SNCF : "Les syndicats ont intérêt à arrêter la grève", selon le rapporteur (LR) au Sénat

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Par AFP - Paris
Publié le 29 mai 2018 - 10:44
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Des quais déserts à la gare de l'Est à Paris, le 3 avril 2018 au premier jour d'une grève de trois mois par épisodes
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© CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP/Archives
La gare de l'Est à Paris le 3 avril, au coommencement de la grève des cheminots contre la réforme ferroviaire
© CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP/Archives

Le rapporteur au Sénat de la réforme ferroviaire, Gérard Cornu (LR), a lancé mardi un "appel solennel" aux syndicats de cheminots pour qu'ils cessent leur grève, assurant que le texte soumis aux sénateurs comporte des "avancées sociales très importantes".

"A partir de jeudi soir, après le débat au Sénat, en fait les grévistes n’ont plus intérêt à faire grève et les syndicats ont intérêt à arrêter cette grève, tout simplement parce que ça ne sert plus à rien, le débat sera clos et à partir de là c'est mauvais pour les grévistes de continuer parce que c'est leur pouvoir d'achat qui est amputé", a déclaré M. Cornu sur CNews.

"Je lance un appel solennel à tous les syndicats pour qu'ils cessent cette grève", a-t-il ajouté.

La réforme ferroviaire, déjà adoptée par l'Assemblée nationale en première lecture, arrive mardi pour trois jours au Sénat avec de nouvelles retouches en vue, dont des signaux pour les syndicats réformistes avec la bénédiction de l'exécutif.

"Au niveau social pour moi tout est bouclé, on a eu des avancées sociales très, très importantes et je pense que les syndicats réformistes, c'est-à-dire Unsa et CFDT, peuvent être contentes", a martelé le sénateur d'Eure-et-Loir.

Les sénateurs ont favorisé en commission le volontariat pour le transfert vers des opérateurs privés ou permis, pendant une période déterminée, aux salariés réembauchés dans le groupe public ferroviaire de bénéficier à nouveau du statut.

"Je serai très attentif à ce que le texte de la commission ne soit pas dénaturé et j’y veillerai personnellement en tant que rapporteur", a assuré M. Cornu.

"Je ne comprends pas que la CGT s’arc-boute sur des choses qui n'ont pas lieu d'être", a-t-il ajouté. Selon lui, "la CGT est dans son système de ne pas vouloir l'ouverture à la concurrence donc finalement que la France sorte de l'Europe. (...) Ils se sont mis dans une impasse".

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