Nicolas Sarkozy nouveau président de l'UMP, élu avec 64,5% des voix
C'était le résultat attendu. Nicolas Sarkozy vient d'être élu président de l'UMP avec 64,5% des voix, largement devant Bruno Le Maire et Hervé Mariton, qui ont rassemblé sur leur nom respectivement 29,2% et 6,3% des suffrages.
Au terme de 24 heures de vote électronique, émaillées notamment par des attaques informatiques dans la nuit de vendredi 28 à samedi 29, les 268.341 adhérents à jour de cotisation de l'UMP ont exprimé leur choix. L'homme fort du parti est donc de nouveau –mais a-t-il seulement cessé de l'être depuis sa défaite de 2012?– Nicolas Sarkozy.
Une victoire incontestable obtenue à l'issue d'une campagne intense et marquée par l'éclosion de Bruno Le Maire, ancien ministre mais peu connu du grand public il y a encore quelques semaines et devenu le principal challenger de l'ex-président. Une victoire pourtant pas si écrasante, alors que Nicolas Sarkozy tablait au départ sur la réédition de son exploit de 2004, quand un vote en forme de plébiscite (85% des voix) l'avait porté à la tête du parti.
Mais un premier succès tout de même, et qui marque son retour au premier plan de la politique française. Désormais, plus de "cartes postales", ni de fausse retraite, la machine Sarkozy est en marche. Dans sa ligne de mire: l'élection présidentielle de 2017. Sa revanche.
Il aura pourtant fort à faire. Au-delà du score, pas si anecdotique, de ses adversaires, c'est surtout l'opposition d'Alain Juppé et de François Fillon qui risque de lui donner du fil à retordre. Mais Nicolas Sarkozy est un animal politique doué et, maintenant qu'il a conquis l'UMP et va pouvoir en faire un marchepied pour son retour à l'Elysée, ce sont plutôt ses adversaires qui doivent commencer à se poser des questions.
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