EN DIRECT. Attentat en Isère : Rhône-Alpes en Alerte Attentat pendant 3 jours, annonce François Hollande

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MM
Publié le 26 juin 2015 - 13:32
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Saint Quentin Fallavier Police
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©Emmanuel Foudrot/Reuters
L'usine Air Products à Saint-Quentin-Fallavier où s'est produit l'attentat ce vendredi matin.
©Emmanuel Foudrot/Reuters
Un attentat possiblement islamiste s'est déroulé ce vendredi matin vers 10h à Saint-Quentin-Fallavier, dans l'Isère. Une voiture aurait provoqué une explosion en percutant des bombonnes de gaz dans une usine. Un corps décapité a été retrouvé à proximité des lieux de l’attentat, des drapeaux djihadiste également.

Fin de ce direct sur l'attentat en Isère. Merci de l'avoir suivi. Vous pouvez retrouver ici la synthèse des évévements de la journée, et continuer à suivre l'actualité sur FranceSoir.fr.

18h32:

Comme le soulignent plusieurs spécialistes, cet attentat, bien que non revendiqué, intervient à une date proche du premier anniversaire de la proclamation du califat de l'Etat islamique, le 29 juin 2014. Une concomitance qui inquiète notamment l'Espagne, qui vient d'annoncer rehausser son niveau d'alerte antiterroriste.

"De manière provisoire (...) l'activation du niveau quatre sur cinq, un niveau élevé, a été décidée", a ainsi révélé le ministre espagnol de l'Intérieur Jorge Fernandez Diaz. Le responsable a ainsi notamment évoqué les trois attentats qui ont frappé ce vendredi la France, la Tunisie et le Koweït.

 

18h06:

François Hollande vient de publier sur son compte Twitter officiel un message appelant à "l’unité, le rassemblement et la capacité de la Nation à faire face qui permettront de lutter contre le terrorisme avec efficacité".

 

17h58:

Des unités d'élite de la police sont toujours entrain de perquisitionner l'appartement de Saint-Priest, dans la banlieue lyonnaise, où vivait Yassin Salhi. Sur place, des journalistes relatent que les volets sont clos et de nombreux membres des forces de l'ordre toujours déployés.

L'accès à l'immeuble est totalement interdit, même pour les habitants qui doivent patienter avant de pouvoir rentrer chez eux.

 

17h42:

Le président François Hollande et son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi, dont le pays a aussi été la cible d'un attentat ce vendredi, expriment "leur solidarité face au terrorisme". Lors d'un entretien téléphonique, "les deux présidents ont exprimé leur solidarité face au terrorisme et leur intention de poursuivre et intensifier leur coopération dans la lutte contre ce fléau", détaille un communiqué publié par l'Elysée.

 

17h12:

Déjà surveillé depuis 2006, Yassin Salhi a également fait l'objet de deux notes de la DGSI s'alarmant de sa radicalisation, dévoile RTL. Il y était, ainsi que deux de ses amis, décrit comme un "musulman dur" et les documents soulignaient ses "absences régulières et pour des périodes longues estimées à 2 ou 3 mois sans qu'il soit possible de dire où il se rend".

Salhi organisait également régulièrement des réunions à son domicile où il recevait des hommes parfois vêtus de treillis militaires et "dont les conversations parfois menées sur le palier de l'appartement faisait référence au djihad et au Mali", avance RTL. Pour autant, la radio assure qu'il ne faisait pas l'objet d'une "vraie" surveillance renforcée.

 

16h51:

Lors de son allocution, à la sortie du Conseil restreint au Palais de l'Elysée, François Hollande a également révélé que "cet attentat a fait une victime, un homme de 50 ans qui a été lâchement assassiné".

"Il y a eu deux blessés légers lorsque le véhicule s'est fracassé contre des bonbonnes destinées à exploser. L'individu, présumé responsable, a été interpellé par des pompiers particulièrement courageux. Je veux leur rendre hommage ici. Toute la question est de savoir s'il y a des complices. L'enquête le dira", a également déclaré le président de la République.

 

16h46:

A la sortie du Conseil restreint convoqué après l'attentat contre une usine de gaz industriels dans l'Isère, ce vendredi, François Hollande a annoncé que le plan Vigipirate va être porté à son niveau maximum ("Alerte Attentat") en Rhône-Alpes pendant les trois prochains jours. Il s'agit de sécuriser les lieux publics et les sites industriels, a souligné le président de la République.

