Pas de partiels à distance pour la rentrée
Le 3 janvier prochain, près de trois millions d’étudiants reprendront les cours, alors que certains souhaitaient repousser cette rentrée. À l’université, "les partiels seront bien en présentiels", a confirmé ce mercredi matin sur France Info, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Jean-Michel Blanquer l’avait annoncé une première fois ce mardi 28 décembre, laissant toutefois place aux doutes. Il a également précisé qu’il n’y aurait pas de « jauge dans les amphithéâtres » où se déroulent cours et examens.
Selon Frédérique Vidal, cette décision s’appuie sur un fort taux de vaccination des étudiants et du personnel des facultés. Les étudiants vaccinés à trois doses ne seront même pas considérés comme cas contact.
Biochimiste de formation, la ministre est revenue sur les demandes des étudiants, qui préféraient — en très grande majorité, à l'en croire — passer leurs examens en présentiels. La vice-présidente de l’Unef, syndicat étudiant, Imane Oueladj, rappelait dans Le Parisien que les examens à distance ont créé dans le passé des inégalités entre les élèves. Ceux qui n’avaient pas du bon matériel ou de bonnes connexions internet, entre autres, étaient désavantagés. « On veut les mêmes chances de réussite pour tous », témoignait la jeune représentante.
L’autre requête des étudiants était de ne pas se trouver en situation de rattrapages en fin d’année, notamment pour ceux qui devront rester isolés face au Covid-19. Étudiants comme enseignants peuvent être rassurés, des sessions de substitution seront mises en place.
Enfin, les professeurs pourront, de leur responsabilité, choisir de repousser un partiel s’ils jugent que trop d’étudiants de leur promotion ne peuvent se rendre à l’examen. Ces décalages se feront au cas par cas. Aucun test de dépistage contre le Covid-19 ne peut être imposé pour se présenter, le masque reste obligatoire.
Selon Frédérique Vidal, ces dispositions ont aussi pour objectif de réduire les tensions pour les jeunes qui se présentent : « Maintenir les partiels est un facteur de stress en moins pour les étudiants ».
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.