"Royal baby 2" : la fille de Kate et William inaugure une nouvelle règle de succession chez les Windsor
Les Britanniques sont en émoi et les militants de l’égalité du sexe également: le bébé royal numéro 2 a poussé son premier cri, c’est une fille et sa naissance inaugure une nouvelle règle de succession en Grande-Bretagne qui met fin au privilège masculin dit de primogéniture. Désormais quatrième dans l’ordre de succession au trône de Grande-Bretagne, derrière son grand-père Charles, son père William et son grand frère George, la petite princesse ne pourra pas être délogée par d’éventuels petits frères. Les éventuels enfants de Georges, en revanche, auront la priorité sur elle.
Jusqu’ici, en Grande-Bretagne et dans les 15 autres pays du Commonwealth partageant le même chef d’Etat, les femmes accédaient au trône par défaut, quand elles n’avaient pas de frère, comme ce fut le cas pour la reine Elisabeth II, la souveraine actuelle. Mais, le 28 mars dernier, après 300 ans de primogéniture masculine, d’innombrables débats et onze tentatives de réforme, la Grande-Bretagne a annoncé l’abandon historique de cette règle de priorité des garçons sur les filles. Cette réforme avait été amorcée en 2011 à l’occasion du mariage de Kate et William.
Mais si la naissance du royal baby number 2 enthousiasme donc très largement, elle ne réjouit peut-être pas tant que ça le prince Harry, qui descend aujourd'hui encore d’un cran (il avait déjà été délogé par le petit George en 2013) dans l’ordre de succession au trône pour atteindre la cinquième position. Le prince Andrew, duc d’York et deuxième fils d’Elisabeth II, est donc maintenant sixième, sa fille aînée la princesse Beatrice d’York septième, sa cadette la princesse Eugenie d’York huitième et le prince Edward, compte de Wessex et troisième fils d’Elisabeth II neuvième …
A quand le prochain jeu de chaise musicale ?
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