Longuet (LR) veut avancer la date de la primaire de la droite et du centre
Le sénateur LR Gérard Longuet s'est dit mardi 15 favorable à l'idée d'avancer la primaire de la droite et du centre avant l'été, au lieu de novembre, et aurait préféré "un vote" au sein de son parti concernant le sort de NKM, évincée de la direction de LR au profit de Laurent Wauquiez au lendemain des régionales.
Interrogé sur le fait de savoir s'il fallait avancer la date de la primaire, comme le demandent certains, Gérard Longuet s'est dit favorable à cette option lors de l'émission Preuves par trois Public Sénat/AFP/Dailymotion.
"Je pense que si on peut le faire pourquoi ne pas le faire", a-t-il dit, évoquant la date de "fin juin". "Serons-nous prêts pour une campagne qui commencerait en avril?", a-t-il interrogé. "Le bureau politique d'une heure et quart (de lundi 14, ndlr) n'a pas permis d'épuiser le sujet", a-t-il ajouté.
Interrogé sur l'éviction de Nathalie Kosciusko-Morizet de son poste de numéro deux au sein du parti, il a expliqué qu'il aurait "préféré qu'on vote et qu'on parle". "Sur la forme Nathalie a un petit souci, elle parle parce qu'elle est vice-présidente mais un vice-président c'est quelqu'un qui seconde le président or manifestement elle n'est pas sur la ligne du président", a-t-il dit. "J'approuve sa liberté de parole, sa liberté de parole a des contreparties", a-t-il commenté.
Interrogé par ailleurs sur Marine Le Pen, Gérard Longuet a jugé que "sa qualification (au second tour de la présidentielle de 2017, NDLR) soit probable c'est très fort" mais qu'il ne croyait "absolument pas" qu'elle puisse l'emporter au final car "il y a un fonds commun qui nous fédère qui est la démocratie, la construction européenne, l'ouverture des frontières".
Interrogé enfin sur la recomposition politique, que certains appellent de leurs vœux comme l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, il a expliqué: "le problème pour le président élu en 2017 se posera en termes simples: il l'emportera devant Marine Le Pen avec des voix qui viendront de la droite et de la gauche, il faut donc réfléchir à cette évidence", a-t-il dit. "Ce que nous n'avons pas fait en 2002 et nous avons eu tort", a-t-il ajouté en référence à l'élection de Jacques Chirac au second tour face à Jean-Marie Le Pen (FN).
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