Manuel Valls dévoile son plan de lutte contre le racisme et l'antisémitisme
Manuel Valls prend les choses en main. Pour mettre fin aux inquiétudes et au sentiment d'insécurité d'une partie de la population, le Premier ministre doit dévoiler ce vendredi son plan de lutte contre le racisme et l'antisémitisme. Pour l'occasion, le Premier ministre se rendra à Créteil (Val-de-Marne) qui a été, en décembre dernier, le théâtre d'une violente agression antisémite. Un couple avait alors été séquestré à son domicile, la jeune femme violée et leur appartement cambriolé.
Sur place, le Premier ministre sera accompagné de plusieurs membres du gouvernement tels que Najat Vallaud-Belkacem (Education), Christiane Taubira (Justice), Bernard Cazeneuve (Intérieur), Fleur Pellerin (Culture), Myriam El Khomri (secrétaire d'Etat chargée de la Ville) et du délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme, Gilles Clavreul.
L'annonce de ce plan, qui devrait comporter trois volets (juridique, pédagogique et numérique) avait été promise par l'exécutif après les attentats de janvier à Paris. François Hollande, qui a fait de la lutte contre le racisme et l'antisémitisme une "grande cause nationale", avait annoncé en début d'année un renforcement de l'arsenal répressif contre "tout propos de haine" racistes ou antisémites.
Pour ce, le gouvernement disposerait ainsi d'une enveloppe de 100 millions d'euros. Si le montant n'a pas encore été confirmé, ce chiffre est avancé par plusieurs associations.
Trois mois après les attentats contre Charlie Hebdo et l'épicerie Hyper Cacher, les actes antimusulmans et antisémites sont en nette recrudescence selon l'Observatoire contre l'islamophobie. D'après leur étude, pas moins de 222 faits (agressions, menaces, injures, etc.) ont été recensés au premier trimestre 2015, soit six fois plus que l'an dernier sur la même période.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.