Le bilan du séisme au Népal s'élève à au moins 2.000 morts
Le bilan des victimes du séisme ne cesse d’augmenter. A tel point que le ministère népalais de l’Intérieur a cessé d’avancer un chiffre précis, rapidement obsolète, pour en rester à une estimation générale. Vingt-quatre heures après le séisme de magnitude 7,9 sur l’échelle de Richter, qui a ravagé le Népal, et qui a été ressenti jusqu’à New Dehli en Inde à 700 km, les chiffres annoncent pour l’instant environ 2000 morts. L’Inde a d’ailleurs aussi été touchée puisque 42 personnes seraient mortes des dommages provoquées par le tremblement de terre.
Sur place, la situation devient difficile. La plupart des survivants, soit parce que leur maison s’est effondrée, soit par crainte de dormir sous un toit avec un risque de réplique, ont passé la nuit dehors, dans le froid, alors que la pluie tombée a compliqué l’avancement des recherches.
Face à l’ampleur du désastre, l’aide internationale a commencé à s’organiser. Les Etats-Unis ont annoncé l’envoi d’une équipe de secours, ainsi que le déblocage d’une première aide d’un million de dollars. La Norvège, elle, va verser 30 millions de couronnes (environ 3,5 millions d’euros).
Outre le lourd bilan humain, les dégâts ont aussi concerné des monuments faisant partie du patrimoine mondial de l’humanité, et classé par l’Unesco. Les bâtiments au centre du Katmandou Durbar Square se sont effondrés sur eux-mêmes tandis que la tour Bhimsen, autre célèbre perle architecturale de la ville, s’est abattue sous la force des secousses, écrasant au sol une cinquantaine de personnes toujours piégées dans les décombres.
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