Présidentielle : Le Pen fustige Macron, "candidat qui démarre sa campagne avec des blindés"
La candidate à la présidentielle Marine Le Pen a fustigé Emmanuel Macron, "le candidat qui démarre sa campagne avec des blindés", en référence à l’interdiction de manifester samedi à Paris pour des opposants au pass vaccinal.
"C’est quand même le candidat qui démarre la campagne avec des blindés", a-t-elle raillé depuis le marché de Menton (Alpes-Maritimes), où elle a effectué une déambulation aux côtés de militants du Rassemblement national.
Des milliers d'opposants au pass vaccinal venus en convois de toute la France sont attendus à Paris samedi, déterminés à y manifester malgré l'interdiction des autorités et une forte mobilisation policière.
Près de 7.200 policiers et gendarmes ont été déployés à Paris, selon les autorités, ainsi que des blindés de la gendarmerie, une première depuis les manifestations du mouvement de contestation sociale des "gilets jaunes" né à l'automne 2018. Certains sont d'ailleurs présents dans les convois, aux côtés d'opposants à Emmanuel Macron.
"Dans la foulée de l’arrivée des blindés de la gendarmerie à Paris, il pourrait déclarer sa candidature parce que, symboliquement, je trouve que ça ressemble à son mandat", a-t-elle déclaré, qualifiant le quinquennat du président de la République de "mandat de chaos, de désordre, de conflit, de division des Francais".
Pour Mme Le Pen, le chef de l’Etat sortant, qui a indiqué vendredi à Ouest-France qu'il officialiserait le choix sur sa candidature, un secret de polichinelle, "au moment nécessaire", "termine son mandat comme il l’a commencé", "avec des divisions", selon elle.
Face à "des Français qui ne s’en sortent pas" notamment avec "depuis des semaines, des prix de l’énergie qui augmentent dans des proportions spectaculaires", "quelle est la réponse du gouvernement?", a interrogé la candidate d’extrême droite face à la presse.
"Rien, zéro ! Le gouvernement ne fait rien et crée les conditions d’un agacement, d’une indignation qui est de plus en plus forte jour après jour", a-t-elle lancé, appelant de ses voeux à "la fin du mandat d’Emmanuel Macron pour enfin retrouver, en même temps, le bon sens et la sérénité".
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