Remaniement : deux surprises de taille, et puis c’est tout
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FranceSoir
Publié le 06 juillet 2020 - 22:20
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© Joël SAGET / AFP/Archives
Eric Dupond-Moretti devient Garde des Sceaux
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La grosse surprise est venue de la nomination d’Eric Dupond-Moretti au ministère de la Justice, tandis que Roselyne Bachelot revient en politique pour devenir ministre de la Culture.
Comme nous l'annoncions ce matin, c’est Barbara Pompili qui prend le ministère de la Transition écologique et fait partie des trois nouveaux ministres de plein exercice. Elle sera aidée dans sa tâche de numéro deux du gouvernement par deux ministres délégués (jusqu’alors secrétaires d’État), Emmanuelle Wargon au Logement et Jean-Baptiste Djebbari aux Transports.
Au total, les noms de 16 ministres ont été égrenés par Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Élysée. S’y ajoutent 14 ministres délégués, et un nouveau porte-parole pour le gouvernement, à savoir Gabriel Attal qui remplace Sibeth N'Diaye.
Les ministres confirmés
De fait, il n’y a pas d’énormes bouleversements si ce n’est les noms précédemment cités. Plusieurs ministres conservent leur poste, à commencer par Bruno Le Maire à l’Économie, aux Finances et à la Relance, par Jean-Michel Blanquer à l’Éducation nationale (avec un ministère élargi) et par Jean-Yves Le Drian aux Affaires étrangères. Nommé en février, Olivier Véran reste ministre de la Santé.
Sans surprise, Florence Parly conserve le ministère des Armées, Frédérique Vidal celui de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Jacqueline Gourault celui de la Cohésion des Territoires.
Roxana Maracineanu reste aux Sports mais devient ministre déléguée, son ministère passant sous la tutelle de celui de Jean-Michel Blanquer. Même titre pour Olivier Dussopt aux Comptes publics et Marc Fesneau aux Relations avec le parlement et – c’est une nouveauté – à la Participation citoyenne.
Les ministres qui changent de poste
L’une des annonces les plus attendues concernait le ministère de l’Intérieur, chacun se doutant que Christophe Castaner ferait partie des sortants. C’est finalement Gérald Darmanin qui devient le premier flic de France. Il sera secondé par Marlène Schiappa, ministre déléguée à la citoyenneté. L’ancienne secrétaire d’État à l’égalité femmes-hommes est donc promue, et remplacée par une ministre déléguée, Élisabeth Moreno.
D’autres ministres font leurs cartons sans sortir du gouvernement : Annick Girardin passe de l’Outre-Mer à la Mer, Sébastien Lecornu des Collectivités territoriales à l’Outre-Mer, Julien Denormandie de la Ville à l’Agriculture et à l’alimentation. Jusqu’alors secrétaire d’État, Amélie de Montchanin devient ministre de la Transformation et de la Fonction publique.
Un changement emblématique concerne Élisabeth Borne, qui prend la tête du ministère du Travail, avec à ses côtés une « petite nouvelle », Brigitte Klinkert. La présidente divers droite du conseil départemental du Haut-Rhin sera ministre déléguée en charge de l’Insertion.
Exit, donc, Muriel Pénicaud, Didier Guillaume, mais aussi Nicole Belloubet, la désormais ancienne Garde des Sceaux.
Des ministres délégués
D’autres restent au gouvernement, mais avec des portefeuilles moins importants sur le papier. C’est le cas de Franck Riester, qui passe de ministre de la Culture à ministre délégué au commerce extérieur et à l’attractivité.
Les autres ministres délégués sont nommés auprès des ministres de l’Économie, avec Agnès Panier-Runacher à l’industrie et Alain Griset aux PME, de la Santé, avec Brigitte Bourguignon à l’Autonomie, ou encore de l’Aménagement du territoire, avec Nadia Hay à la Ville. Enfin la Modem Geneviève Darrieussecq reste au ministère des Armées, en charge cette fois de la Mémoire et des anciens combattants.
A cette liste qui compte davantage de femmes que d’hommes, le gouvernement Castex sera complété par des Secrétaires d’État, nommés dans les jours à venir.
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