Attentat en Isère : pour François Hollande, "l'émotion ne peut pas être la seule réponse"
"Je suis sorti du Conseil européen qui a commencé dès qu'on apprenait l'attentat qui a eu lieu ce matin à Saint-Quentin-Fallavier. Cet attentat, c'est un véhicule conduit par une personne, peut-être accompagnée d'une autre, et qui, à vive allure, se projette sur cet établissement classé Seveso et contenant des bouteilles de gaz".
"L'intention ne fait pas doute, c'est de provoquer une explosion. L'attaque est de nature terroriste dès lors qu'il a été retrouvé un cadavre décapité avec une inscription. Au moment où je vous parle, il y aurait un mort et deux blessés".
"Le ministre de l'Intérieur s'est rendu sur place avec le procureur. L'individu suspecté d'avoir commis cet attentat a été arrêté et identifié. Les sites Seveso sont protégés davantage, pour prévenir toute action".
"Le ministre de l'Intérieur va s'exprimer juste après (moi) pour donner les informations utiles, et rien que les informations utiles car l'enquête est en cours et a été confiée au parquet antiterroriste".
"Dans ces moments, il faut d'abord avoir une expression de solidarité à l'égard de la victime. Cette solidarité, elle m'a été adressée au Conseil européen de ce matin. Chacun se souvient de ce qui s'est passé dans notre pays, pas seulement dans notre pays".
"Il y a de l'émotion, mais l'émotion ne peut pas être la seule réponse: c'est l'action, la prévention, la dissuasion, ne pas céder à la peur, jamais, ne pas créer de divisions inutiles, de suspicions qui seraient intolérables. C'est de faire le travail que les Français attendent de nous, les protéger, établir la vérité et éradiquer les groupes ou individus responsables de tels actes".
"Je vais quitter le Conseil européen et tiendrai un conseil restreint à l'Elysée cet après-midi à 15h30. Nous aurons à ce moment d'autres informations et prendrons d'autres mesures".
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.