 

16h41:

Yassin Salhi, le terroriste présumé, aurait agi seul "dans la commission des faits", selon des sources proches de l'enquête citées par France TV info. La piste d'éventuels complices en France ou à l'étranger l'ayant aidé dans la préparation de l'attaque de l'usine de Saint-Quentin-Fallavier n'est toutefois pas écartée.

 

16h23:

L'homme décapité retrouvé après l'attentat perpétré contre une usine de l'Isère ce vendredi matin serait le patron du terroriste présumé. Ce dernier travaillait en effet pour un prestataire d'Air Products, le site attaqué, qui serait l'entreprise dont la victime était gérant.

 

16h17

A ce stade, au moins trois personnes sont en garde à vue suite à l'attentat perpétré ce vendredi matin contre une usine de gaz industriel située dans l'Isère.

Le premier est le terroriste présumé en personne. Bernard Cazeneuve l'a identifié comme étant un certain Yassin Salhi, 35 ans, et habitant la région. Lors de l'attaque, il a été maîtrisé par un pompier, ce qui a permis son interpellation. Si son casier judiciaire est vierge, il était néanmoins connu des services de renseignement et signalé par une fiche "S" (pour "Sûreté d'Etat").

La femme du terroriste présumé est également en garde à vue. En début d'après-midi de ce vendredi, les policiers ont perquisitionné le domicile du suspect où se trouvaient sa femme et leurs trois enfants. "Ce n'est pas possible, mon mari est un homme normal", a-t-elle déclaré aux enquêteurs.

Un troisième individu serait également toujours en garde à vue. Il s'agirait du conducteur d'un véhicule qui a été repéré en train de faire des allers-retours près de l'usine de Saint-Quentin-Fallavier. Il a été retrouvé grâce au numéro de sa plaque d'immatriculation et rapidement arrêté.

 

16h03:

L'Allemagne et l'Espagne affichent leur soutien à la France suite à l'attentat perpétré ce vendredi matin contre une usine de l'Isère.

"Nous condamnons dans les termes les plus durs cet acte de terrorisme et de fanatisme", a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, ajoutant que la France et l'Allemagne sont "unies contre la haine aveugle du terrorisme".

Dans un tweet, le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a lui aussi condamné l'attentat. "Les démocrates feront toujours front contre la barbarie", a-t-il également souligné.

 

15h53:

Agé de 35 ans, livreur et père de famille sans histoire selon ses voisins: qui est Yassin Salhi, le terroriste présumé de l'usine Air Products de Saint-Quentin-Fallavier (Isère)?

Lire ici ce que l'on sait de lui, par FranceSoir.

 

15h44:

La compagne de Yassin Salhi placée en garde à vue.

Suite à l'intervention du Raid au domicile du terroriste présumé, sa compagne a été interrogée sur les lieux par les enquêteurs, puis placée en garde à vue.

"Ce n'est pas possible, mon mari est un homme normal", a-t-elle déclaré. Puis d'ajouter: "ce matin il est parti au travail".

 

15h30:

Le Conseil restreint convoqué à 15h30 par François Hollande suite à l'attentat contre une usine de l'Isère, ce vendredi matin, doit commencer dans quelques minutes.

Outre le président de la République rentré en urgence d'un déplacement à Bruxelles, y assistent le Premier ministre Manuel Valls (en visio-conférence depuis la Colombie) et les ministres Laurent Fabius (Affaires étrangères), Christiane Taubira (Justice) et Jean-Yves Le Drian (Défense).

 

15h21:

"Le ou les auteurs de cet attentat on déclaré la guerre non seulement à la République et à la démocratie mais à la civilisation", a déclaré Nicolas Sarkozy en réaction à l'attentat contre l'usine Air Products de Saint-Quentin-Fallavier ce vendredi matin. Le président du parti Les Républicains, a assuré également que "jamais la République ne cèdera face à la barbarie terroriste".

 

15h09:

La victime aurait été identifiée.

Selon les informations du Dauphiné Libéré, ce serait le chef d'une entreprise de transport qui travaillait avec l'usine Air Products de Saint-Quentin-Fallavier. Son véhicule était habilité à pénétrer sur ce site Seveso et il devait y effectuer une livraison ce vendredi matin.

Une information qui recoupe les déclarations du préfet de l'Isère Jean-Paul Bonnetain. Celui-ci vient ainsi d'annoncer à la presse que le véhicule utilisé pour l'attentat "était un véhicule qui bénéficiait d’un agrément pour entrer sur le site en question" auquel "on ne peut pas accéder librement".

