Najat Vallaud-Belkacem promet 500 postes d'enseignants supplémentaires en Seine-Saint-Denis

La ministre de l'Education nationale était l'invitée de France Info, ce mercredi matin. Elle est notamment revenue sur son projet de refonte du système de notations des élèves français et a annoncé "des mesures fortes" pour l'école en Seine-Saint-Denis.

Les tensions en Israël

"On est glacé d'effroi quand on voit cette violence et cette inhumanité. Je condamne et dit ma solidarité. Cet attentat est une manifestation de plus d'un cycle de violence qui a démarré il y a quelques mois et qui ne peut conduire qu'à l'échec. De part et d'autre il y a des extrémismes qui s'affichent et qui s'appuient sur l'échec des négociations, notre rôle doit être de réaffirmer la nécessité d'une solution politique et diplomatique à laquelle la France prendra sa part".

 

La reconnaissance de la Palestine par la France

"Il y a déjà eu des votes en ce sens en Suède, en Espagne, en Angleterre. Cette proposition va dans le sens de la paix, elle n'est pas en faveur d'un Etat ou d'un autre".

"Cela va dans le sens de la position défendue depuis des décennies par la France".

 

Faut-il supprimer les notes à l'école?

"Il y a beaucoup de caricature. Il faut s'interroger sur l'échec d'une partie de notre système scolaire car l'école reproduit, voire conforte, les inégalités sociales. Il faut d'abord ouvrir le dossier sur ce que l'on apprend à l'école, on va donc revoir les programmes cette année pour définir un socle qui soit ambitieux tout en ne perdant pas les élèves, ceux qui décrocheraient".

"Ensuite, il faut réfléchir à comment on évalue l'acquisition de ces connaissances. Il s'agit de se demander comment la notation peut dire davantage de choses à l'élève. Beaucoup disent que la méthode que nous appliquons aujourd'hui n'est pas vraiment encourageante pour les élèves. Par exemple, dans les classements internationaux, les élèves français font partie de ceux qui répondent le moins aux questions par peur de se tromper. Ils intériorisent la peur de l'échec".

"Nous prenons le temps de la réflexion, les recommandations me seront remises en décembre et je déciderai courant 2015".

 

Les professeurs qui ne veulent plus aller en Seine-Saint-Denis

"C'est un territoire qui est défavorisé socialement, avec une hausse de la démographie importante et également enfin peu attractif pour les enseignants. (…) La droite a supprimé des postes en Seine-Saint-Denis alors qu'il y a 2.000 élèves de plus chaque année".

"J'y vais aujourd'hui pour annoncer que nous voulons nous mobiliser sur trois ans pour l'école en Seine-Saint-Denis et des mesures fortes. Il y aura, par exemple, un concours supplémentaire et 500 postes de plus d'ici 2017, soit un total de 800 postes créés dans ce département".