Attentat de Bangkok : deux suspects supplémentaires recherchés
Le principal suspect de l'attentat du lundi 17 à Bangkok ne parlait ni thaï ni anglais, a révélé la police mercredi 19. Plus tôt dans la journée, un tribunal thaïlandais a émis un mandat d'arrêt contre un étranger. Ce dernier, le principal suspect de l'attentat n'a pas encore été identifié. Par ailleurs, la police thaïlandaise a diffusé un portrait-robot.
La police a promis une récompense d'un million de baths (25.500 euros) à toute personne qui donnerait des informations permettant l'arrestation de l'auteur de l'attentat. Le mandat d'arrêt émis à son encontre précise que cet "étranger non identifié" est soupçonné de "meurtre avec préméditation" et de complot entre autres charges.
Pour les enquêteurs, le poseur de bombe présumé fait partie d’un réseau. "Il n’a pas pu simplement acheter une bombe sur un marché, puis la poser", a expliqué Somyot Poompanmoung, le chef de la police. Par ailleurs, deux autres suspects auraient également été identifiés par les enquêteurs. Si la police n’a pas diffusé de portrait-robot d’eux, on sait qu’ils étaient vêtus de rouge et de blanc.
Deux jours après le drame –qui a fait 20 morts dont 11 étrangers–, le sanctuaire ciblé par l'attentat a rouvert ce mercredi. Plusieurs moines bouddhistes y ont tenu une brève cérémonie, en présence d'habitants de la ville, de touristes et de photographes de presse. Le cratère formé par la bombe a été rebouché, les éclats de verre et les morceaux de béton ont été enlevés, les traces de sang ont été nettoyées et le sanctuaire a été restauré. Seules les balustrades tordues, qui entourent ce lieu de recueillement faisant l'angle au carrefour de deux artères de Bangkok, témoignent de l'attentat.
Ce mercredi soir (heure locale), 48 heures après l'attentat, celui-ci n'avait pas été revendiqué et les enquêteurs semblent exclure a priori l'une des pistes possibles, celle des extrémistes musulmans qui commettent régulièrement des attentats dans le sud du pays, mais d'importance moindre.
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