"La procédure a donc été respectée mais les circonstances, et l’enquête le révélera, prouvent que c’est peut-être au sein même du dispositif ou de l’entreprise intervenante qu’était logée la menace", a enfin révélé le préfet.

 

15h00

Le point sur ce que l'on sait de l'attentat, à 15h

Il est aux alentours de 10h, ce vendredi matin, lorsqu'un véhicule fait irruption dans l'usine Air Products de Saint-Quentin-Fallavier (Isère), près de Lyon. Un ou deux hommes sont à l'intérieur, selon des sources discordantes. Ils provoquent une explosion en heurtant des bonbonnes de gaz. "L'intention ne fait pas de doute, c'est de provoquer une explosion. L'attaque est de nature terroriste", confirmera en milieu de journée le président François Hollande depuis Bruxelles où il était en déplacement.

Rapidement arrivés sur place, les pompiers et gendarmes découvrent le corps d'un homme décapité. Sa tête est attachée à un grillage, plusieurs mètres plus loin, et recouverte d'inscriptions en arabe. Deux autres personnes ont été blessées au cours de l'attaque. Les enquêteurs trouvent également des drapeaux islamistes.

L'auteur présumé de l'attentat est identifié comme Yassin Salhi, selon les services du ministère de l'Intérieur. Cet homme âgé de 35 ans et qui vivait dans la région, à Saint-Priest, fait l'objet d'une fiche dite "S" (pour "Sûreté d'Etat") de surveillance par les services de renseignement depuis 2006. Une fiche qui a été renouvelée en 2008, date à laquelle Yassin Salhi était toujours identifié comme radicalisé et proche de la mouvance salafiste.

Le terroriste présumé a été "mis hors d'état de nuire" par un pompier, qui est intervenu très vite pour le stopper. Le parquet antiterroriste est saisi du dossier. Depuis ce vendredi matin, d'autres "personnes ayant pu participer à ce crime abject ont été mises en garde à vue", a en croire le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.

François Hollande a interrompu son déplacement à Bruxelles, dans le cadre d'un Conseil européen, pour rentrer à Paris et y présider dans l'après-midi un conseil des ministres restreint. Le Premier ministre Manuel Valls a lui aussi écourté en voyage officiel en Bolivie et en Equateur pour rentrer en France.

 

14h39:

Une opération du Raid serait en cours au domicile de Yassin Salhi à Saint-Priest, selon France 2. Les policiers d'élite fouilleraient ainsi l'habitation du terroriste présumé responsable de l'attaque de l'usine Air Products de Saint-Quentin-Fallavier.

 

14h32:

Un autre suspect a été interpellé.

Au moins une personne supplémentaire vient d'être arrêtée suite à l'attentat perpétré ce vendredi par le terroriste présumé actuellement en garde à vue Yassin Salhi. Le deuxième suspect serait le conducteur d'un véhicule qui a été repéré en train de faire des allers-retours près de l'usine Air Products de Saint-Quentin-Fallavier (Isère). Il a pu être retrouvé grâce au numéro de sa plaque d'immatriculation.

 

14h10:

Manuel Valls a décidé d'interrompre son voyage en Amérique du Sud pour regagner la France. Le Premier ministre avait entamé mercredi soir son premier voyage officiel sur ce continent, en Colombie. Le déplacement devait se poursuivre ce vendredi après-midi et samedi en Equateur.

 

14h00:

Selon une source proche de l'enquête, la victime de l'attentat de ce vendredi, retrouvée décapitée, serait de type européen. "La victime est en cours d'identification", a précisé de son côté Bernard Cazeneuve lors de son intervention devant la presse.

 

13h51:

Yassin Salhi, le terroriste présumé arrêté et actuellement en garde à vue résidait à Saint-Priest, dans la banlieue lyonnaise. Agé de 35 ans, il fait l'objet d'une fiche "S" (pour "Sûreté d'Etat") de surveillance par les services de renseignement. Identifié comme radicalisé, il entretenait également des liens étroits avec la mouvance salafiste.

 

13h38:

Outre l'identité du terroriste présumé arrêté, Yassin Salhi, Bernard Cazeneuve a également révélé les circonstances de l'interpellation du suspect.

"Le sang-froid d'un pompier a permis l'arrestation du criminel", a ainsi détaillé le ministre de l'Intérieur. C'est ce soldat du feu qui serait intervenu pour mettre "hors d'état de nuire" le djihadiste en pleine attaque de l'usine Air Products de Saint-Quentin-Fallavier (Isère).

