"Le Canard Enchaîné" accuse Richard Ferrand d'avoir favorisé son épouse dans une affaire immobilière
Le Canard Enchaîné a du nouveau en stock. Après le feuilleton des emplois fictifs survenu pendant la campagne présidentielle, l’hebdomadaire satirique a mis en lumière une nouvelle affaire qui pourrait cette fois-ci embarrasser Richard Ferrand, ministre de la Cohésion des territoires au sein du gouvernement d'Emmanuel Macron. Ainsi, dans son édition de ce mercredi 24, le journal révèle que les Mutuelles de Bretagne, dont il était le directeur générale de 1990 à 2012, ont loué en 2011 des locaux à une société civile immobilière (SCI) détenue par sa compagne.
Mais rapidement, le gouvernement a souhaité réagir, souhaitant mettre fin à ce début de polémique. "L’honnêteté de Richard Ferrand n’est pas en cause. Personne ne conteste que cette opération a été profitable aux Mutuelles de Bretagne", a expliqué Matignon. Et d'ajouter: "Cette opération s’est faite dans la plus complète transparence. Tout le monde est d’accord pour saluer le bilan de Richard Ferrand aux Mutuelles de Bretagne".
De son côté, Benjamin Griveaux, porte-parole de La République en Marche, a mis les choses au clair, rejetant l'idée d'un éventuel départ du gouvernement. "Pas question que Richard Ferrand démissionne. Les boules puantes arrivent quelques jours après sa nomination de ministre. C'est un non-évènement, puisque toutes les procédures sont légales et connues. Richard Ferrand n'avait aucun pouvoir de décision dans ce processus", a-t-il déclaré.
Quant au principal concerné, il a lui aussi tenu à réagir face à ces accusations, prônant la transparence. "C'était la proposition la moins chère. Le prix était conforme au marché, et rien n'a été caché: tout le monde savait que cette SCI était la propriété de ma compagne", a-t-il déclaré.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.