En Marche ! : Richard Ferrand insinue que la Russie met des bâtons dans les roues de Macron
Richard Ferrand, secrétaire général d'En Marche!, a demandé ce lundi 13 aux "plus hautes autorités de l'Etat" de "garantir qu'il n'y aura pas d'ingérence d'une puissance étrangère dans notre vie démocratique", laissant entendre que la Russie pourrait œuvrer contre la candidature d'Emmanuel Macron.
"Aujourd'hui il faut regarder les faits: deux grands médias, Russia Today et Sputnik, qui appartiennent à l'Etat russe, font au quotidien de la diffusion, de la propagation, de fausses nouvelles. Ensuite ces nouvelles sont reprises, sont citées et viennent peser sur notre vie démocratique", a affirmé Richard Ferrand sur France 2.
Il a cité une "rumeur" partie d'"un blog" selon laquelle Emmanuel Macron lors de son déplacement au Liban aurait dormi "aux frais du contribuable" à l'ambassade de France. "Ce qui évidemment était inexact (...), mais en attendant le mal est fait, la rumeur est partie".
Affirme-t-il que la Russie travaille à l'échec d'Emmanuel Macron? "Je ne dis pas cela. Je dis que il y a ça d'un côté et il y a des centaines, voire des milliers, d'attaques sur notre système numérique, sur notre base de données, sur nos sites. Et comme par hasard cela vient des frontières russes", a répondu le député PS du Finistère.
"Moyennant quoi, ce que nous demandons solennellement c'est que les plus hautes autorités de l'Etat se saisissent de ce phénomène pour garantir qu'il n'y aura pas d'ingérence d'une puissance étrangère dans notre vie démocratique", a-t-il poursuivi. "Les Américains s'en sont aperçus, mais trop tard".
Selon M. Ferrand, Emmanuel Macron serait visé parce qu'"il veut une Europe forte, (...) une Europe qui pèse lourd, y compris face à la Russie, là où d'autres sont plus familiers, plus amicaux du régime russe". "Il est clair que l’extrême droite et la droite et leurs candidats sont plutôt bien vus. Tandis que nous, nous promouvons une Europe forte, une Europe puissante, et évidemment, objectivement, un certain nombre de médias russes manifestement n'en veulent pas".
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