Gilets jaunes : pour Manuel Valls, le risque d'un retour "de blocages et de violences" existe
Invité du Grand Rendez-vous Europe 1-CNews dimanche 8 mai, au lendemain de l'investiture d'Emmanuel Macron à laquelle il a assisté, l'ancien Premier ministre Manuel Valls a estimé possible le retour d’un mouvement comme celui des « Gilets jaunes », accompagné d'une montée de la violence au cours des années à venir. Des « risques de blocages et de violences existent », pour l’ancien ministre de l’Intérieur, par ailleurs candidat aux législatives dans la cinquième circonscription des Français de l'étranger sous la bannière présidentielle Renaissance, car la France est « un pays de rebelles ». Cette résurgence de la violence est donc envisageable. Pour lui, ces violences pourraient être exacerbées, « d'autant plus que des responsables politiques, à l'extrême droite comme à l'extrême gauche, continuent à les pousser ».
« Mon adversaire dans cette campagne, ce sont les extrêmes »
Manuel Valls s'est aussi attaqué à la Nouvelle union populaire écologique et sociale, jugeant que le risque d'une cohabitation n'est pas à exclure. « En démocratie, rien n'est impossible », a affirmé le Franco-Espagnol à ce sujet.
« Mon adversaire dans cette campagne, ce sont les extrêmes », précise-t-il. Et d'ajouter : « Mon adversaire, c'est le mélenchonisme, tout candidat de cette Union populaire est un candidat mélenchoniste ». Selon lui, « tout candidat mélenchoniste porte un programme. Et voter pour ce candidat mélenchoniste (...) c'est voter pour un candidat qui est contre l'Europe, contre l'alliance atlantique, contre la police et la sécurité et voter contre le nucléaire, mais aussi sortir de la culture du gouvernement. »
Manuel Valls: «le risque d’une nouvelle crise des gilets jaunes existe, d’autant plus que des responsables politiques, à l’extrême droite et à l’extrême gauche continuent à pousser, à les exacerber», dans #LeGrandRDV pic.twitter.com/v7iekXh60L
— CNEWS (@CNEWS) May 8, 2022
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