Alpes-Maritimes : le plan Vigipirate élevé au niveau "alerte attentat"
Suite à l'agression à Nice mardi de trois militaires en faction devant un centre communautaire juif par un homme de 30 ans, Moussa Coulibaly (aucun lien de parenté avec Amedy Coulibaly l'auteur de prise d'otages de la porte de Vincennes), le niveau d'alerte du plan Vigipirate a été relevé au plus haut.
Manuel Valls l'a annoncé ce mercredi lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. "Je viens de décider, comme en Ile-de-France depuis quatre semaines déjà, de passer dans les Alpes-Maritimes le plan Vigipirate au niveau +alerte attentat+" a précisé le Premier ministre.
"Il faut que tous les moyens soient mis en place au moment où, peut-être, il y a des complicités liées à l'auteur de cette agression" a-t-il poursuivi devant les députés. Manuel Valls a également rappelé que 830 sites sensibles étaient surveillés en France, dont 30 à Nice. Cette mesure avait été réclamée par le député de cette circonscription, Eric Ciotti le 19 janvier dernier.
Ce plan de lutte contre le terrorisme implique une plus grande surveillance des lieux considérés comme des cibles potentielles. Plus concrètement, le stationnement de véhicules devant les établissements scolaires est interdit. Les sorties scolaires sont également repoussées jusqu'à la levée de ce niveau d'alerte. De nombreux policiers et militaires vont être également déployés en renfort des effectifs habituels. Les contrôles d'identité inopinés seront également renforcés.
Interrogé sur la personnalité de Moussa Coulibaly, Manuel Valls a indiqué que l'auteur présumé de l'attaque, qui a été interpellé peu après les faits, avait présenté à la fin 2014 des "signes de radicalisation" portés à la connaissance du renseignement intérieur, ce qui avait entraîné sa surveillance lors de ses déplacements.
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