Jungle de Calais : des Éthiopiens profitent du démantèlement pour dénoncer les persécutions dans leur pays
Une petite centaine d’Éthiopiens de l'ethnie oromo a transformé ce lundi 24 après-midi son départ de la "Jungle" de Calais en marche politique pour dénoncer les persécutions dans leur pays, ont constaté des journalistes de l'AFP. Aux cris de "oromo, free Oromia" les manifestants ont quitté la Jungle à pied pour rejoindre le hangar ou les attendaient des bus qui devaient les emmener vers des centres d'accueil et d'orientation (CAO) en régions.
Entourés d'une nuée de journalistes présents sur le campement pour le premier jour du démantèlement, ces manifestants ont parcouru les 300 mètres de route de la zone industrielle en agitant des drapeaux aux couleurs de leur ethnie, les poings croisés au dessus de la tête. "Ils sont très politisés, ils étaient à peu près 200 à 300 sur le camp, dont des mineurs", explique à l'AFP Mourad Derbak, de l'Ofpra, qui les a encadrés.
Ces quelque 80 Oromos, qui vivaient dans la zone nord du bidonville près du centre Jules Ferry, se sont ensuite séparés en deux groupes pour le départ.
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