Finalement, Guy Bedos accepte de présider le comité de soutien de Montebourg pour "ne pas le gêner"
Oui, non, et encore oui. Bombardé président du comité de soutien d'Arnaud Montebourg lors de la présentation de l'organigramme de campagne du candidat ce lundi 2, l'humoriste Guy Bedos a nié vouloir assumer ce rôle, avant de finalement l'accepter pour "ne pas gêner" le candidat. Un couac qui vient gâcher le lancement de la "dernière ligne droite" de la campagne de l'ancien ministre de l'Economie.
Le candidat a en effet présenté ce lundi Guy Bedos comme président de son comité de soutien. Ce que le principal intéressé, bien que derrière Arnaud Montebourg dans cette campagne, a d'abord démenti expliquant ne pas vouloir de "rôle officiel en politique".
"Guy Bedos a décidé de s'engager. Il est très fédérateur par son humour", a pourtant déclaré Arnaud Montebourg. Ce qui ne semblait d'ailleurs pas particulièrement surprenant puisque Guy Bedos est également un proche du candidat. Il l'a d'ailleurs accompagné en décembre dernier lors d'un déplacement en Algérie, où il est né.
La première réaction de Guy Bedos a été de démentir. Il a expliqué que l'idée qu'il puisse présider ce comité de soutien n'avait jamais dépassé le stade de la plaisanterie: "On en a discuté, j'en ai plaisanté avec lui mais je ne veux pas avoir de rôle officiel en politique", a-t-il déclaré à l'AFP, confirmant une information révélée par Le Figaro. "Je lui ai même dit que je serais président avant lui. Je vais voter pour lui, je le soutiens mais je ne veux pas de rôle officiel en politique", a insisté l'humoriste.
Mais revirement après revirement, Guy Bedos est revenu sur cette idée quelques heures plus tard, sans pour autant être très clair sur la question. Interrogé par RTL, l'humoriste a déclaré: "Il (Arnaud Montebourg) m'a nommé président de son groupe de soutien", ce qui semble indiquer que cet honneur a été davantage subi que requis. "J'accepte de soutenir Aranud Montebourg, mais je ne veux avoir aucun rôle dans cette campagne. Je ne suis pas au Parti socialiste, je suis à gauche". "J'accepte à ce moment-là pour ne pas le gêner, mais j'ai autre chose à faire. Qu'est-ce qu'on attend de moi à part de dire que j'aime bien Arnaud Montebourg?", a t-il ajouté, confirmant implicitement qu'il n'était pas au courant de cette nomination. Reste à savoir si l'équipe de campagne d'Arnaud Montebourg voudra conserver un président de comité de soutien qui semblerait presque contraint, quitte à favoriser un nouveau retournement de situation.
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