"Les Français n'en peuvent plus du mépris" et "des promesses non tenues", juge Le Pen

Auteur:
 
Par AFP - Bruay-la-Buissière
Publié le 02 février 2022 - 13:11
Image
Marine Le Pen, candidate du RN à la présidentielle, en visite à Bruay-la-Buissière, le 2 février 2022 dans le Pas-de-Calais
Crédits
© FRANCOIS LO PRESTI / AFP
Marine Le Pen, candidate du RN à la présidentielle, en visite à Bruay-la-Buissière, le 2 février 2022 dans le Pas-de-Calais
© FRANCOIS LO PRESTI / AFP

"Les Français n'en peuvent plus du mépris" et "des promesses non tenues" d'Emmanuel Macron, a jugé la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen mercredi dans les Hauts-de-France, où se rend aussi le chef de l'Etat.

"Les Français n'en peuvent plus de ce mépris, de ces promesses non tenues, des mensonges", a lancé Mme Le Pen lors d'un point presse à Bruay-la-Buissière (Pas-de-Calais), ville tenue par le RN.

Pour la candidate d'extrême droite, qui était accompagnée de plusieurs députés RN, "c'est une forme de mépris de venir avec sa casquette de président alors qu'il (Macron) est candidat pour faire des promesses avec le chéquier de la République dont il sait pertinemment qu'elles ne seront pas tenues".

Emmanuel Macron est attendu mercredi à Dunkerque, Lens et Tourcoing pour parler notamment de subventions territoriales dans ce bassin minier en proie à de grandes difficultés économiques.

"M. Macron revient cette année pour annoncer 100 millions d'euros (pour la rénovation urbaine). La réalité, c'est que ces sommes sont sans commune mesure avec les besoins ici", a estimé la candidate et députée du Pas-de-Calais.

Les cités minières "sont laissées dans un état déplorable" alors qu’il y a "un travail considérable (à faire) de rénovation des logements et de l’espace public", a-t-elle déploré, après avoir rencontré des habitants de cette ville de 22.000 habitants.

Pour Mme Le Pen, "on ne peut plus payer de mots les mineurs, leurs enfants et leurs familles" qui doivent avoir des "conditions de vie dignes", a-t-elle fait valoir, rappelant que le logement représente "30% du pouvoir d’achat des Français".

"Il faut arrêter de faire de la communication", a-t-elle raillé, en fustigeant "27.000 emplois industriels supprimés" dans la région "depuis qu'Emmanuel Macron (a été) ministre de l'Economie", et en promettant de "régler les problèmes des Français".

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Les dessins d'ARA

Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.