Terrorisme : Bruxelles abaisse son niveau d'alerte
Il y a-t-il du nouveau dans l'enquête des attentats de Paris? Alors que le Premier ministre belge Charles Michel avait annoncé lundi 23 que le niveau d'alerte 4, qui correspond à une menace "sérieuse et imminente", serait maintenu à Bruxelles jusqu'au lundi 30 novembre, sauf nouveaux éléments, le Centre de crise du gouvernement a annoncé ce jeudi 26 au soir que la ville était repassée à une alerte de niveau 3, soit une menace "possible et vraisemblable". Hors Bruxelles, la Belgique était déjà en alerte de niveau 3 depuis les attentats de vendredi 13 en France.
Une réunion de l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (Ocam) s'est tenue ce jeudi en fin d'après-midi. Puis le Conseil national de sécurité s'est réuni à son tour pour déterminer "les conséquences de ce nouveau niveau d'alerte pour la sécurisation des transports en commun, commerces et espaces publics", rapporte La Libre Belgique.
Cette nouvelle intervient alors que dans la matinée, une fausse alerte à l'anthrax a eu lieu à la grande mosquée de Bruxelles après la réception par l'établissement de plusieurs lettres contenant de la poudre blanche de nature indéterminée. Cette dernière a été transmise à un laboratoire de protection civile pour analyse, et, par précaution, onze personnes dont deux policiers ont suivi une procédure de décontamination. D'après le quotidien belge Le Soir, les premières conclusions du laboratoire indiquaient que la poudre était inoffensive, "probablement de la farine".
Samedi 21 à 1h du matin, l'Ocam avait porté à son maximum le niveau d'alerte pour Bruxelles et sa région et, dimanche 22 au soir, la police avait mené des opérations antiterroristes d'envergure, en partie dans la capitale belge. Pour leur faciliter la tâche, les autorités avaient décidé d'interrompre la circulation du métro tandis que magasins et centres commerciaux fermaient leurs portes. Lundi 23 et mardi 24, les écoles et les universités bruxelloises étaient encore closes. Mercredi 25, métro et établissements scolaires avaient finalement rouverts, sous la protection renforcée de l'armée et de la police.
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