Régionales Ile-de-France : Bartolone rallié par de la Gontrie, Huchon pressé d'en faire autant
Pas encore (officiellement) candidat, il rassemble déjà de nombreux soutiens. Alors que Claude Bartolone a jusqu'à ce jeudi soir minuit, date limite de dépôt des candidatures à l'investiture PS pour les régionales en Ile-de-France, pour officialiser ou non sa participation à la primaire socialiste, son nom semble déjà faire consensus. Ou presque.
Pressé par François Hollande, notamment, de se déclarer candidat, le président de l'Assemblée nationale qui avait un temps rejeté cette hypothèse a finalement ouvert la porte mercredi 6 sur BFMTV, en assurant qu'il ne se "déroberai pas". "Si ma candidature peut permettre le rassemblement, je la déposerai", a ainsi annoncé Claude Bartolone, se disant "à la disposition du PS, des écolos et de toute la gauche".
Le locataire du perchoir aurait ainsi finalement cédé aux demandes de l'état-major du PS, qui le voit en arbitre du duel à couteaux tirés qui se jouait jusqu'ici entre les socialistes Jean-Paul Huchon, l'actuel président de la région, et sa première vice-présidente, Marie-Pierre de la Gontrie soutenue notamment par Anne Hidalgo et la puissante fédération de Paris.
Dès ce jeudi, soit au lendemain de la –quasi– candidature de Claude Bartolone, Marie-Pierre de la Gontrie a annoncé qu'elle se retirait de la primaire et soutenir le président de l'Assemblée nationale. Elle rejoint ainsi Benoît Hamon, un temps pressentit comme arbitre, qui a lui aussi rallié le camp de Bartolone.
Si Jean-Paul Huchon venait également à se désister au profit du locataire du perchoir, la primaire socialiste serait ainsi annulée, seule Claude Bartolone restant en course. Pour autant, l'actuel président de région ne semble pas tout à fait prêt à cette éventualité. Interrogé ce jeudi matin sur un éventuel retrait par BFMTV, il a retoqué la question: "est-ce que j'ai une tête à ça?". La réponse d'ici ce soir, minuit.
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