 

13h30:

Le terroriste présumé a donc été arrêté et identifié. Selon Barnard Cazeneuve, il s'agit de Yassin Salhi, un homme surveillé depuis 2006 par les services de renseignements car radicalisé.

"Les instructions ont été données pour que d'éventuelles complicités soient identifiées et que des complices soient mis hors d'état de nuire. Des personnes ayant pu participer à ce crime abject ont été mises en garde à vue", a également révélé le ministre de l'Intérieur lors d'un point presse organisé près de l'usine Air Products de Saint-Quentin-Fallavier attaquée ce vendredi matin.

"La victime est en cours d'identification", a-t-il enfin ajouté.

 

13h23:

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve annonce que le terroriste présumé arrêté a été identifié comme Yassin Salhi. Ce jeune homme qui serait âgé d'une trentaine d'années fait l'objet d'une fiche dite "S" (pour Sûreté d'Etat) par les services de renseignement pour radicalisation dès 2006, qui a été renouvelée en 2008.

Il n'avait aucun casier judiciaire.

 

13h16:

Eclipsé par les investigations sur le terroriste et l'attentat, un incendie provoqué par l'explosion était en cours dans l'usine Air Products de Saint-Quentin-Fallavier. "L'incendie est maîtrisé, il n'y a pas de risques toxique", viennent de confirmer les services municipaux cités par L'Obs.

 

13h11:

Le terroriste présumé a été arrêté lors de l'attaque et vient d'être placé en garde a vue. Bien qu'il n'ait pas de papiers d'identité sur lui et qu'il reste, selon des sources proches du dossier, mutique, son identité aurait été établie par les autorités.

L'homme décapité pourrait, selon des sources non officielles, être le propriétaire du véhicule volé qui a servi lors de l'attaque.

 

13h01:

Lors de son allocution depuis Bruxelles, François Hollande a confirmé que le terroriste a été "arrêté et identifié".

"Il y a de l'émotion, mais l'émotion ne peut pas être la seule réponse: c'est l'action, la prévention, la dissuasion", a déclaré le président de la République. Il a également insisté sur la nécessité de "ne pas céder à la peur, jamais".

François Hollande a enfin appelé à "ne pas créer de divisions inutiles", rappelant que les autorités font tout pour "éradiquer les groupes qui menacent les Français".

 

12h55:

Le bilan de l'attentat contre l'usine Air Products est pour l'heure, ce vendredi midi, fixé à un mort (un homme décapité) et deux blessés.

Un homme a également été interpellé sur place. Bien qu'il n'ait pas de papiers d'identité sur lui, certaines sources évoquent un homme qui serait connu des services de renseignement. Il s'agirait du terroriste, comme l'a annoncé François Hollande depuis Bruxelles.

 

12h50:

François Hollande, en direct de Bruxelles où il est en déplacement ce vendredi, confirme qu'il s'agit bien d'un "attentat".

"L'intention ne fait pas de doute, c'est de provoquer une explosion. L'attaque est de nature terroriste", annonce le président, évoquant également le "cadavre" retrouvé "avec des inscriptions".

Le président de la République annonce également que le terroriste "a été arrêté et identifié". Il s'agirait donc bien de l'homme interpellé.

 

12h44:

Suite à l'attaque de l'usine de Saint-Quentin-Fallavier (Isère), ce vendredi matin, Marine Le Pen demande "immédiatement des mesures fermes et fortes pour terrasser l'islamisme". Selon la présidente du Front national "les grandes déclarations doivent maintenant cesser. Les marches, les slogans et la communication émotionnelle doivent enfin laisser la place à l'action".

 

12h35:

Drapeaux supposés islamistes, victime décapitée, période de ramadan: malgré les indices laissant à penser qu'il s'agit bien d'une attaque terroriste djihadiste, aucune revendication en ce sens n'a pour l'heure été émise, selon les autorités.

Il s'agit toutefois bien d'un attentat, comme le démontre la saisine de la sous-direction antiterroriste (SDAT) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Ce qui tend à démontrer que les enquêteurs disposent bien d'éléments concrets et concordants en ce sens.

 

12h25:

Un conseil de défense se réunit ce vendredi à 15h à l’Elysée, a annoncé le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve est arrivé sur place à Saint-Quentin-Fallavier.

Deux drapeaux, un noir et un blanc, avec des inscriptions islamistes auraient été retrouvés sur place.

