L'intersyndicale discutera mardi d'une date de mobilisation en novembre, selon Mailly
Jean-Claude Mailly, leader de Force ouvrière, a indiqué lundi sur Public Sénat que sera discutée mardi, lors d'une intersyndicale, l'organisation d'une mobilisation syndicale avant le 20 novembre.
Il a aussi affirmé que son syndicat allait déposer des recours contre les ordonnances réformant le code du travail.
"Nous souhaitons qu'il y ait une date de mobilisation avant le débat sur la ratification (de la réforme du code du travail, ndlr), donc avant la semaine du 20 novembre, ce sera un des débats demain (mardi) soir", a dit M. Mailly, qui avait déjà évoqué un objectif de mobilisation pour "courant novembre".
À l'issue d'une intersyndicale le 9 octobre dernier, les syndicats avaient échoué à arrêter une action unitaire et décidé de se revoir le 24 octobre, après les premières rencontres avec l'exécutif sur les nouvelles réformes (formation, apprentissage, assurance chômage).
"Il n'y aura pas que la loi travail" en discussion "car il y a toute une série de dossiers en cours: problèmes dans le service public, problème de l'assurance chômage", a ajouté M. Mailly.
Le leader de FO, qui ne s'était pas associé à la la CGT lors de ses trois manifestations (avec Solidaires) contre les ordonnances, a été contraint par sa base à appeler à une journée de mobilisation.
"Quand on peut avoir une unité d'action sur des bases assez claires, tant mieux, on pèse plus quand on est ensemble que séparément, mais on a vu que dans la dernière période, cela n'était pas aussi que simple que cela", a-t-il reconnu.
"Tout n'est pas fini dans la loi travail, il y a des décrets à sortir, il va y avoir des recours juridiques, nous-mêmes allons faire vraisemblablement des recours juridiques (...) sur le référendum ou sur la suppression du CHSCT", a-t-il ajouté. La CGT a déjà saisi le Conseil d’État sur une des cinq ordonnances.
Interrogé sur ce qu'il ferait lorsqu'il quittera la tête de FO dans quelques mois, M. Mailly a tenu à préciser qu'il "ne demande rien au gouvernement".
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