Nicolas Sarkozy compare le cyclisme à la politique
Dans une interview accordée au Parisien Magazine, Nicolas Sarkozy a partagé sa passion pour le cyclisme et confié que ce sport faisait partie intégrante de sa vie. L’ancien chef de l’Etat a raconté ses escapades de 60km lorsqu’il est en vacances dans le Haut-Var et avoué qu’il ne loupait jamais une étape du Tour de France. "J’encourage, j’exulte, je vis la course, a-t-il expliqué. Je n’ai jamais raté une arrivée d’étape, même quand j’étais président de la République. J’avais toujours un écran branché sur le Tour à l’Elysée".
Pour Nicolas Sarkozy, le cyclisme et la politique impliquent d’avoir les mêmes valeurs, la même détermination. "Ne jamais renoncer, lance Nicolas Sarkozy pour fait le lien. Jamais. En politique comme en vélo, le chemin est semé de difficultés, il faut arriver à maturité. Ce n’est pas qu’une affaire de talent, c’est une affaire de persévérance, de résistance. J’aime les valeurs véhiculées par les cyclistes : le travail, le courage, la proximité, l’effort, aller au bout de la souffrance". Le président des Républicains se réjouit même de la présence de François Hollande et d’autres politiques sur le Tour de France. "Que ce soit sincère ou pas, je me réjouis qu’ils viennent, parce que le Tour, c’est un monument national, a déclaré Nicolas Sarkozy. Il appartient au peuple français et quand on le représente, on doit aimer ce qu’aime le peuple français".
Le Premier ministre Manuel Valls était en effet en déplacement sur la 12ème étape du Tour de France le 16 juillet dernier et en a profité pour encourager l’équipe française. "J'attends que les Français gagnent des étapes, se classent mieux au général. J'attends un successeur à Bernard Hinault. Ce ne sera pas encore pour cette fois mais des graines de champions vont éclore" a-t-il déclaré.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.