 

12h05:

Le point sur ce que l'on sait à 12h:

Selon les premières informations disponibles, il y avait bien deux occupants dans la voiture qui a pénétré sur le site de l'usine d'Air Products, classée "Seveso". Ils ont percuté un stock de bouteilles de gaz, ce qui a provoqué une explosion. L'un des deux hommes serait ensuite descendu du véhicule, probablement pour essayer de propager l'explosion et ouvrir encore davantage les bouteilles. Un des deux hommes a été immédiatement interpellé par un pompier d'abord, puis par les gendarmes qui l'ont maîtrisé. Actuellement entendu par les forces de l'ordre, le suspect est mutique et n'a pas de papiers d'identité.

Une tête décapitée accrochée aux grilles de l'usine porterait des inscriptions en arabe, un drapeau islamiste a été retrouvé à proximité.

Deux personnes ont été légèrement blessées par l'explosion.

La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête.

Le président François Hollande a quitté Bruxelles, où a lieu un sommet européen sur la Grèce, pour rentrer à Paris en début d'après-midi.

 

 

12h00:

Une enquête en flagrance sur les évènements de ce vendredi matin a été confiée à la sous-direction antiterroriste (SDAT) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sous les chefs d'accusations suivants:

> Assassinat et tentatives d’assassinats en bande organisée et en relation avec une entreprise terroriste.

> Destruction, dégradation par l’effet d’une substance explosive en bande organisée et en relation avec une entreprise terroriste.

> Association de malfaiteurs terroriste en vue de commettre des crimes d’atteinte aux personnes.

 

11h55:

La section antiterroriste du parquet de Paris vient de se saisir de l'enquête. Le parquet de Paris se rend sur place, confirme le compte Twitter du ministère de la Justice. D'après Le Point, le Groupe d'Intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) aurait été envoyé sur le site de l'attentat. 

 

La tête décapitée, retrouvée accrochée aux grilles de l'usine, porterait des inscriptions en arabe, selon des sources policières.

 

11h45:

Si le premier bilan faisait état d'une dizaine de blessés, le dernier point sur les victimes fait état de deux personnes qui ont été blessées légèrement. Leurs jours ne sont pas en danger.

L'usine d'Air Products visée par l'attentat était classée "Seveso" et représentait donc une cible de choix.

 

Le Premier ministre Manuel Valls a ordonné la mise en place d'une vigilance renforcée sur tous les sites sensibles de la région Rhône-Alpes.

 

11h30:

Selon les informations du Dauphiné Libéré, la tête décapitée de la victime a été retrouvée accrochée au grillage de l'enceinte de la société le long de la RD311. Des techniciens en identification criminelle de la gendarmerie de Grenoble sont sur le point d'arriver sur place.

L'individu interpellé par les forces de police serait âgé d'une trentaine d'année et connu des services de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

 

11h20:

Une forte explosion a frappé une usine de la société Air Products de Saint-Quentin-Fallavier dans l'Isère ce vendredi vers 10h. Une voiture, contenant vraisemblement deux hommes, a foncé pour forcer le barrage à l’entrée de l’usine avant de percuter des bombonnes de gaz, ce qui aurait provoqué l'explosion.

Selon Le Dauphiné Libéré, il pourrait s'agir d'un attentat puisque un homme se serait revendiqué de l'Etat islamique, via des drapeaux islamistes.

Un corps décapité aurait également été retrouvé sur place. La victime ne serait pas un employé de la société, selon les premiers éléments de l'enquête. Sa tête aurait été retrouvée à plusieurs dizaines de mètres de son corps. Par ailleurs une dizaine de personne ont été blessées à des degrés divers par la violence de l'explosion.

Selon des sources policières, plusieurs interpellations ont eu lieu. On ignore encore s'il s'agit des deux suspects.

Les employés de la société Air Products, qui produit de l'air liquide, sont très choqués car certains ont été témoins de l'attaque. Ils ont été accueillis dans une salle polyvalente de la commune voisine de la Verpillière.

Le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve devait se rendre sur place au plus vite. Le procureur de Vienne est également arrivé sur les lieux de l'attentat en compagnie du préfet de l'Isère, Jean-Paul Bonnetain. Un important dispositif de police quadrille la zone et un périmètre de sécurité a été mis en place.

L'Etat islamique menace régulièrement la France qui participe à la coalition internationale menée contre lui par les pays occidentaux et arabes en Syrie et en Irak.

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