35 heures, retraite, chômage et éducation : Emmanuel Macron précise son programme

Dans une interview accordée au journal "L'Obs" et publiée mercredi, Emmanuel Macron précise les principales mesures de son programme économique. L'ancien ministre de l'Économie détaille ses souhaits concernant les 35 heures pour les jeunes mais également le chômage, la retraite et l'éducation.

Emmanuel Macron qui se prononcera sur sa candidature à l'élection présidentielle d'ici au 10 décembre a, dans une interview publiée mercredi 9 par L'Obs, dévoilé quelques propositions économiques pour la France. Dans cet entretien l'ex-locataire de Bercy confie qu'il reste favorable à la conservation d'une durée légale du travail. Le fondateur du mouvement En Marche! affirme notamment que"quand on est jeune 35 ce n'est pas long".

Dans le reste de cet entretien, Emmanuel Macron déclare: "je ne crois pas du tout aux propositions de la droite de retour généralisé aux 39 heures payées 35. Il faut conserver une durée légale, un socle, mais laisser ensuite aux branches le soin de la moduler s'il y a des accords majoritaires". Il ajoute: "il faut aussi s'adapter aux individus. On peut ainsi imaginer que les branches professionnelles négocient une possibilité pour les salariés qui le souhaiteraient de travailler moins à partir de 50 ou 55 ans: 30 heures, 32 heures, pourquoi pas ?". L'ancien ministre de l'Économie souhaite ainsi mettre en place "plus de souplesse, plus de flexibilité". Dans cette interview, il s'exprime aussi sur les retraites mais également le chômage ou l'éducation. 

Concernant l'âge de la retraite, Emmanuel Macron déclare qu'il: "faut pouvoir moduler selon les individus et les situations". Niveau chômage, il souhaite protéger des soucis de la vie professionnelle: "ceux qui aujourd'hui ne sont pas couverts" ou bien "ceux qui sont au régime de la micro-entreprise ou les indépendants". Du côté de l'éducation, Emmanuel Macron veut que les écoles en difficultés soient dotées de: "beaucoup plus de moyens et beaucoup plus d'autonomie" et que les professeurs soient "beaucoup mieux payés et reconnus".

A propos de la présidentielle le député PS Richard Ferrand, secrétaire générale d'En Marche!, a déclaré "ce qui est certain c'est que nous sommes prêts". Une réponse du principal interressé est attendue d'ici au 10 décembre.