Le vaccin est "un peu un médicament" : l’incroyable aveu de Jean-François Delfraissy
« Un vaccin-médicament », a-t-on pu entendre dans la bouche de Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, lors d’une interview sur France Info ce mardi 25 janvier. Un glissement sémantique de taille, qui n'est pas passé inaperçu.
Un aveu difficile : « C'est incompatible. Je ne devrais pas dire ça et pourtant, c’est la réalité »
Une fois, deux fois, trois fois... Les vaccinations n'en finissent pas. La journaliste pointe du doigt les non-dits des autorités scientifiques, sans trop cacher son agacement : « Vous nous dites que dès le début, on voyait chez les animaux que la durée de vie du vaccin était très limitée. On en est à trois doses, bientôt quatre. Comment voulez-vous convaincre avec ça ? » Voilà une question avec laquelle le président du Conseil scientifique peine à se dépatouiller.
Question pour les experts : avec de telles questions et remarques de la part des journalistes de @franceinfo face à #Delfraissy ; ces derniers virent-ils au le complotisme ?
— Mouâd Boutaour Kandil (@boutaour) January 25, 2022
Via @franceinfo pic.twitter.com/GCkcIqT0Mo
Il tente tout de même sa chance : « Vous avez bien compris que ce vaccin est très particulier », a commencé le médecin avant de lâcher le mot qui mettra les réseaux sociaux en ébullition : « Ce vaccin est très particulier, c’est un peu une forme de vaccin-médicament, puisqu’en fait, il protège contre les formes sévères et les formes graves, et ça n’a pas été assez dit ».
Plutôt que de réagir sur le sujet des formes graves, qui ne font tout de même pas partie des tabous, comme le laisse entendre M. Delfraissy, le journaliste de France Info s'est arrêté sur le terme de « vaccin-médicament », coupant le médecin dans son développement : « Ça non plus, ça n’a pas été dit. Ça, vous l’entendez dans la rue : ce n’est plus un vaccin, c’est un médicament », lui fait-il remarquer avant de lui demander : « Dans votre bouche, c’est nouveau ? »
Visiblement conscient que le mot n’est pas anodin, le président du Conseil scientifique a néanmoins tenu à l’assumer : « C'est incompatible. Je ne devrais pas dire ça et pourtant, c’est la réalité », a-t-il maladroitement répondu, laissant les journalistes pantois.
Les réactions pleuvent sur les réseaux
« Cette réponse du président du conseil scientifique est hallucinante, car un médicament est fait pour soigner des gens malades », a martelé le sénateur et radiologue Alain Houpert sur Twitter.
En déclarant que le vaccin n’est pas un vaccin mais « un peu un médicament », cette réponse du président du conseil scientifique est hallucinante car un médicament est fait pour soigner des gens malades . https://t.co/4VigbLrFcG
— Alain Houpert (@alainhoupert) January 25, 2022
Quant à lui, Alexis Poulin, éditorialiste chez RT France, ironise quant à un nouveau nom qu’il faudrait attribuer au « passe vaccinal » suite à cette déclaration.
De son côté, l’essayiste Idriss Aberkane a mis en exergue les évolutions du discours sur le vaccin au fil de l’année 2021.
De l’évolution du Saint et Infaillible Récit
— Idriss J. Aberkane Ph.D, Ph.D & Ph.D (@idrissaberkane) January 25, 2022
1) c’est un vaccin qui protègera 6 ans (Forbes 2021)
2) c’est un vaccin qui protège 6 mois
3) peut-être qu’il protègera que trois mois on verra
4) c’est un « vaccin-médicament »
Déplacer la cage pour faire d’une sortie un but https://t.co/eENF098X4z
Quoi qu'il en soit, tout en apportant son lot de contradictions, cette déclaration remet en perspective la stratégie du « tout vaccin ». Si les grands défenseurs des traitements précoces y trouveront peut-être leur compte, le malade, lui, ne sait plus sur quel pied danser. Tout cela n'est pas sans rappeler la célèbre citation, attribuée à Albert Camus : « Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde. »
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