 !


Voir aussi : le documentaire "Mal traités"

Mal-traites-documentaire-CoVid-19 from Stéphane GAYET on Vimeo.

 

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