Le parti "Solidarité et progrès" se positionne contre "l’oligarchie financière"
REPORTAGE - Ce samedi 25 septembre s’est tenu le congrès « Solidarité et progrès » du parti politique du même nom. Ce mouvement créé par Jacques Cheminade, « énarque dissident » comme il se définit lui-même, réunit chaque année des personnalités politiques d'horizons divers.
Leur point commun est la vision d’une France indépendante de « l’oligarchie financière » : ils critiquent entre autres la mainmise de l’Union européenne sur la France. Sur place, les intervenants ne critiquent pas une société européenne mais protestent davantage contre la domination de la banque sur les pouvoirs publics.
Dans ce reportage, Georges Kuzmanovic, lieutenant de l’armée de terre, enseignant et président depuis 2019 du parti "République souveraine", rappelle que les membres de la Commission européenne vont et viennent entre la Commission et les grandes banques d’affaires.
Cette année, ce congrès s’est tenu à la Maison des associations de solidarité (Paris 13e), lieu choisi pour coller à la forme et au fond des sujets, des engagements ainsi que des alliances. Sur place étaient présents : François Asselineau, haut fonctionnaire et président du parti « Union populaire républicaine » (U.P.R.), Fabrice Grimal, entrepreneur, écrivain, candidat à la présidentielle du parti « La Concorde Citoyenne » (LCC.), Karel Vereycken, Zepp-Larouche, militante politique allemande, et comme invité de dernière minute, Bassam el Hachem, sociologue, professeur d'université au Liban. Et bien sûr, Jacques Cheminade, président et fondateur de l'évènement "S&P" (Solidarité & Progrès).
C'est dans une ambiance de militantisme que les intervenants étayent leurs idées sous l'angle du souverainisme. Ils s'opposent aux politiques technocrates de notre système, qu’ils jugent voulues et conçues par une poignée de personnes sélectionnées par une oligarchie pour faire valoir leur principe idéologique comme la norme de ce monde. Ils dénoncent un manque de conscience ou d’intérêt pour la place du peuple dans les réflexions politiques de la part des décisionnaires.
Ces intervenants prennent comme exemple les multiples crises économiques qui ont comme lien commun la dérégulation du marché par le biais des finances et les intérêts géopolitiques. "Solidarité & Progrès" entend ainsi prendre ses marques dans le paysage politique pour cette année d’élection présidentielle. Ils montrent une volonté de s'unir, un moyen de redéfinir un paradigme économique et social.
Sans être certain d'avoir un candidat pour représenter le peuple en 2022, le parti espère se faire entendre pour apporter sa contribution au débat politique. Pour le moment, il en va de même du côté des intervenants.
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