Insultes sexistes et racistes : ce qu'aurait dit Jean-Vincent Placé pour finir en garde à vue
Si les propos, d'une extrême violence, sont avérés, ils risquent de coûter cher à Jean-Vincent Placé. L'ancien secrétaire d'Etat chargé de la Réforme de l'État a été interpellé puis placé en garde à vue dans la nuit de mercredi 4 à jeudi 5 à Paris pour des insultes sexistes à l'égard de jeunes femmes et des insultes, dont certaines à caractères racistes, à l'encontre d'un videur.
Les faits se sont déroulés dans un bar de la très festive rue Princesse du 6e arrondissement de Paris. Selon le témoignage de l'agent de sécurité de l'établissement recueillis par RTL, l'ancien sénateur, en état d'ivresse, aurait commencé par importuner des femmes. "Il était en train de draguer une mineure de 17-18 ans en lui disant «tiens, danse avec mon pote sénateur, je te paye si tu veux». (...) La petite était choquée", témoigne-t-il en ajoutant que la jeune femme aurait été insultée par un "sale pute" suite à son refus.
Lire aussi - Ivre, Jean-Vincent Placé en garde à vue pour outrage et insultes racistes
Et d'ajouter : "Et là, le mec, quand je suis intervenu, il a dit «on n'est pas au Maghreb ici, je vais t'envoyer à Ouagadougou dès le premier vol». Il m'a raconté des conneries comme cela. C'est ignoble".
Le patron de l'établissement a alors prévenu les forces de l'ordre qui sont rapidement arrivées sur les lieux. L'ancien sénateur de l'Essonne aurait alors multiplié les insultes à l'égard des policiers alors qu'il voulait entrer de nouveau dans le bar selon Closer. "Espèce de toquard, qu'est-ce que t'as?", aurait-il alors dit au policier qui l'en empêchait. Et d'ajouter: "Ils arrivent quand les connards?" à l'adresse du fonctionnaire de la BAC qui demandait des renforts. L'homme politique d'origine coréenne aurait également exigé la venue d'un haut gradé.
Finalement interpellé, Jean-Vincent Placé a été placé en garde à vue pour outrage sur personne dépositaire de l'autorité publique, insulte à caractère racial et violence sans incapacité commise sur l'empire de l'ivresse. Un des policiers ciblé par les insultes a déposé plainte.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.