Pour Jean-François Copé : le projet de réforme du droit du travail "va dans le bon sens"
Jean-François Copé, candidat à la primaire de droite, a jugé samedi sur France Inter que le projet gouvernemental de réforme du droit du travail allait "dans le bon sens" même s'il faut encore attendre qu'il soit voté.
"Ce sont des mesures que la droite aurait peut-être dû appliquer plus tôt", a fait valoir le député-maire de Meaux.
"En l'état, ça correspond à une avancée qui va donner plus de liberté en France pour embaucher, s'adapter à la réalité économique", a expliqué Jean-François Copé. "Je pense que ce sont de bonnes mesures, qui vont dans le bon sens, mais il faut aller plus loin, notamment sur le référendum d'entreprise", a-t-il ajouté.
"Je ne sens pas du tout gêné" d'adresser un satisfecit au gouvernement, a assuré Jean-François Copé, pour qui François Hollande "souffre d'abord de ne pas avoir de résultats". Selon lui, lorsque la droite était au pouvoir, jusqu'en 2012, "on a calé" même si "on en a fait un certain nombre (de réformes) tout de même".
Concernant les annonces du gouvernement, "attendez qu'elles soient votées", a également conseillé le dernier candidat en date à la primaire de la droite.
Interrogé la veille sur France inter sur le soutien -relatif- de la droite à cette réforme, François Hollande avait fait peu de cas des déclarations de l'opposition qui visaient selon lui à "embarrasser" le gouvernement. "Ce qui compte, ce n'est pas une loi de droite ou une loi de gauche, c'est l'intérêt général. Je ne vais pas passer à côté de cette grande réforme", avait-il ajouté.
Le projet de loi El Khomri sur la réforme du droit du travail continue de faire l’unanimité contre lui, à gauche notamment, mais aussi du côté syndical, la CGT et FO laissant déjà entrevoir une mobilisation contre un texte jugé trop favorable au patronat.
Le projet de loi "visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs", doit être présenté en Conseil des ministres le 9 mars et discuté à l'Assemblée nationale en avril.
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