Najat Vallaud-Belkacem : "cette réforme du collège se fera, nous y sommes attachés"
Décret sur la réforme du collège publié au Journal officiel
"Il n'y a pas de précipitation. Tous les délais sont tels que nous les avions prévus depuis le début. Je vous rappelle que cette réforme du collège a été adoptée le 10 avril dernier. Aujourd'hui, le décret est publié pour que la réforme puisse être mise en œuvre concrètement à la rentrée 2016".
"Une mobilisation m'intéresse dès lors qu'il y a un gréviste ou un manifestant. Le sujet ce n'est pas le nombre de professeurs mobilisés mais les inquiétudes qu'ils manifestent et la façon dont on y répond".
"Il fallait publier ce décret pour passer à l'étape suivante".
Une provocation pour le Snes, le syndicat national des enseignements du second degré
"Nous avons besoin sur cette réforme du collège de ne plus perdre du temps. Nous devons aller vite. Il faut veiller à ce que tous les professeurs soient bien accompagnés pour mettre en œuvre cette réforme".
"Que demande le Snes? Il ne demande pas le retrait de la réforme, il demande à ce qu'elle puisse entrer en vigueur dans de bonnes conditions. Il faut donc offrir pendant plusieurs mois de l'accompagnement et de la formation continue aux enseignants qui seront amenés à l'appliquer à la rentrée 2016. Si vous ne publiez pas maintenant le décret, quand est-ce que vous commencez cette formation?"
"C'est une façon de dire, au cas où tout le monde ne l'aurait pas encore compris, que cette réforme du collège se fera, que nous y sommes attachés".
Menace des formations syndicales
"Les discussions n'ont jamais été rompues entre nous. Ces organisations syndicales savent très bien que ma porte est ouverte pour que nous travaillions sur la suite. Cette réforme trouvera prise avec la réalité pour deux raisons. La première c'est que chacune de ses mesures a été conçue à partir d'expérimentations qui ont été conduites par les professeurs eux-mêmes".
"Deuxièmement, cette réforme marchera parce que nous mettons les moyens à accompagner les équipes et les former à le faire".
"Sur certaines questions de principe, il y a des organisations syndicales qui expriment des inquiétudes. Par exemple l'autonomie que l'on laisse au collège".
"C'est important qu'un chef d'établissement ait du pouvoir mais c'est bien l'ensemble de l'équipe pédagogique qui participera à définir cette autonomie".
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"Je crois que dans la vie politique d'une manière générale, si vous n'avez pas quelques convictions fortes, vous n'avancez pas. C'est important d'écouter tout le monde mais si vous n'avez pas une idée, un projet de société, vous ne réformez jamais rien".
François Hollande en campagne: meeting républicain à Carcassonne dans l'Aude
"Il était dans l'Aude notamment pour revenir sur le bilan de ces trois dernières années et puis pour se projeter dans l'avenir. Il nous reste beaucoup de choses à faire. Il a raison de se rendre sur le terrain. Il a d'ailleurs été très chaleureusement accueilli. Je crois que c'est une très bonne façon de faire de la politique".
L'ex-détenu Morad Benchellali devant des élèves à Lunel
"L'école a un rôle à jouer pour venir répondre aux défis qui sont ceux que rencontrent aujourd'hui les jeunes gens. Notamment cette tentation du repli sur soi, la tentation parfois de la radicalisation. Que Moral Benchellali se prête à ce jeu là, je crois que c'est une chose très importante. Les seuls enseignants n'arriveront pas à relever tous les défis de la société".
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