Disney, de la magie à l’hypersexualisation de la petite enfance
CHRONIQUE - Rien ne va plus au royaume des princesses enchantées et des super héros. Depuis 2020, l’idéologie woke, la diffraction psychotique de la réalité, exigeait le woke washing. Les excuses publiques pour les offenses que certaines scènes des Aristochats, de Peter Pan ou de Dumbo auraient pu causer, sont devenues monnaie courante, dans le plus pur style de la révolution culturelle maoïste. Mais depuis une semaine, le géant de la production infantile et des parcs d’attraction est au cœur d’une polémique qui pourrait conduire à une rupture d’audience historique.
Tout s’est enflammé lorsque le 8 mars dernier, le Sénat de Floride a approuvé la loi sur les droits des parents dans l'éducation introduite par le gouverneur Ron DeSantis (Républicain). Cette loi vise à contrecarrer une tendance observable dans tous les pays où l’idéologie de genre s’est inscrite comme nouvelle morale, voire fait partie du droit positif. Cette tendance consiste à désautoriser les parents réfractaires au concept de « parentalité positive ». Ce dernier slogan se réfère à l’aptitude consistant à encourager et à devancer la demande d’hormonation et de mutilation génitale de l’enfant.
Le contenu de la loi de DeSantis interdit aux enseignants ainsi qu’à toute personne exerçant une fonction éducative de parler de sexe, de genre, d’hormonation, à des enfants dont les âges se comprennent de la maternelle à l’équivalent du CE1 français. Il s’agit de protéger les mineurs en bas âge de contenus sexuels explicites et graphiques. Un contenu qui pourrait être considéré comme scabreux et spécieux même pour adultes.
Au travers d’un communiqué, Disney a demandé à ce que cette loi soit abrogée ou annulée. Ce texte la concerne en premier chef dans la mesure où son parc fondateur se trouve en Floride. Ses nouvelles créations se verraient affectées. « Nous continuerons notre engagement au service des organisations nationales qui travaillent dans la défense des droits des membres LGBTQ+ ».
Ce n’est pas nouveau que Disney distille de manière plus ou moins subliminale du contenu propre au lobby trans. Depuis lundi dernier, c’est une politique officielle. Latoya Raveneau, productrice exécutive de Disney, commente comme une saine espièglerie « ajouter des contenus queers à la programmation chaque fois qu’elle le peut ». Dans une interview au journaliste américain Christopher Ruffo, elle évoque son "agenda gay-pas-du-tout-secret". En clair, il ne s’agit pas du tout de défendre les droits d’une supposée minorité sexuelle de maternelle qui s’ignore, mais d’endoctriner à la dysphorie de genre dès le berceau. Depuis la publication de l’interview de Ruffo, les désabonnements à la chaîne pleuvent.
Le lobby queer considère le mot femme comme une offense. Un blasphème. Vivian Ware, gérante de l’inclusion et de la diversité, explique que ces épouvantables profanités n’ont plus cours dans le monde Disney. « Nous ne disons plus mesdames et messieurs. Nous avons entraîné tout le monde à dire, « Bonjour tout le monde », « rêveurs de tous les âges » (induction subliminale à la sexualité intergénérationnelle, qualifié de pédophilie si « héteropatriarcale »).
Disney prétend désormais enclencher une clause datant de 1967, le « Reedy Creek improvement act » qui fait du parc d’attraction une sorte d’État dans l’État au-dessus des lois.
Voir aussi : Le transhumanisme se nourrit du légalisme transexuel
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